Dans sa déclaration, en marge de la tenue, d’une session du Comité stratégique algéro-malien, en prévision du lancement du 5e round des négociations inter-maliennes, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a exprimé mercredi le souhait de voir le prochain round des négociations inter-maliennes entrer dans une phase de “décision” et “non de débat” pour le règlement définitif de la crise dans notre pays.
“Aujourd’hui, l’heure n’est plus au débat. Ce que nous souhaitons c’est que nous entrions dans une phase de décision et que les principaux responsables du gouvernement, comme des mouvements armés s’assoient pour trancher les questions politiques”, a déclaré M. Diop à la presse, en marge de la tenue, avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, d’une session du Comité stratégique algéro-malien, en prévision du lancement du 5e round des négociations inter-maliennes.
Il a ajouté que “malheureusement, c’est la violence qui est en train d’occuper le terrain”, soulignant la nécessité de “renverser cette tendance et donner toute la chance au processus politique pour un règlement définitif de la crise”.
“Nous avons entièrement confiance aujourd’hui en la capacité de l’Algérie et de l’équipe de la médiation pour dessiner avec les parties prenantes (les contours d’une solution définitive), de revenir dans ce processus et prendre des engagements pour stabiliser la situation (dans le pays)”, a-t-il soutenu.
Le chef de la diplomatie malienne s’est dit confiant en la résolution de la crise malienne, soulignant le travail “extraordinaire” de l’Algérie en tant que chef de la médiation internationale, mené avec “professionnalisme” et “engagement”.
M. Diop a indiqué, par ailleurs, que le gouvernement du Mali demeurait “engagé” et “déterminé” à travailler sous le leadership de l’Algérie pour parvenir à un accord de paix définitif au Mali.
Le dialogue inter-malien, lancé en juillet 2014 à Alger, est passé par quatre rounds, sous la conduite d’une médiation internationale menée par l’Algérie.
Maliki Diallo