Pour organiser et suivre le rapatriement volontaire des réfugiés maliens au Niger, une commission tripartite Mali – Niger – UNHCR a été créée. Le groupe de travail s’est réuni, ce mercredi, pour la neuvième fois. C’était à l’hôtel Salam, à Bamako.
-Maliweb.net- Du début du processus au 31 juillet dernier, 60 185 candidats au retour volontaire ont été rapatriés vers le Mali. Ils viennent du Burkina (20 837), du Niger (16 701) et de la Mauritanie (7428). Aussi, le retour d’environ un million de déplacés internes a été effectif. Ces rapatriements volontaires sont le fruit des efforts conjugués des trois parties au processus. Du côté du gouvernement malien, l’effort sera poursuivi, selon Samba Alhamdou Baby, secrétaire général du ministère de la Solidarité, par l’aménagement de 14 sites d’accueil.
Au Niger, à la date du 31 août, 57 286 de nos compatriotes étaient encore dans des camps. Ils y vivent, selon Idder Adamou, secrétaire général du ministère nigérien de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans un contexte sécuritaire «pour le moins préoccupant» à la frontière entre les deux pays. Ce contexte sécuritaire marqué par des affrontements entre groupes armés a occasionné, selon M. Adamou, l’arrivée de 836 nouveaux réfugiés. De juillet à la mi-août. L’espoir est cependant permis, reconnaît Idder Adamou, avec l’inauguration du poste de commandement opérationnel du G5 Sahel.
«Le rapatriement volontaire est certainement l’une des solutions les plus appropriées dans les situations de déplacement forcé à travers le monde», a rappelé Angèle Djohossou représentante de l’UNHCR-Mali. C’est pourquoi, assure-t-elle, en dépit des défis qui prévalent dans certaines régions, la facilitation du rapatriement volontaire va se poursuivre.
Mamadou TOGOLA