L’envoi d’une force africaine au Mali se fait attendre. Le Conseil de sécurité a demandé de nouvelles précisions avant de donner son feu vert lors d’une réunion avec la Cédéao et l’Union Africaine, mercredi 8 août 2012, à New York. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est inquiété d’une situation qui dégénère.
Secrétaire général des Nations unies
Les groupes armés dans le Nord ont commis de sérieuses violations des droits de l’Homme, des exécutions sommaires de civils, des viols et des tortures. Ansar Dine a également délibérément détruit 9 des 16 mausolées de Tombouctou, bafouant le classement de ces sites au Patrimoine mondial de l’humanité. Je demande au Conseil de sécurité d’envisager sérieusement d’imposer des sanctions ciblées, interdiction de voyager et sanctions financières, contre les individus et les groupes engagés dans des activités terroristes ou criminelles au Mali.
Le déploiement d’une force africaine se fait attendre
La Cédéao se dit prête à envoyer une force de quelque 3.300 soldats au Mali mais, malgré plusieurs réunions à l’ONU, ce déploiement piétine rapporte notre correspondant à New York, Karim Lebhour.
Le Conseil de sécurité se dit prêt à autoriser l’envoi de cette force à condition, souligne le représentant français, Gérard Araud, que la Cédéao et le gouvernement malien en fasse officiellement la demande. Ce qui n’est toujours pas le cas. « Nous attendons simplement que la Cédéao présente sa demande. La question doit s’adresser à la Cédéao ; nous du côté du conseil de sécurité nous sommes dans une position d’attente : nous attendons que la demande soit formulée par le gouvernement du Mali et par la Cédéao.» explique Gérard Arau au micro de Karim Lebhour.
Le Conseil n’a pas non plus été convaincu par le plan de stratégie militaire présenté par la Cédéao. L’ONU attend de connaître avec plus de détails l’ordre de bataille et la chaîne de commandement de cette force africaine qui devra remettre sur pied l’armée malienne et entamer la reconquête du Nord.
Les diplomates africains assurent qu’il ne s’agit plus que d’une question de semaines. Une dernière réunion de planification militaire doit se tenir à partir de ce jeudi 9 août et jusqu’à lundi à Bamako.
RFI / 09/08/2012
Sanctions ciblées, n’importe quoi. Est ce que ces bandits ont des comptes en occidents même? Est ce qu’ils voyagent en occident? C’est du non sens les actions ciblées. Ils détruire ces gens par les canons. C’est énervant quand on entend dire sanctions ciblées. Ça ne sert à rien. Vous leur donnes des rançons pour libérer vos otages et vous nous parlez de sanctions encore. Foutaise ouais. Cette histoire fait l’affaire des occidentaux, sinon ils allaient prendre rapidement une résolution. Assez, c’est assez. Arrêtez de nous divertir avec vos plans machiavéliques pour asseoir vos systèmes.
IL FAUDRAIT QUE CE SOIT LES MILITAIRES MALIENS QUI SOIENT RESPONSABLES DU COMMANDEMENT MILITAIRE ET NON DES ETRANFERS QUI VIENDRONT FAIRE CE QU’ILS VEULENT CHEZ NOUS SANS QUE L’ON NOTRE MOT A DIRE.
LES DECISIONS DOIVENT ETRE MALIENNE ET NON CEDEAO ALORS FAITES ATTENTION ET FAIRE DE SORTE QUE LE MALI NE SOIT PAS LA POUR SUIVRE LES AUTRES.
vous vous nous fatiguer, Militaires maliens, militaires maliens, c’était pas eux qui étaient au Nord ?
Bien sûr qu’ils (les soldats maliens ) étaient au nord mais dans quelle condition?: méthode de recrutement, formation, avancement, logistique etc. C’est les moins nantis qui étaient au nord.
Vous avez parfaitement raison ESNI. Les règles d’engagement des forces de maintien de la Paix sont connues et depuis des mois nous disons aux chefs d’Etats de la CEDEAO de le comprendre mais ils s’entêtent. Mais ils viennent pour nous aider ou ils nous imposent leurs forces dont le contour est flou? C’est comme si on était sur d’autres planètes. Tôt ou tard ils comprendront. Monsieur Boni Yayi qui avait fait une sortie fracassante lors de son voyage en France s’est tu finalement et semble comprendre. Les autres se contentent de petits ultimatums pour amuser la galerie. Il faut aider le Mali à reconstituer ses forces et l’appuyer convenablement dans le respect des accords et des relations entre pays souverains. A bon entendeur
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