À quand la signature de l’accord par Alghabass (Hcua), Bilal Ag Achérif (Mnla), Ould Sidatt (Maa) et Hassane Ag Mehdi (Fpa) ?

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Bilal Ag Acherif
Bilal Ag Acherif, chef de la rebellion touaregue du MNLA,
(AFP)

En effet, la première dissidence de la Cma, le Front populaire de l’Azawad (Fpa) n’a pas signé l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. À cause des querelles de leadership au sein de la plate-forme. Aujourd’hui, après la cérémonie du 15 mai 2015, certains chefs rebelles comme Alghabass Ag Intalla du Hcua, Bilal Ag Achérif du Mnla, Ould Sidatt du Maa ne manifestent toujours pas de volonté à signer ledit accord.

Pour rappel, ils ont fait partie des différentes rebellions au Mali, de 1990 à nos jours, mais à des degrés différents. En 1988,  il y a eu la création du Mouvement populaire de l’Azawad (Mpa) en Lybie qui était dirigé par Iyad Ag Ghali. Ce dernier après Ançar Dine au moment de l’occupation, Mia pendant la guerre de libération, est au Hcua depuis le début des négociations à Ouagadougou. Il est dans le processus à travers Alghabass Ag Intalla. En janvier 1995, les accords de Bourem sont signés par le Mpgk et le Front populaire pour la libération de l’Azawad (Fpla), principalement composé de Touaregs. Ils marquent une percée significative en désamorçant les tensions ethniques.

Hcua, Mnla, Maa et Fpa avaient tous les mêmes ambitions ; certains sont restés et continuent ce combat, mais le Fpa d’Hassane Ag Mehdi dit Jimmy a pris ses distances depuis la déclaration d’indépendance prononcée par le Mnla en avril 2012 à Gao. Le Fpa, sorti des entrailles du Mnla, est sa première dissidence. Il est aussi la première dissidence de la Cma, il y a de cela 6 mois.

Hassane Ag Medhi dit avoir opté pour le Mali, pour la paix et la reconstruction de tout ce qui a été détruit, selon lui-même, par des Maliens. Jimmy est de la tribu Chamanamasse dans la région de Gao. Lui et ses combattants ont participé à la sécurisation de leur zone, sans un coup de feu. Les combattants du Fpa, selon lui, sont toujours sur place. Ils attendaient avec impatience la journée du 15 mai 2015. Malheureusement, ce fut une déception puisque le Front populaire de l’Azawad, dont le secrétaire général était pourtant dans la salle, n’a pas signé l’accord. Au grand désarroi des combattants.

Selon nos informations, le Fpa est en train de gérer les conséquences de cette situation. Il semblerait que des combattants soient sur le point de quitter le Fpa. Jimmy, le patron du Fpa, aurait souhaité éviter cette situation car il dit s’inscrire dans l’accompagnement de la paix et de la reconstruction nationale. Il marque le terrain dans les démarches pour la paix et la sécurisation de la zone de Gao. D’ailleurs, le Fpa a participé à l’élaboration de l’accord. Il s’était associé au Hcua dans le cadre de l’accord de Ouagadougou pour aboutir à l’élection présidentielle au Mali.

D’après le secrétaire général du Fpa, son Front est resté en contact avec le Mnla, le Maa et le Hcua jusqu’à obtenir l’accord de Ouagadougou. C’est après Alger 4 que le Fpa a quitté la Cma pour préserver les intérêts de la population, tendre la main aux autorités maliennes et à la communauté internationale, à commencer par le chef de file de la médiation, l’Algérie. «C’est vrai que nous n’avons pas signé l’accord mais le Fpa est né avant tous ceux qui ont signé l’accord. Il est né après la déclaration de l’indépendance de l’Azawad par le Mnla. Nous avons toujours fait comprendre que nous sommes un mouvement populaire qui va vers la paix, l’intégrité territoriale du Mali, un mouvement disponible à aider son pays pour trouver une solution à la crise», explique Jimmy.

À la question de savoir si la non-signature par le Fpa aura des conséquences, voici sa réponse : «On risque de se faire évaporer par les autres parce qu’ils vont guetter nos combattants, après tout ce que nous avons fait sur le terrain. On se demande pourquoi ils nous ont fait ça ? Pourquoi à nous et pas aux autres ?». Néanmoins, Le Fpa se dit disponible à aider les autorités maliennes à aller vers la paix et affirme déplorer toute tentative visant à l’écarter ou minimiser.

«Nous allons continuer dans le processus de paix. Nous allons tout faire pour aller vers la paix. Nous sommes prêts à signer. C’est pourquoi nous sommes là, il y a six mois. Nous ne voyons pas l’importance des multiples signatures, parce que le noyau même qui doit signer n’a pas encore signé. Ce que nous devrions faire, c’est de nous regrouper pour orienter la Cma ; pour lui faire comprendre que tout le monde a besoin d’elle ; que tout le monde lui dit de revenir à la raison pour construire notre pays avec tous. Nous sommes en train de nous démarrer pour bâtir quelque chose de réelle», ajoute l’ex-rebelle.

En tout cas, le Fpa dit n’avoir jamais raté une seule rencontre dans l’élaboration de l’accord. Contrairement aux autres chefs rebelles du Hcua, du Maa et Mnla, qui ont posé des conditions à leur adhésion au processus de paix.

Kassim TRAORE

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Nous ne pouvons plus vivre avec des traitres quelque soit la réconciliation

    Ils sont haï de tous les MALIENS et se sont des gens à écraser .

  2. Du n’importe quoi C’est seulement au Mali qu’ont caressent les poils des bandits. Qu’el sort la France a réservé aux indépendantistes corses?

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