Dans cette lettre, le président de la CMFPR2 affiche l’adhésion de son mouvement à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. En clair, c’était en réponse à la lettre du 6 avril où le chef de file de la médiation internationale et ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie, invitait la CMFPR2 à participer au paraphe de l’Accord de paix et de réconciliation pour le 15 avril dernier. Le mouvement dit avoir instruit déjà le paraphe dudit accord. « La CMFPR2 a, par conséquent, mandaté son 1er Vice-président présent à Alger pour parapher et au besoin à signer le dit Accord qu’elle considère comme une chance pour le retour de la paix et de la réconciliation au Mali… », précise-t-on dans la correspondance.
Mais la CMFPR2 n’a pas manqué d’attirer l’attention de la médiation sur ses tentatives de convaincre ses alliés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de parapher le projet d’accord de paix. « Elle (la CMFPR2, ndlr) a tenté en vain de convaincre les autres composantes de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) de saisir cette chance pour aller vers un destin commun dans un pays et une sous-région en proie à une insécurité de grande envergure… », a-t-on indiqué dans la lettre adressée au ministre algérien des Affaires étrangères.
Toutefois, la CMFPR2 garde l’espoir qu’avant le 15 mai 2015 (date annoncée par la médiation pour la signature de l’accord de paix et de réconciliation à Bamako), ses alliés de la CMA reviendront à de meilleurs sentiments. « La CMFPR2 ne désespère pas que ses alliés de la CMA comprennent très tôt les avantages de l’Accord et apprécieront comme elle les efforts gigantesques que vous aviez consentis pour y parvenir… », a conclu le président de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance.
I.M