A propos de la question touareg : Quand certains media français étalent leur ignorance crasse

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 On a beaucoup parlé, par le passé, de l’arrogance, de l’inculture et du manque d’intérêt pour le reste du monde des journalistes américains. A y regarder de près, et à la lumière de la crise malienne, l’on pourrait affirmer, sans risque de se tromper, qu’ils ne sont pas seuls dans cette posture.

Un Touareg au nord du Mali en 2006 © AFP/Archives Georges Gobet

En effet, à propos de la question touareg et la crise malienne, certains media français, et non des moindres, ont largement étalé leur ignorance crasse. D’abord, dans l’une de ses récentes éditions, c’est le très sérieux quotidien français «Le Monde» qui soutenait «les trois plaies du Mali sont l’effondrement de l’Etat, l’occupation du Septentrion par les narcotrafiquants et les jihadistes et… la discrimination à l’égard des Touaregs».

Si, dans les deux premières affirmations, on peut effectivement déceler des parts de vérité, s’agissant du dernier point, le célèbre quotidien a tout faux. Non seulement il n’y a pas d’ostracisme anti-Touareg au Mali, mieux, cette communauté, en sa qualité de minorité nationale, a plutôt bénéficié d’une discrimination positive. Avec les Accords d’Alger, qui ont sanctionné la rébellion du début des années 90, ce sont des centaines d’ex-combattants Touaregs qui ont étés intégrés dans l’armée malienne, souvent avec des grades sans aucune mesure avec leurs compétences ou leur formation.

D’autres, des centaines, ont été versés dans la fonction publique, sans diplôme, la plupart du temps. Malgré ces avantages, fruit du sacrifice de tout un peuple, au nom de la concorde et de la réconciliation nationale, près d’un millier de Touaregs intégrés ont déserté l’armée nationale pour  rejoindre les rangs de la rébellion à la faveur des derniers événements.

Autre exemple: au cours de l’émission «Internationales» du dimanche 3 février dernier de RFI et TV5, dont l’invité n’était autre que le Président du Niger, Mahamadou Issoufou, quand celui-ci, répondant à une question posée par une journaliste de RFI, confirmait que le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, était un Touareg, la journaliste de suggérer que le Mali devrait s’inspirer du Niger, à travers cet exemple d’intégration à un niveau élevé.

C’est tout simplement méconnaître que, sur ce terrain, le Mali a précédé le Niger. Car le premier acte de l’ancien Président Amadou Toumani Touré, lors de son premier mandat, fut de nommer en 2002 un Premier ministre Touareg, en la personne de Mohamed Ag Hamani. Ce dernier, au demeurant, a eu à assumer de hautes charges sous la IIème République, avec Moussa Traoré à la barre. L’ancien dictateur poussera même le jeu jusqu’à intégrer des Touaregs dans le saint des saints d l’époque, le BEC (Bureau Exécutif Central) , l’instance du parti unique, l’UDPM, qui était au-dessus de toutes les institutions.

Etait également membre de droit du BEC, en sa qualité de Secrétaire Général de l’UNJM (Union Nationale des Jeunes du Mali) Baye Ag Mohamed, autre Touareg bon teint. Celui-ci avait même la sulfureuse réputation d’être un «casseur» de 4X4. Combien de Nissan Patrol, à l’époque le nec plus ultra au Mali, a-t-il usés en si peu de temps?

Le cas de Mohamed Ag Hamani n’est pas une exception confirmant la règle. Loin s’en faut. En effet, malgré leur infériorité numérique, les Touaregs sont bien visibles dans les hautes sphères de la politique et de l’administration au Mali. Ils ont toujours été associés, sous pratiquement tous les régimes et à tous les niveaux, à la gestion de la cité au Mali: gouvernements, cabinets ministériels, services centraux Assemblée nationale, Haut Conseil des Collectivités, gestion de projets…

Peut-être que les Assarid Ag Imbarcawane, Oumarou Ag Ibrahim, Mohamed Ag Erlaf et autre Mohamed Ag Sidalamine devraient se fendre d’une tribune dans la presse française pour apporter la bonne information et mieux éclairer la lanterne de l’opinion publique française et européenne. Car certains media français ont vite  fait le choix de la  facilité, en se laissant abreuver à la source de la propagande du MNLA. Au lieu de faire des investigations sur le terrain et de recouper les informations, démarche certes plus difficile mais qui serait tout à leur honneur. Loin de nous l’intention  de donner des leçons de journalisme à nos amis et non moins confrères français, mais notre déontologie ne nous commande-t-elle pas à tous de respecter cette règle d’or: les faits sont sacrés, les commentaires sont libres?

