Accord d’Alger du 15 mai: Pour la Cnas Faso Hérè avec ce document les lignes rouges ont toutes été franchies

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La CNAS-Faso Hèrè rejette le document de la médiation issu d’Alger : « C’est un système Confédéral pire que le fédéralisme »

Même paraphé par la CMA et signé seulement par le gouvernement et des mouvements d’autodéfense affiliés, la dénonciation de cet accord, est un combat qu’il faut continuer, estime le président de la CNAS. «C’est de l’avenir de notre pays qu’il s’agit. Et pour cela, nous devons tous rester mobilisés jusqu’à ce que notre pays soit libéré», a-t-il martelé. Le Dr Sako s’exprimait sur cette question, le 25 mai dernier, à la faveur d’une conférence débat que son parti a organisé (à la maison de la presse) pour expliquer aux populations et directement dans leur langue (bamanan), les limites du texte dont la signature a donné lieu, le vendredi 15 mai à un grand cérémonial, à Bamako.  .

Pour l’ancien premier ministre de la transition (1991), le texte prétendument appelé «Accord pour la paix et la réconciliation au Mali», est loin de répondre à sa vocation. Il ne fera pas la paix et ne facilitera pas la réconciliation. Le premier reproche que Zou fait au texte, c’est l’impasse qu’il fait sur la constitution malienne. Selon lui, le document, dès le préambule met la Constitution malienne à l’écart violant sur ce point un engagement important pris dans l’accord de préliminaire de Ouaga où, précise t-il, il a été clairement indiqué que la loi fondamentale du Mali doit servir de référence dans toutes décisions qui sera prises dans le cadre des négociations avec les groupes rebelles. «Sans Constitution, il n’y a pas d’Etat», a fait observer Dr Soumana Sacko insatisfait du texte que le gouvernement a paraphé le 1er mars, avant de le signer, le 15 mai dernier.

Le document, selon l’analyse de Dr Sako, place aussi et de manière délibéré notre pays sous tutelle. En donnant des pouvoirs accrus à une entité : la Commission mixte de suivi. «En cas de difficultés dans la mise en œuvre, c’est à cette commission et non à la Constitution malienne que les parties doivent se référer pour dire quelle est la démarche à suivre…», s’étonne le président de la CNAS.

Lignes rouges ont bien été franchies…  

Pour partager le contenu de l’accord avec le plus grand nombre de nos compatriotes, la CNAS a décidé d’organiser, en leur intention, une conférence en langue Bamanan. Pour ce faire, le parti a fait appel à quatre conférenciers : Mohamed Traoré, Lamine Coulibaly, Mme Traoré Tiédo Ba et Ibrahim Ouéléguem.

Mohamed Traoré, s’est dit surpris par tout le tapage médiatique que le gouvernement et ses alliés ont instauré autour de la cérémonie de signature du document. Pour le conférencier, le document est exhibé partout (à l’intérieur et à l’extérieur) comme un bon document. On le présente même comme un texte qui respecte toutes les lignes rouges fixées d-s l’entame des pourparlers. Ce qui, ajoute le conférencier est loin de la réalité. Il suffit, poursuit le conférencier, de lire attentivement le contenu du texte pour se rendre compte qu’avec ce document toutes les lignes rouges fixées ont été franchie. « On est même allé au-delà », a ajouté le conférencier. Qui rejette un document qui menace aujourd’hui de la manière la plus flagrante l’unité et l’intégrité territoriale du Mali. Le conférencier va de plusieurs exemples parmi lesquels il évoque les pouvoirs particulièrement importants que le document accorde aux régions dotées d’une assemblée aux décisions exécutoires, d’un exécutif élu au scrutin majoritaire comme le président de la République du Mali. Sans oublier le nouveau système de Défense annoncé et dans lequel on demande une représentation significative des ressortissants des trois régions du nord. «Tout ceci est fait dans le seul dessein de donner aux régions concernées l’autonomie pour laquelle des groupes armés ont retourné les armes contre leur Etat », tranche le conférencier.

Papa Sow/Maliweb.net

 

 

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4 COMMENTAIRES

  1. J'ai du mal à suivre l'ancien premier ministre que je croyais très intelligent et très pragmatique. Mais il continue à prêcher dans le désert. Pourquoi ne fait il pas de propositions dans le sens d'une mise en oeuvre favorable au Mali. L'attitude qu'il adopte est une forme de démagogie qui pour moi ne lui ressemble pas. On n'aime pas un pays plusque les autres parce qu'on a été premier ministre ou president de parti. En sage il doit savoir que personne n'a le monopole du patriotisme et laisser croire que les negociateurs ne le sont pas. En intellectuel, il doit s'interroger sur les conditions de production de ce fameux accord. Je compte sur lui pour s'investir dans le sens de ces idees et de ne pas perdre cduvtempsvet peut être de la crédibilité en voulant réinventer un autre accord. Une question M. Le 1er Ministre combien de parejts, fils, freeres et même d'amis aviez vous perdus depuis 2012? En dormant aviez vous la hantise dune attaque ennemie? De quelles forces vous disposez pour reprendre le territoire perdu?

  2. Bjr vous etes la personnel be rien l mli entrain d divice les mliens sont la a regard l president fair import quoi .zou dit la verite levez vous avant quil sois trotar

  3. ZOU, WE HAVE TO CUT OUR LOSSES!!!!!! L’ALTERNATIVE AUX ACCORDS EST PIRE!!!!! N’OUBLIEZ SURTOUT PAS LA SAGESSE QUI DIT: “QUAND TU N’AS PAS LES MOYENS DE TA POLITIQUE, TU FAIS LA POLITIQUE DE CEUX QUI ONT LES MOYENS!”
    SACKO TOURINTE’!!!!! ANKE’ TA HOTOU!!!! RIRE!!!!!!

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