A propos du Nord-Mali – Les femmes confessent : ce que Kaddafi nous a toujours recommandé""

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"Le Guide ne nous a jamais formées dans le sens du mal et de la guerre. Au contraire, il a toujours prêché la paix et la sécurité. Plus qu’un simple leader de la Libye, Kaddafi est un modèle et un exemple".

Les femmes de la communauté touareg et arabe du Mali entonnent ce refrain comme dans un coeur pour s’insurger contre l’article de notre confrère algérien, le quotidien "Eh Chouck" qui accuse le Guide de la révolution libyenne de vouloir déstabiliser le Nord-Mali et l’ensemble de la bande saharienne de l’Afrique dans l’objectif lointain de former un Etat du Sahara. Le septentrion malien regorge d’associations de femmes qui oeuvrent globalement dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement. La situation actuelle au nord du Mali est telle qu’elles sont systématiquement impliquées dans la gestion de la crise.

De ce fait, ces femmes ont eu, à un moment ou à un autre, des contacts avec le Guide Libyen, Mohammar Kaddafi, avec qui elles partagent la même ambition : sécuriser le Sahara par le développement intégral. Nous avons rencontré deux membres de ces associations : Hadiza Walet Waickfa, présidente de l’association Tahanint de Gao et Fadimata Walet Oumar de l’association Tartit N’Chetma de Tombouctou. La première a rencontré Kaddafi plusieurs fois depuis 1997 et la deuxième une fois en septembre dernier. Toutes deux conviennent d’une chose : "Kaddafi est un homme sincère. Il veut un Mali uni". Nos interlocutrices témoignent ainsi en réaction à l’article du quotidien algérien "Eh Chouck" qui accuse le Guide libyen de vouloir créer l’insécurité sur les frontières algériennes, diviser les touaregs et appeler ceux-ci à adhérer à son projet du Grand Sahara. Fadimata et Hadiza qui ont connu l’homme se portent en faux contre ces allégations et décrivent Kaddafi comme un rassembleur, un bienfaiteur et un apôtre de la paix. Elles l’ont rencontré en septembre 2006, donc après les événements du 23 mai à Kidal, en compagnie d’une quinzaine de représentantes d’autres associations du Nord – Mali.

Ce jour, elles étaient, disent-elles, en présence d’un homme profondément choqué par ce qui s’était passé à Kidal et Ménaka et qui compromettait tout ce qu’il avait envisagé dans le cadre du développement de cette partie du Mali. Le Guide avait même menacé de se retirer du Nord, mais ses interlocutrices ont dû l’implorer, en larmes, pour qu’il promette de revoir sa décision. Témoignage de Fadimata Walet Oumar : "nous les femmes avons été reçues plusieurs fois avec les plus grands honneurs par notre père Mohammar Kaddafi. Lors de notre dernière rencontre, en septembre 2006, sa première parole fut la paix. Puis, il nous a dit qu’il était venu au Mali pour contribuer au développement du Nord et de l’ensemble du pays. Mais malheureusement, il y a eu les attaques de Kidal et Ménaka contre toute imagination de sa part. Nous lui avons répondu avoir été également surprises par ces événements survenus au moment où toutes les populations du Nord reprenaient espoir dans le cadre de la paix et du développement. Nous nous sommes démarquées des insurgés du 23 mai qui ne sont qu’une petite portion d’hommes qui ont agi dans leur intérêt personnel. Mais le Guide était fâché contre tous les touaregs. Nous avons pleuré à chaudes larmes pour le faire fléchir car, nous les femmes et les enfants, nous avons été victimes d’une situation dont nous ignorons tout et que nous ne cautionnons pas.

Kaddafi a enfin accepté avant de nous réaffirmer que son objectif, c’est de nous aider afin que le Mali se stabilise pour que les nombreux touaregs du pays en Libye ou ailleurs puissent regagner leur bercail". Tout pour rassembler Quant à Hadiza Walet Waickfa qui a tissé presqu’une histoire d’amour et de raison avec le Guide libyen depuis 1997, elle confirme tous les qualificatifs qu’on donne à Kaddafi : un grand homme, père de l’Union africaine plein de sagesse et de pitié, un homme de bon coeur, qui n’a de souci que d’instaurer la paix et la sécurité dans le Sahara. Selon elle, le projet du Grand Sahara du Guide, ne vise ni plus ni moins qu’à stabiliser la zone à l’instar du Sahel. C’est pourquoi, il a initié un programme spécial qui englobe tous les aspects du développement dans les domaines de l’économie, de la santé, de l’éducation, de l’eau potable. Hadiza se dit particulièrement consternée par la diffamation du journal "Eh Chouck" qui accuse Kaddafi, le rassembleur, de vouloir semer le trouble dans la bande saharienne. "Je n’aime pas Eh Chouck et je suis contente de la justice algérienne qui a fermé le journal et condamné l’auteur de l’article et son complice", a dit Hadiza avant de poursuivre : "la vision du Guide la Révolution libyenne n’est pas de créer l’insécurité et la division de ses voisins. Au contraire, il met tout en oeuvre pour rassembler les peuples africains.

Au Mali, il implante la télévision nationale et des banques, finance la construction de la Cité administrative. Grâce à lui, le fleuve traversera bientôt Tombouctou, la cité des 333 Saints". Elle est convaincue que Kaddafi a raison quand il dit que les femmes et les enfants ne peuvent se développer sans la paix ; les femmes ne peuvent être valorisées tant que la sérénité n’existe pas en Afrique. Hadiza et Fadimata étaient au Maouloud d’avril 2006 à Tombouctou avec leur "père", le Guide. A l’occasion, Kaddafi a sensibilisé les 5 000 invités venus du monde entier sur la nécessité d’établir la paix et la sécurité dans le Grand Sahara et dans l’Afrique toute entière. Il a invité à lutter contre la circulation des armes, la fraude, le trafic des enfants, l’intégrisme islamique etc. Toutes choses qui font dire à nos interlocutrices que les allégations d’Eh Chouck relèvent de l’intoxication et de la désinformation dont les ficelles sont tirées par les ennemis du Guide. Bref, Hadiza et Fadimata en appellent aux personnes de bonne volonté du Mali et d’ailleurs à soutenir les idéaux du Guide de la Révolution Mohammar Kaddafi dans le cadre de la sécurité, de la paix et du développement en Afrique.

Sékou Tamboura

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