Comme l’a souligné, à juste titre, le Président nigérien, minoritaire, le MNLA ne peut nullement représenter le peuple Touareg – de qui en a-t-il reçu mandat? Car les Ifoghas ne  sont pas les seuls Touaregs du Mali. Il y a aussi les Imrads, les Iullemeden, les Chemnamas, les Kel Adagh, les Daoussak…. dont l’écrasante majorité est sans reproche. Le Président Mahamadou  Issoufou est même allé jusqu’à affirmer que les éléments du MNLA doivent être désarmés et qu’au demeurant Paris a commis une erreur en se gardant de le faire.

Pour notre part, ce serait commettre une grave erreur qu’aider à l’émergence d’une catégorie de super citoyens, ayant tous les droits, face aux autres, des citoyens de seconde zone qui n’ont aucun droit. Il ne fait aucun doute que Paris veut utiliser les éléments du MNLA à cause de leur supposée connaissance du terrain – les massifs des Ifoghas – pour libérer les sept otages français qui y seraient probablement détenus, l’autre volet de l’Opération Serval. Tant mieux si le MNLA peut être d’un secours ici.

Mais, pour que son action, dont le monde entier a salué le caractère salutaire, ne soit pas entachée, la France doit se faire forte d’aider à résoudre l’équation MNLA avant qu’elle ne se transforme en quadrature du cercle. Le fin mot de l’affaire,  c’est que nous sommes devant un problème de démobilisation, dans le meilleur des cas  et, dans le pire, en face d’éléments endurcis dans la délinquance. Passe encore le trafic de carburant, de pâtes alimentaires, de couscous arabe et de biens d’équipement, comme les congélateurs entre l’Algérie et le Septentrion malien. S’y ajoutent le faux-monnayage, le trafic d’armes de drogues.

La France rendrait un signalé service au Mali en l’aidant à désarmer ces délinquants et à les reconvertir dans des activités saines de développement. Des opportunités existent pour ce faire. L’on pourrait, à titre d’exemple, ouvrir de grands chantiers dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage, en exploitant les immenses réserves en eaux souterraines fossiles des bassins de Tamesna et de Lullemeden au profit des populations. Ceux d’entre eux qui ont du sang sur les mains devront payer pour leurs crimes.

Yaya Sidibé

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21 COMMENTAIRES

  1. les membres de MNLA n’ont qu’à se lever et aller travailler que d’attendre qu’on les entretient.
    vive le Mali.

    • Je suis ecoeuré du silence coupable de nos dirigeants et hommes politiques. Cette guerre ne peut pas expliquer l’abandon de la scene médiatique au seul mnla. Il y a des centaines de chaines de télé et de radios à travers le monde, qu’ils y aillent; qu’ils disent la vérité au reste du monde, qu’ils demandent (avec preuves) de passer sur France24 et RFI pour dire la vérité.
      Qu’ils disent au reste du monde que les touaregs sont minoritaires même au nord du Mali.
      Qu’ils disent au reste du monde que le mnla n’est pas représentatifs des touaregs.
      Qu’ils disent au reste du monde que la majorité de cette minorité touareg ne partage pas les demandes des traitres du mnla.
      Qu’ils disent au reste du monde les sacrifices que le peuple malien tout entier a fait pour intégrer cette minorité malienne dans la société malienne.
      Qu’ils parlent des différents accords signés à Alger et à Tamanrasset avec les précédentes rebellions, qu’ils en diffusent les copies.
      Qu’ils rappellent le massacre d’AGUELHOK

  2. L’intégration de quelques centaines de touareg dans un appareil étatique et militaire corrompu n’est en rien une preuve de l’absence d’ostracisme envers le reste.

    Ce même article du Monde dénonce la façon de gouverner qu’a eu ATT, en employant ses potentiels opposants pour éviter d’avoir à satisfaire les revendications populaires qu’ils auraient pu porter.
    C’est le cas de Mohamed Ag Hamani, qui à ce titre ne représente pas pas une règle applicable à tous.
    S’il en était autrement, l’Europe n’aurait pas besoin de venir soutenir les nouveaux plans de développement que vous demandez, ils auraient déjà été initiés par les bureaucrates touareg.

    • Et la négociation avec le MNLA ne signifiera évidemment pas que certains auront tous les droits, ou que le reste de la population n’en aura plus aucun. Cela signifiera seulement que la démobilisation pourra s’opérer sans relancer un mouvement de guérilla et alourdir sans utilité le bilan de cette guerre. Les opérations contre le MUJAO et les autres seront facilitées et auront lieu plus rapidement, ce qui permettra de tenir de nouvelles élections démocratiques plus tôt, et ainsi de permettre aux touareg de défendre leurs intérêts par de vrais représentants. Le développement économique aidé (comme promis) par l’Europe pourra alors être plus efficace.

