A Gao : Les activités reprennent petit à petit, mais la vie reste toujours chère

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Les populations de la Cité des Askia (Gao) ont actuellement repris certaines activités, même si ce n’est encore pas effectif. Mais jusqu’à présent, les habitants souffrent de la cherté de la vie. Ce qui ne les empêche pourtant pas d’œuvrer dans des actions d’assainissement et d’aide aux forces de libération de la ville.

Ville de Gao, nord du Mali, le 10 septembre 2012. REUTERS
Ville de Gao, nord du Mali, le 10 septembre 2012. REUTERS

Nos sources de Gao sont unanimes par rapport à la situation qui prévaut dans la localité : le fait de vivre dans des conditions défavorables n’affecte en rien le patriotisme des habitants. «La vie est dure ici, faute d’argent…Les marchés sont pauvres en vivres, les denrées de première nécessité sont rares ou très chères : il s’agit du mil, du riz, de la farine, du lait, de l’huile…qui sont rares et les prix sont exorbitants…On ne trouve plus des fruits…», informent nos sources avant d’ajouter que le litre de carburant coûte 900 FCFA et le prix de transport de Gao à Bamako coûte 17 000 FCFA. Autrement dit, à cause de la guerre de libération, les populations de Gao remuent ciel et terre pour obtenir de quoi manger chaque jour. Mais cela ne les empêche pas d’espérer sur un avenir meilleur.
Les cours ont repris dans les différents établissements scolaires de la région de Gao. «L’école a repris un peu partout…Les premiers examens ont eu lieu…», soulignent nos sources. Mais des habitants de Gao informent que l’Administration et les ONG sont toujours absentes dans la région. La grande majorité des boutiques et magasins sont fermés, et ni le maire, ni le personnel ne sont présents parce qu’ils exerceraient d’autres activités à Bamako. Mais la bonne la nouvelle, c’est que le sport a repris à Gao, même si l’ouverture des bars et restaurants est toujours attendue. Pourtant, des habitants signalent que les boissons alcoolisées se vendent dans certaines maisons. «Les hôtels, les bars et les maquis n’ont pas repris leurs activités, mais l’alcool se vend à domicile dans des maisons privées. Actuellement, un seul hôtel fonctionne à Gao : l’hôtel Askia où sont logés les journalistes européens», précisent nos sources.
Par ailleurs, les 8 et 9 mars, le CICR a lancé une campagne de distribution de don de céréales dans la commune urbaine de Gao. «Cette distribution a concerné 8 249 ménages les plus démunies de la ville», informent des habitants de Gao. Pour manifester la Journée internationale des femmes, les femmes de Gao ne sont pas restées en marge, en dépit de la situation qui prévaut dans leur ville. Aussi, elles ont organisé une journée de salubrité en balayant et nettoyant les rues et les marchés. «Cette journée de salubrité a été suivie d’une réunion des femmes consacrée à la sensibilisation et au soutien des forces armées pour leur chasse aux terroristes», informent nos sources de Gao.
Oumar Diakité

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3 COMMENTAIRES

  1. C’est la cour de la compagnie BINKE TRANSPORT à Bamako et puis en septembre ce ciel nuageux et pluvieux arrive tres rarement à Gao.

  2. fo faire atencion aux MALIK ALOUSEINY ET SES AUTRES CADRES ESCROCS ET VOLEURS DU NORD. ON VA CROISER LE FER AVEC LES VOLEURS DE CADRES DU NORD SURTOUT DU MOUVEMENT CITOYEN DE GENERAL APRPENTEUR DE COLINE AMADOU TOUMANI.

  3. oumar Diakité soit un peu serieux. cette photo ne date pas du 10 eptembre 2012.
    pour preuve en septembre 2012 gao était sous occupation et toute les femmes se voillaient de la tête aux pieds.Regardez la femme qui porte les mêches pour pourtre vos jugements.
    maliweb a la lourde responssabilité de verifier les infos avant de les difusées.
    Dans un pays où bon nobre lde journanilstes sont des amateurs, c’est tout a fait normale q’on les emprisonne comme des cons.

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