Nous ne parlons pas du plan de sauvetage vaillamment entamé en janvier pour bouter les terroristes hors de nos frontières. Nous ne faisons même pas référence à une action militaire. Nous parlons d’actions humanitaires, de tâches de reconstruction nationale que nos dirigeants et opérateurs économiques devraient prendre en exemple pour sortir le pays du gouffre.
En effet, après le passage des djihadistes dans la cité des Askias, et suite aux nombreux saccages qu’ils ont perpétrés, le monde des affaires ne savait plus à quel saint se vouer. Mais avec 51 millions FCFA seulement, les Français ont réhabilité des marchés à Gao, ils ont par la même occasion fait travailler 7 entreprises locales en 45 jours.
C’est un exemple dont on doit se souvenir pour la gestion de nos marchés et faire marcher l’économie locale sur cette base.
Et pour la presse locale, ils ont procédé à l’utilisation de l’énergie solaire qui, faut-il le reconnaître, doit rentrer définitivement dans nos habitudes. Surtout que la science permet aujourd’hui de faire voler un avion avec l’énergie solaire emmagasinée dans des batteries. Nos scientifiques et nos politiques sont interpellés. Le soleil est la chose la plus abondante au Sahel. Il est inconcevable que nous soyons dépendants de l’énergie hydroélectrique.
Ousmane COULIBALY