      L’alternative n’est pas de punir “ceux qui ont du sang sur les mains”, mais de les pousser (avec d’autres) à en ajouter, et de priver les touareg d’une représentation légitime et les maliens en géneral d’une fin rapide de la crise.

  3. la presse connait mieux cette question que toi Sidibé, mais l’adage dit: “celui qui refuse de voir le ciel, personne ne pourra le montrer le ciel”, mon cher trouver les moyens d’informer l’opinion internationale comme l’as fait ces bandits: sortez les statistiques,

  4. C’est sur les réseaux sociaux, les blogs et les forums des médias internationnaux qu’il faut orchestrer la riposte médiatique.
    Ainsi, cet article aurait très bien pu être publié sur le site du Monde en réponse à l’article, incriminé.
    Vous n’y êtes pas assez présents ! ce n’est pourtant pas très compliqué…

  5. Chahana, d’accord avec toi sur bcp de points. Mais, c’est à l’Etat malien de se donner les moyens de promouvoir ses valeurs. L’apport ou la contribution des citoyens individuellement pris ne doit venir qu’en sus de l’action de communication de l’Etat. Les autorités du Mali ne vendent pas suffisamment le Mali à l’étranger. Il font preuve de trop de scrupule et de fausse modestie face à des médias friands de sensationnel et pareusseux.

  6. “la France doit se faire forte d’aider à résoudre l’équation MNLA”…
    La france n’est pas là pour résoudre des problèmes Malino-Maliens! Les rebellions touaregs sont un problème malien recurrent depuis Modibo keita, et à ce titre, c’est au Mali et au Mali seul, de traiter ce problème…
    Fait-elle appel à qui que ce soit pour traiter son problème Corse ou Basque?
    En tant que puissance internationale, elle peut faire moins que prêcher le dialogue, c’est son rôle, même si nous,ça nous révolte.
    “La France rendrait un signalé service au Mali en l’aidant à désarmer ces délinquants et à les reconvertir dans des activités saines de développement.” Ils ne sont pas là POUR CA! Ils sont là pour libérer le pays des narco-terroristes (et la mission et suffisamment lourde!) ils ne sont pas là pour gérer A NOTRE PLACE nos problèmes internes, fût-ce NOTRE problème touareg! On ne peut crier à longueur d’année à la non ingérence et à la non colonisation, et en même tps tout attendre des autres!

    • S’ils ne sont là pour le problème Touareg, qu’ils ne contribuent pas alors à renforcer les racines du problème. Qu’ils ne nous obligent pas au dialogue, ni à la guerre d’ailleurs. Simplement qu’ils restent sans avis ni pub sur ce problème.

  7. Yaya, vous a donné une amorce de solution a cette confusion mais vous êtes loin de Trouver la bonne demarche.
    L’Etat je le Disais à travers ses Representations diplomatiques,les autres acteurs de Media Doivent s’approprié ce “probleme Touareg” qui n’en est un; mieux faire comprendre au Monde qu’il n’y a aucune discrimination a l’egard des Touareg. Les Touareg eux memes ne le denonce jamais en temps de paix que quand un des leurs prend les Armes!
    Pour Ce qui est des europeens d’aujourdhui, ils n’ont plus la connaissance et la clairevoyance de leurs ainés d’il ya 30-40ans sur la société Africaine. Il ya Bien des specialistes de l’Afrique(CNRS),mais cerains d’IRIS et autres ne voyent pas audelà du bout deleur Nez et Pire sont les Journalistes de leur media qui ne connaissent pas la Geographie de leur Commune!
    Conseillers diplomatiques reveillez-vous pour le Mali!

  8. Dionkounda même est farfelu, car je crois que même si tu mets des farfeulus au monde, tu es obligé de les couvrir.C’est la même erreur commise par ATT qui au lieu de perfectionner ces mouvements Gandakoye er Ganda-Izo, a préferé les détruire au profil des milices arabes à Tombouctou et voici le résultat.

  9. Bien dit! Le peuple malien a besoin de faire connaitre son opinion et surtout toute la vérité sur les évenements actuels, et pour cela, on n’a besoin de jounalistes compétents, de dirigeants et particulièrement ceux du nord, d’intellectuels Malien pour informer le monde entier sur la réalité concernant le Mnla mais de toute la situation du nord du Mali.

