Dans notre livraison du vendredi dernier, nous avons évoqué l’organisation très prochaine de meetings et autres manifestations sur toute l’étendue du territoire national par le Bloc d’Intervention Pacifique et populaire pour la Réunification Entière du mali (BIPREM) pour dénoncer toute tentative de statut particulier, d’autonomie, d’indépendance ou de fédéralisme qui sera accordé aux groupes armés du nord du pays.
Dans cette édition, votre journal interpelle chaque malien dès aujourd’hui, où qu’il se trouve, à se lever ensemble pour barrer la route à ce complot international visant à diviser le pays pour des intérêts inavoués. L’heure est grave et chaque fils du pays où qu’il se trouve, est interpelé.
Après un constat d’échec de la classe politique en mal d’idées et se plait à divertir le peuple, force est de constater que l’heure est grave. Et pour cause, bien avant l’arrivée d’IBK à la présidence de la République, des voix se sont élevés pour tenter de galvaniser le peuple derrière son armée, en vain. Et un an après l’arrivée d’IBK, le constat est amer quant au rôle réel des partis politiques et de ce qu’on appelle la socialité civile dans les prises de grandes décisions.
Le régime IBK au pilori
Investi Président de la République du Mali, le 19 septembre 2013, le candidat Ibrahim Boubacar Kéïta, ne s’imaginait pas arriver à Koulouba et être aussitôt mis au pilori à cause de dossiers brûlants tels que : la crise des régions du nord, l’armée, les conditions des travailleurs, l’emploi des jeunes.
Accusé de mauvaise « gestion » par une Opposition dont la plupart des leaders trainent des casseroles et déclenchent une levée de boucliers sur les dossiers : l’avion présidentiel ; les achats d’armes pour les FAMA ; sa famille ; son gouvernement ; les pressions et autres coups sont permis, la suspension de fonds du FMI, de la Banque Mondiale, le moral des FAMA atteint après leur sortie forcée de Kidal le 21 mai dernier, force est de constater que le régime IBK, est au pilori. Pourtant, il a une majorité dite présidentielle qui est plutôt préoccupée par des postes et autres avantages. Le début de changement est en marche.
Faut-il croiser les bras ?
A en croire nos informations, la grève de l’UNTM, a sonné le glas sur le moral du Chef de l’Etat par rapport à son entourage direct.
De nos jours, les débats font rage et la majorité de maliens est déterminée à éviter au pays, un chaos, « car, une déstabilisation du régime élu par la majorité des maliens, provoquera des conséquences graves pour le pays et a bande sahélo saharienne en l’occurrence els algériens, Nigériens et Tchadiens », explique un spécialiste.
Une société civile moribonde
L’arrivée du candidat du RPM, un parti qui agonisait à la chute du régime ATT, a été éclatante n’eût été une synergie de la société civile composée de religieux, d’associations, d’ONG, d’ouvriers, de transporteurs et autres. Cet élan de solidarité qui a ébranlé la communauté internationale, qui ébahie par a marée humaine qui est sortie e jour du vote pour élire le candidat IBK, s’est mise au Garde à vous. En l’espace de douze mois, ce capital de confiance a pris du plomb dans l’aile suite à des erreurs de casting du nouveau locataire. Donc, ceci faisant, cette société civile dynamique, engagée, n’a pas été vue quand il s‘agissait de défendre valablement le dossier des régions du Nord. Pire, lorsque le 21 mai dernier, les FAMA ont été contraint à abandonner la ville de Kidal, cette société civile n’a été sentie, voir aperçu au devant pour dénoncer cet état de fait, mis à part les médias,
surtout privés.
Appel des hommes de médias et des acteurs sociaux
Aujourd’hui, elle est encore absente car, on ne la sent pas du tout pendant que l’Opposition aussi, fait pire en se bornant à tirer à boulets rouges sur le bilan du Président IBK, divertissant le peuple malien.
Aujourd’hui, des hommes de médias, en appelle à la mobilisation de tous pour sauver la Nation malienne qui est en danger.
Seule dans un élan de solidarité nationale, nous pouvons empêcher la réalisation de complot international. Et de sérieux doutes pèsent sur les vraies raisons de la présence de l’armée française et de la MINUSMA au Mali. En tout cas, ceux qui s‘étaient à l’époque opposer à cette arrivée massive sur notre sol, étaient traités d’apatrides. De nos jours, quand est-il ?
Pourtant, la France à travers son Président martèle venir s’acquitter d’une dette que nos grands parents et parents les ont légué.
En tout cas, l’heure est grave, mobilisons-nous comme nous savons le faire pour empêcher toute tentative d’autonomie, de fédéralisme, de statut particulier ou d’indépendance.
Bokari Dicko