« Aucun groupuscule ne peut et ne doit s’arroger le droit même avec les armes de parler ou d’engager les autres sans leur avis », c’est en ces termes que l’honorable Sandy a commencé da déclaration. Avant de signaler que le temps est venu de s’organiser pour bâtir une stratégie de communication pour réagir, puis «agir face à ceux qui prétendent parler à notre nom sans notre mandat. Le temps est venu d’affirmer notre identité et de réhabiliter notre histoire et notre géographie », a-t-il dit. Pour lui, si par la prise illégale des armes, un petit groupe d’aventuriers veut convaincre les démocrates du monde entier que 300 personnes rassemblées sur une piste d’aéroport peuvent représenter les populations des 4 régions du Mali « nous devons par la voie la plus appropriée et sans armes mobiliser 10.000 fois 300 personnes pour dire d’où nous venons ce que nous sommes et qui nous resterons. Des Maliens de Gao de Kidal de Mopti et de Tombouctou. Des Maliens tout court. Il nous appartient au cours de cette rencontre d’identifier ensemble une voix commune pour porter notre message contre la propagande des aventuriers », a martelé Sandy. Avant d’indiquer que le temps de la résistance et de l’action a sonné. Selon Sandy, l’Azawad est une portion de Tombouctou qui ne doit pas s’étendre aux autres régions du Mali. Tous les intervenants ont salué l’initiative de l’honorable Sandy et ont souhaité la paix au Mali. Pour Adama Samassekou de la région de Mopti, le document d’Alger est un mauvais accord mais le gouvernement n’avait pas le choix à le parapher car, dit-il, nous sommes sous tutelle. « Nous avons les ressources humaines pour décrypter les pièges de cet accord », a-t-il dit. A la fin de la rencontre, une commission d’une dizaine de personne fut placée sous la présidence de l’ancien premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga pour non seulement dénoncer l’appellation Azawad mais également d’élaborer des stratégies pour une paix durable au Mali.
Aguibou Sogodogo
Mali restera le mali
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