A propos des groupes armés dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal : La position de la France est claire

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François Hollande répond aux questions de RFI, France 24 et TV5 Monde. RFI
François Hollande répond aux questions de RFI, France 24 et TV5 Monde.
RFI

Très amer, le président IBK, au cours d’un entretien qu’il a accordé à certains médias français le 7 décembre dernier accusait la Communauté internationale d’obliger le Mali à négocier sur son sol avec des groupes qui ont pris des armes contre l’Etat.

 

 

La réponse du président Français François Hollande au constat de IBK est claire et sans ambigüité.

«Le MNLA, groupe qui à un moment prétendu à l’indépendance du Nord-Mali, a été un auxiliaire pour la reconquête. Mais la situation aujourd’hui suppose que tous les groupes, mêmes ceux qui ont participé aux combats contre les terroristes, doivent déposer les armes et rentrer en politique», a déclaré François Hollande.

 

 

«La France dit qu’il est nécessaire de dialoguer, mais que le dialogue se fait sans les armes. Les seules autorités légitimes à utiliser la force, ce sont les Maliens et le président malien», a-t-il souligné.

 

 

La France avait été récemment épinglée par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui l’avait accusé à mots couverts de passivité, voire de naïveté à l’égard de la rébellion touareg.

 

 

Dans un entretien accordé au journal “Le Monde”, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, s’en est pris à la «communauté internationale», accusée d’obliger le Mali «à négocier sur son sol avec des gens qui ont pris des armes contre l’État».

 

 

Ces propos font allusion à la situation dans la ville de Kidal, et visent implicitement la France.

IBK faisait référence à la situation de Kidal, qui échappe toujours au contrôle de l’Etat malien. Fief de la rébellion touareg du MNLA, Kidal est aujourd’hui une zone de non droit, en proie à l’anarchie et aux rivalités de groupes armés, en dépit de la présence de quelque 350 soldats français et environ 200 militaires de la Minusma.

 

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, lui a aussi répondu en affirmant que «C’est aux Maliens et singulièrement au président IBK d’agir. La France ne soutient aucun groupe.»

 

 

Jean-Yves le Drian ajoutera que, “Nous n’avons qu’un seul partenaire au Mali, c’est le président IBK. Il y a un peu d’irritation dans cette région de Kidal. Il ne faut pas, non plus, focaliser tout le Mali à Kidal. Il y a Kidal : 40 000 habitants, certes zone de passage, zone souvent de conflits depuis 50 ans. Et il y a le reste du Mali 15 millions d’habitants. Donc, relativisons les choses et manifestons notre total soutien au président IBK dans sa volonté de réconciliation. Il faut réconcilier. C’est indispensable. Et Je suis convaincu que le président du Mali fait les gestes nécessaires. Il a déjà commencé à le faire.”

 

 

Notons que craignant les représailles de l’armée malienne contre les populations touareg, Paris n’a jamais facilité le retour à Kidal des troupes de Bamako, dont 200 éléments restent toujours cantonnés dans la zone.

 

 

A souligner que depuis l’arrivée à Kidal des troupes françaises fin janvier 2013, et la réinstallation du MNLA dans cette ville, Paris a constamment esquivé les critiques ou interrogations sur ses liens ou sa passivité supposée vis-à-vis de la rébellion touareg.

 

 

Les rebelles touaregs avaient lutté, aux côtés des islamistes armés, contre l’armée malienne, s’emparant des deux tiers nord du Mali. Ils avaient ensuite été évincés par leurs anciens alliés, avant de revenir à Kidal à la faveur de l’intervention française.

 

 

Espérons que ces discours se traduisent (dans un proche avenir) par des actes qui permettront aux autorités administratives et aux forces armées maliennes de vaquer librement à leurs missions régaliennes de défense de l’intégrité territoriale du pays sur toute l’étendue du territoire national.

 

 

Dieudonné Tembely

 

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4 COMMENTAIRES

  1. “Craignant les représailles de l’armée malienne contre les populations touareg”, faux argument dans la mesure ou les touaregs n’habitent pas seulement que Kidal, ils sont un peu partout au Mali et vivent en harmonie avec les autres communautés du pays. A regarder de près sur les 40.000 habitants de Kidal seuls les 1/3 sont TOUAREGS et encore c’est moins de 10% de ce tiers qui est entrain de provoquer ce chaos dans un but inavouable qui n’a rien a voir avec l’intérêt de la population malienne touareg. Comme l’a si bien dit le Président Nigérien, le MNLA doit être éradiqué et point barre, tout le reste est tergiversation.

  2. This means France will not bring peace back in Mali, and that Malian army have green light to kill tuareg. France can’t see that it has been two years tuareg refugees suffered, they couldn’t send their children to school. They also afraid of Malian army, and can’t come back to Mali without any guaranty. Everyone thought now that the world knows what is going in Mali since 53 years there will peace forever. France are just like Algerian who were pretending for years to bring back peace in Mali, but there were only lies. That time tuareg didn’t ask for nothing except to live in their country. Think of your own country people are equal, but in Mali you French are starving tuareg refugees. Their children live in such terrible condition famine and sickness. The South is sending criminals to prison because they killed innocents. However, there is no justice tuareg civilians. What consist your intervention France in Mali? When there is peace for some people, and nothing for the other people

    • TRADUIT
      “Cela veut dire la France ne rapportera pas paix dans Mali, et cette armée du Malien a feu vert pour tuer tuareg. La France ne peut pas voir qu’il a été réfugiés du tuareg de deux années soufferts, ils ne pourraient pas envoyer leurs enfants à école. Ils aussi effrayé d’armée Malien, et ne peut pas revenir à Mali sans tout garant. Tout le monde pensait maintenant que le monde sait ce qui entre là dans Mali depuis 53 années veuillez la paix à jamais. La France est juste comme Algérien qui prétendait pour les années pour rapporter la paix dans Mali, mais il y avait seulement mensonges. Ces tuareg du temps n’ont pas demandé rien exceptez pour habiter dans leur pays. Pensez à vos propres gens de pays est égal, mais dans Mali vous français sont des réfugiés du tuareg affamés. Leurs enfants vivent dans telle famine de la condition terrible et maladie. Le Sud envoie des criminels à prison parce qu’ils ont tué des innocents. Cependant, il n’y a pas de civils du tuareg de la justice. “

  3. vraiment je viens de comprendre qu’il étais neçessaire de trouvé un président élu par

    le peuple;que Dieu dirige a leur engagement!

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