Tout se passe comme si l’on est en train de préparer l’opinion malienne à l’octroi d’un statut particulier à Kidal avec la bénédiction de la France. Une impression que ne peut dissiper la sortie du président de la Transition, Dioncounda Traoré à la faveur de la Conférence des donateurs sur le Mali qui vient de se tenir à Bruxelles.
A cette occasion, le président Dioncounda Traoré avait clairement laissé entendre qu’il n’était nullement question de négocier un quelconque statut particulier, autrement dit une autonomie pour la région de Kidal, tel le souhaitent les séparatistes du MNLA ? Il s’agit, de relever le président par intérim, de prendre en compte ces préoccupations autonomistes dans le cadre d’une décentralisation améliorée grâce à un transfert plus accru des compétences, de ressources et de responsabilités. Etant entendu que cette mesure s’appliquera à l’ensemble du territoire national et non à la seule région de Kidal. Seulement voilà : le président de la Transition s’est par le passé montré très souvent imprévisible et nous a tellement habitués à des volte-face de dernière minute que plus d’un Malien ne prend plus ses déclarations comme de l’argent comptant. D’autant qu’en plus des fanfaronnades du MNLA sous les hautes ailes protectrices de la France le mot d’ordre général à Kidal est la référence à Kidal comme on vient de la voir avec la création du Haut Conseil de l’Azawad sous l’égide du vieil Amenokal (chef chez les Touareg) Intalla Ag Attaher. Il est certainement à parier que les jeunes voyous du MNLA n’ont pas une idée précise de l’Azawad qui est une enclave située dans la 6e région entre Tombouctou et Araouane et dont ils veulent faire, coûte que coûte, leur République. Mais la symbolique comptant en la matière et à force d’incantations, ils espèrent faire de cette fantomatique République, qui les fait tant fantasmer, une réalité en mettant Bamako devant le fait accompli. Que les jeunes écervelés du MNLA s’adonnent à ce jeu passe encore, mais la chefferie traditionnelle, qui devrait se signaler par sa sagesse, entre dans cette danse insensée, est pour le moins, quelque peu troublant. L’intitulé même du Haut Conseil de l’Azawad procède d’une démarche vicieuse cherchant à imposer à tous ce concept fumeux de l’Azawad. Le Haut Conseil des Touareg serait une formule plus heureuse.
Et la France, notre sauveur providentiel, dans tout ça ? Jusque-là, face à cette situation préoccupante, elle a plutôt alterné silence assourdissant et déclarations creuses comme celle de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui martelait naguère que le MNLA doit être désarmé. Et pourtant ces bandits armés sont toujours en armes en train de faire le safari sur les rocailles de Kidal. Par quoi le MNLA tient Paris ? Les otages ? Les renseignements qu’ils sont censés fournir pour la bonne marche de l’opération Serval ? Ou autre chose ? L’on se perd en conjectures. Certains de ses hauts responsables, à l’image d’Algabass Ag intalla, ne sont-ils pas sous le coup de mandats d’arrêts nationaux et internationaux pour crimes de guerre ou trafique de drogues ou les deux à la fois ? Que faut-il négocier avec un criminel de guerre ou un trafiquant notoire de drogue ? Un peu de cohérence quand même. Faut-il faire passer par pertes et profits les crimes par eux commis comme le pillage des banques, la destruction d’édifices, les viols en groupes de femmes et de jeunes filles, les exécutions sommaires et les mutilations de soldats désarmés et à court de munitions, donc des prisonniers de guerre, à Aguelhock ? Un peu de cohérence quand même.
A ce rythme, c’est Yad Ag Ghaly qui a tout eu du Mali et qui, en retour, ne lui a fait que du mal, qui sera réhabilité et décoré. Au grand dam d’autres Touaregs comme le Colonel major El hadj Gamou dont le patriotisme n’a jamais été pris à défaut ? Comme Zeidan Ag Sidalamine, Assarid Ag Imbarcawane et Oumarou Ag Ibrahim et beaucoup d’autres encore qui ont choisi de rester-ce qui est tout à leur honneur-et qui sont visibles dans l’armée, la police, l’administration d’Etat, le commerce le monde des affaires.