  10. A l’endroit de ceux qui veulent finir rapidement cette guerre avec des renseignements pertinents sur les mouvements des bandits armés, organiser des élections crédibles, enfin aider au développement du septentrion malien, LES REPRESENTANTS VALABLES DES COMMUNAUTES SONT LES MOUVEMENTS TOUAREGS PACIFIQUES avec lesquels il faudrait assurément dialoguer ainsi que les autres communautés pour construire le pays (COREN, COREK, DIVERSES ASSOCIATIONS DE DEVELOPPEMENT TOUAREGS ET SURTOUT LES CHEFS DE FRACTION ET LEURS CONSEILLERS). LES FRANÇAIS ET LA MISMA A KIDAL, AU LIEU D’UTILISER LE MNLA COMME SOURCES DE RENSEIGNEMENT, DEVRAIENT PLUTOT SE FOCALISER SUR CES CHEFS DE FRACTIONS ET LEURS CONSEILLERS (sauf ceux qui se disent membres du MNLA bien sûr). C’est vrai que cela a un arrière goût de subtile vengeance de voir le traître et criminel MNLA sembler s’écharper avec ses anciens alliés. Mais, il est plus que dangereux et naïf d’utiliser les renseignements fournis par un criminel. Cette tactique de retournement du MNLA et LES NEGOCIATIONS AVEC LES BANDITS ARMES DEPUIS 1990 N’ONT SERVI QU’A JETER L’ENSEMBLE DES COMMUNAUTES DU NORD MALI SUR LA ROUTE DE L’EXIL, DE LA HONTE ET DE LA MORT. CAR LE MNLA N’A QU’UNE ET UNE SEULE TACTIQUE : SE FAIRE ENTENDRE PAR SON POUVOIR DE NUISANCE. Comme Le SADIQUE/COPLAN/MP62 OU 402. Comme Charlie Hebdo. Comme Salman Rushdie. Comme les tueurs en série. La seule différence se limite aux moyens armés ou non armés utilisés par les uns ou les autres…Le comportement du MNLA, c’est ce qu’on appelle en sonray ‘’Hawibènè’’ en bambara ‘’Molobali, Honron Kolo’’, des individus sans honneur et sans dignité. Vous invitez des étrangers pour attaquer votre propre pays, ces derniers vous chassent de votre pays, votre pays appelle à l’aide étrangère pour chasser ces étrangers, et vous revenez tout calmement hisser vos drapeaux dans une ville qui vient d’être libérée par le pays. Mais il revient :
    – aux nordistes et à l’Etat malien de poursuivre la communication aux niveaux national, sous-régional et international sur la vraie nature du MNLA,
    – et à l’armée de se préparer pour pourchasser leurs membres armés,
    – à la justice de poursuivre leurs leaders au niveau national, international et en émettant des mandats d’arrêt internationaux.
    L’urgence est d’organiser des rencontres intercommunautaires sous haute sécurité des chefs de fractions et de villages : une rencontre par région pour désigner leurs représentants à une vaste rencontre nationale à Bamako. Ces rencontres auront 4 objectifs majeurs :
    1. mettre en place et pérenniser un système de renseignement de l’armée /gendarmerie /police en milieu nomade surtout où se déplacent la majorité des terroristes (en ne confondant pas renseignement et délation) : retour de l’administration, rencontres régulières lors des foires hebdomadaires, convocations des chefs de fraction par l’administration, tournées aériennes et terrestres de troupes solidement armées en milieu nomade pour rassurer les nomades livrés aux représailles des terroristes, mise en place d’un système pérenne de brigades d’autodéfense encadrées par l’armée dans le maximum de villages et de villes de la ligne de front, etc. ;
    2. lancer un vaste programme de communication sur la vraie nature du banditisme armé tant au niveau national, sous-régional qu’international, en dénonçant leur tactique de nuisance tant sur le plan communicationnel que sur le plan du développement ;
    3. proposer un plan de relance des chantiers démarrés et interrompus par l’insécurité : Route de Niono-Tombouctou, route Bourem-Kidal, barrage de Taoussa, etc. ;
    4. lancer de vrais projets d’emploi des jeunes en s’inspirant de la quasi généralité des expériences/échecs du passé : des projets mal identifiés, mal montés, mal gérés, sous-financés notamment, et mal suivis.