En fait, les éléments représentent, en quelque sorte, la minorité de la communauté Touareg qui ont choisi de ne pas vivre à la sueur de leur front, comme tout bon Malien, en s’adonnant au culte du travail bien fait , mais plutôt de vivre éternellement comme à l’époque des razzias. En somme, des éléments qui ont refusé d’évoluer avec le temps. C’est justement en cela que le MNLA a tendance à constituer la quadrature du cercle à la résolution de la crise malienne. La France doit comprendre que ces éléments ne peuvent que constituer des forces de désordre qui n’ayant aucun projet politique.
Dans l’entendement de ces flibustiers, l’Azawad n’est rien de moins que ce vaste espace dans le septentrion malien où ils peuvent s’adonner, à l’abri de toute contrainte, à des activités illicites voire criminelles, des trafics, en tout genre. Des produits alimentaires à la drogue en passant l’électroménager, la cigarette. Les différents actes qu’ils ont posés rentrent dans cette logique. Il s’agit des actes de brigandage sur des commerçants arabes qui se sont vus spoliés par ces bandits armés. En représailles, les Arabes ont organisé une expédition sur la localité de Ber-région de Tombouctou. Il s’agit aussi des actes criminels perpétrés le 7 mars dernier sur de paisibles forains entre Bintagoungou et Tonka qui ont été spoliés de leurs biens et dont certains –une demi-douzaine-ont même été sauvagement assassinés par les hors-la-loi du MNLA.
C’est pour toutes ces raisons qu’un statut particulier ne doit pas être accordé à Kidal tel que réclamé par les bandits armés du MNLA. Des dissensions se seraient déjà faites jour à propos d’un éventuel rapprochement entre le MNLA et le Haut Conseil de l’Azawad. Des contradictions qui risque d’aller en s’amplifiant car la communauté Touareg n’est pas aussi monolithique qu’on le croit. Des querelles de leadership seront des facteurs permanents d’instabilité. Sans compter que-et c’est le plus grave-qu’une autonomie accordée à Kidal sur la base des exigences du MNLA créerait un précédent fâcheux à même de déclencher des forces centrifuges susceptibles de provoquer-que Dieu nous en préserve-la désintégration de la nation malienne, le but recherché par les bandits armés du MNLA. Pas de statut particulier, pas d’autonomie, pas de fédéralisme, telle doit être la ligne ferme de conduite à tenir dans le dossier de Kidal par les autorités maliennes. Comme déjà mentionné si Kidal doit avoir son autonomie, cela ne pourrait se réaliser que dans le cadre de la décentralisation qu’on peut améliorer, perfectionner comme on veut.
Yaya Sidibé
Aucun pays Occidental n’aurait accepte de negocier avec un groupe rebelle semblable sur son territoire.Cette rebellion aurait ete ecrasee depuis longtemps.Je suis d’accord avec Seydou Badyan que l’attitude des Francais et autres est purement raciste et en tant que responsible,je l’aurais rejete.Ces negociations ne produiront rien de
possible,en tout cas pas une paix durable.Le people Malien n’acceptera
jamais une partition du Mali et je crains qu’une guerre civile n’eclate et comme en France en 1940,un Chef Militaire ne veuille sauver l’unite du Pays.Pourtant ,ne cerait-ce la protection accordee au MNLA et ne serait-ce l’existence de ce Groupuscule insense,manquant toute credibilite,la paix est a l’horizon:les terrorists,les Jihadistes sont mis en deroute.Le Gouvernement doit
expliquer notre Constitution aux Forces Etrangeres:La Constitution du Mali n’autorise aucun Leader Malien a mettre son Blanc seing a la partition du pays.Seul le Corps Electoral Du Mali peut changer ce Texte .