  11. C’est dommage. Il fallait croiser les doigts pour que les deux premiers fussent faux et le dernier soit vrai. Il faut faire face à la réalité, car si vous vous défendez de toute discrimination, les touaregs eux affichent à la face du monde qu’ils ne veulent pas d’une autorité de noirs. C’est clair. Accepter à demi la réalité de l’effondrement de l’Etat à cause du manque de vision d’hommes médiocres et apatrides ou la présence de narcotrafiquants, avec des ramifications jusqu’à Koulouba sont des raisons qui militent pour la division du territoire bien plus que le fait naturel et banal de discrimination. Les deux premiers signifient que le pays est en faillite et que le monde désespère de notre capacité à jouer notre rôle dans la lutte contre le banditisme et la grande criminalité au Nord, source d’approvisionnement des occidentaux en drogue et clandestins. Par ailleurs, intégrer des centaines d’ex-combattants Touaregs dans l’armée …avec des grades sans aucune mesure avec leurs compétences ou leur formation ou verser des centaines dans la fonction publique, sans diplôme, ne relèvent pas de la bonne foi ou du sérieux des pouvoirs publics, c’est de la corruption, du népotisme, du manque de vision, bref, exactement la raison de l’effondrement de l’Etat. ON NE PROUVE PAS SA GENEROSITE AVEC UN BUTIN DE VOL.
    Il ne s’agit de citer jusqu’à….les composantes de la société touarègue (Ifoghas, Imrads, Iullemeden, Chemnamas, Kel Adagh, Daoussak)…. « dont l’écrasante majorité est sans reproche ». Qu’en savez-vous ? Avez-vous un engagement écrit de leur part ? Les avez-vous vus ou entendus réfuter les thèses du MNLA ? NIMPORTE QUOI !

  12. Cousin, vous tentez d’approcher de la lumière. Mais vous restez encore trop naïf.
    Je suis l’auteur d’un article de blog sur Médiapart qui a été recommandé par plus de 1300 personnes.
    http://blogs.mediapart.fr/blog/yanick-toutain/120113/mali-francois-hollande-est-un-menteur-les-islamistes-sont-les-pantin
    Il a été envoyé par un lecteur à plus de 200 députés.
    Cet article a été dupliqué sur de nombreux sites.
    Il a fait le buzz dans les “élites” médiatiques en France.
    Probablement plus de 10 000.
    Croyez-vous que les médias français aient donné à leurs lecteurs le contenu des informations ?
    Maia non !!!!
    Les 4 principaux mensonges de François Hollande ne sont toujours pas donnés aux Français
    1° L’attaque MNLA-Ançar Eddine sur Aguel Hoc et la trahison de ATT qui coordonnait sur Thuraya l’invasion
    2° La révolution malienne de mars 2012 a voulu dégager le comploteur ATT
    3° Le blocage CEDEAO des armes voulu par la France pour les ifachistes
    4° Les appuis aux MNLA Ançar Eddine (Qatar USA …)

    • ATT qui coordonnait sur Thuraya l’invasion

      Bla bla bla si ATT pouvait coordoner quelque chose il serait encore president

  13. Excellent article…. La propoposiiion concernant les hauts cadres touaregs est à appuyer. Ils devraient parcourir tous les pays acteurs de la lutte antiterroriste et leur éclairer la lanterne sur le mouvement rebelle terroriste du MNLA. Il ne représente nulllement la majorité des touaregs du Mali et sa farce criminelle de déclaration d’indépendance de l’Azawad indigne tous les maliens et les amis du Mali qui connaissent la tolérance et la bonne entente dans laquelle ont vécu toutes les ethnies de notre pays avant la folle et malheureuse croisade entreprise par les mercenaires touaregs rentrés de Libye, auxquels se sont joints quelques contrebandiers et pillards de la zone. Ils sont responsables de ce conflit qui a ouvert la porte aux Fous de Dieu avec lesquels ils se sont aliés sans état d’âme. La France ne doit pas prôner la négociation. Ils doivent être désarmés et jugés et nous , maliens du Nord et du Sud, saurons recoudre notre tissu social, toutes ethnies confondues .

  14. Quelle belle analyse. Je me reconnais dans de tels propos. Il appartient à François Hollande de ne pas tomber dans les mêmes erreurs que son prédécesseur en Libye. Il ne servira à rien de venir au secours au Mali en laissant un groupe armé menaçant l’intégrité du territoire pour laquelle il a accouru à l’appel de son homologue malien.
    Par ailleurs, je suis déçu quand Dioncounda dit que les mouvements Ganda-izo et Gandakoye sont des mouvements farfelus. Ceux qui ont pris les armes ne sont pas farfelus, mais ce qui ont choisis la voix pacifique le sont. Je crois que le moment est venu pour asseoir touts les ressortissants du Nord autour d’une table et discuter en frère pour dégager les voies et moyens d’un développement du septentrion et partant établit ainsi la paix au Mali.

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