Je dit grand merci a F. Holland et a toute la nation francaise pour leur secours lors de la prise de Konna et tout le reste de la mission servale, Cependant je voudrai signaler au president Djoncounda, a son gouvernement et a tous les leaders maliens aussi bien-qu’a leurs homologues francais que tout compromis avec le MNLA et le MIA par rapport a l’octtroie d’autonomie, ou un status particulier ne servira qu’a mettre les vies des populations africaines en danger. Le MNLA n’est qu’un poignet d’hommes egares par les touaregs maliens. Des criminels des grands chemins qui ont aide Ghadaffi a tuer les Libyens pour enfin voler tout un arsenal militaire de l’armee libyenne pour venir attaquer leurs propres parents au bercail. Une reconnaissance du MNLA n’aboutira qu’a diviser la communaute tamasheque et de surcroit la communaute malienne. Car nous sommes un people de Bambara, peulh, touareg, dogon, Soninke,malinke….Il faut savoir que toute la sous-region a la meme configuration demographiqu
Mr le President Traore, je reconnais que vous etes un homme plein de sagesse et de patience, mais la situation actuelle par rapport a Kidal devient de plus en plus preoccupante aux vues des maliens patriotes. L’armee malienne a ete invitee a Kidal quand vous avez rencontre les officiers francais et MISMA a votre residence pour des explications sur son absence a Kidal. Ces officiers vous ont bel et bien fait entendre que la voie de Kidal etait ouverte a toutes les armees. Seulement avec l’insuffisance d’effectif de l’AM et le sous-equipement, ils ne conseillaient pas son entrée a Kidal. Alors quand l’AM etait prete on vous aviez dit que la France voulait la cooperation avec le MNLA pour retrouver ses otages. Enfin les memes francais ont conclu que l’AM est une armee d’indisciplines, vue cela elle ne pourra pas entrer a Kidal. Malgre les exactions perpetuelles du MNLA a Kidal l’AM n’a toujours pas le droit et le devoir ‘daller proteger les citoyens maliens,
Cet homme est de l’inconnu
C’est dommage, la France que les maliens avait tant admiré, croyant qu’elle venait sauver le mali. Voici le vrai visage du colonisateur qui n’a jamais changé et qui ne changera pas. Il n’ y a pas de MNLA à Kidal c’est l’armée française qui l’occupe pour les besoins de la France pour la partition convenue. Des rumeurs circulent que c’est l’armée française qui empêche nos soldats de venir à Kidal. Il n’ y a pas de MNLA ils ont été chassés par tous les groupes armés et même par le MIA. Que nous veut la France faire une vrai colonisation maintenant. C’est dommage c’est méconnaître les maliens. Même si c’est dans cent ans les fils de ce pays vont récupérer cette nouvelle colonie que tu veut créer.Je serais mort mais des maliens seront là. Jonkis c’est ce pacte que tu as signé avec Yolande. Faite attention beaucoup de malien risquent de prendre la peau du mujao et de l’aqmi même s’ils ont horreur de ces gens là. Laisser notre patrie en paix c’est ce que Dieu vous demande.
debout partout debout, la Nation Mali est en danger.Il n’y aura pas d’indépendence à Kidal sinon que deviendront les autres ehtnies du Nord Mali, les autres Touareg non MNLA, les Songhoï,Peulh, BELLA,Arabes,BOzo, Bambara, DOGON et même les autres pays comme le Tchad(sacrifié en vain), le Niger,le Nigéria…..Mr LE président Dionkounda, réfléchissez beaucoup, car je pense que vous ne préferez pas passer le restant de vos jours en France dans un hotel.Le Mali doit valoir mieux pour vous que la France.
Avec un gouvernent et un président comme Dioncounda le reveil sera brutal pour les maliens. Comment un gouvernement qui se respecte peut émettre des mandats d’arrêts contre des grands criminels de l’histoire du Mali et parler en même temps de négociation avec gens sous prétexte qu’ils sont maliens? Nos prisons sont -elles remplies d’étrangers?
j’en peux plus c’est insupportable .
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