60 morts, 115 blesses à Gao : L’apocalypse !

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Un attentat-suicide a fait plus de 70 morts à Gao, Mali, le 19 janvier 2017. © REUTERS/via Reuters TV TPX IMAGES OF THE DAY

Avec 60 morts et 115 blessés dont 30 dans un état grave, l’attentat de Gao d’hier mercredi 18 janvier est le plus meurtrier jamais commis au Mali depuis le début de la crise de 2012 et le deuxième de l’histoire de la rébellion malienne après Aguelhoc. Il vient couronner la spirale de violence enclenchée dans notre pays, particulièrement depuis la signature, en mai et juin 2015, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Ce document, dont la mise en œuvre est censée et jugée être la solution définitive à la crise malienne, n’est-il pas en train d’être, à la pratique, le principal handicap à une sortie de crise ? Toujours est-il que la nation n’en finit pas de compter ses morts après les drames du Radisson, de Nampala, du Byblos, de La Terrasse et bien d’autres actes isolés de meurtre et d’assassinat.

Les victimes du camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) de Gao, un axe déterminant dans l’application de l’Accord d’Alger, sont les premières de la véritable mise en œuvre de cet accord. Seront-elles les dernières ?

La nation malienne est en deuil ! Le drapeau national est en berne pour trois jours sur décision du président de République ! Le pays a été plongé dans ce drame hier matin quand un kamikaze, à bord d’une voiture piégée, fit exploser sa charge dans le camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) où sont censés être regroupés environ 600 combattants des FAMas, de la Plateforme et de la CMA. Le bilan est effroyable : 60 morts et 115 blessés dont une trentaine au  pronostic vital engagé.

Plusieurs questions restent en suspens quant au mode opératoire utilisé par le kamikaze. Entre autres : Le suicidaire fait-il partie des combattants cantonnés ? A-t-il infiltré le groupe ? Comment s’est-il procuré un véhicule aux couleurs du MOC ? Est-ce la voiture qui était piégée ou le kamikaze qui avait une ceinture explosive ? Les réponses sont attendues.

La seule constante à ce stade de cet autre frappe le pays, c’est que l’Accord d’Alger ou Accord de paix continue à endeuiller la nation malienne. Pourtant, l’Accord est considéré par tous (sauf la grande majorité du peuple) comme étant la panacée pour sortir de cette crise multidimensionnelle. Que ce soit le président Hollande, son ministre de la défense, Le Drian, ou le président Ibrahim Boubacar Kéïta, son Premier ministre, Modibo Kéïta, ses différents ministres impliqués dans le dossier du nord et les responsables des groupes armés des organismes onusiens et des forces internationales (Misahel, Minusma, Barkhane), tous font de l’Accord l’unique solution de la crise malienne. Ils ne ratent aucune occasion pour rappeler l’impérieuse nécessité de l’application diligente de l’Accord de paix auquel tous, lient l’avenir et le devenir du Mali. Dans cet ordre d’idée, ils mettent en avant notamment la mise en place des autorités intérimaires, l’opérationnalisation du MOC, le début du cantonnement des combattants, le processus DDR etc.

Au même moment, personne ne semble être de bonne foi dans cette volonté commune de l’application de l’Accord d’Alger. D’où les multiples blocages à tous les niveaux et à tous les stades de la mise en œuvre de la convention. Mais, la pression extérieure est telle que, même si les Autorités intérimaires attendent toujours de voir le jour, l’Etat a été contraint de diligenter le MOC et les patrouilles mixtes.

Cependant, ce fut sur fond de grandes divergences, particulièrement entre les groupes armés, membres de la CMA.

En effet, le regroupement des combattants a débuté le 10 décembre 2016. La section Désarmement Démobilisation et Réintégration (DDR) de la MINUSMA avec l’appui d’autres sections a coordonné l’opération de vérification et d’enregistrement de 160 ex-combattants de la plateforme, de leur profilage ainsi que la collecte des informations de base sur leurs armes.

Le 13 décembre à 18 heures, il a été dénombré au MOC, 190 éléments des forces armées maliennes et 160 combattants de la plateforme.

Il ne manquait plus que la CMA où subsistaient de sérieux problèmes. La CMA originelle basée à Kidal (Mnla, Hcua et MAA) est accusée d’exclusion par les autres mouvements (CPA, MSA, Cmfpr2). On avait demandé aux responsables de ceux-ci de fournir, en vue des patrouilles mixtes à Gao, une liste de 50 noms, ramenée après à 25 combattants. Finalement, Kidal n’aurait pas retenu cette liste. D’où, le déclenchement d’une vive tension entre les deux partie, la CMA étant soupçonnée de vouloir favoriser les touaregs au détriment des sédentaires. Des manifestations ont eu lieu à Gao, avant qu’un terrain d’entente ne fût trouvé. Sur quelle base ? Nous l’ignorons.

Toujours est-il que c’est sur ces entrefaites que le regroupement des 600 combattants (200 de chaque partie : gouvernement, Plateforme, CMA) a commencé à Gao dans un camp situé à la Cité perdue. Moins de deux semaines après, voici le résultat : un carnage humain à nul égard. Le chiffre de 60 morts vient porter à plus de 100 le nombre de victimes dues seulement à cinq attentats repères commis depuis 2015. Rappel :

 

La Terrasse

Dans la nuit du vendredi 06 au samedi 07 mars 2015, un Français et un Belge sont abattus à l’étage du bar-restaurant La Terrasse, située rue Princesse, dans le chic quartier de l’Hippodrome, par des assaillants, au nombre de trois, selon des témoins. Outre les deux Européens, 3 Maliens sont tués dans cette attaque et 8 personnes blessées, dont trois Suisses.

L’établissement étant très apprécié des expatriés, on en déduit que ce sont ceux-ci qui étaient visés par les terroristes.

Tôt le matin, le Premier ministre Modibo Kéita et trois ministres se rendent sur les lieux du drame, suivis un peu plus tard par le président Ibrahim Boubacar Kéita. Celui-ci convoque un Conseil de défense extraordinaire auquel prennent part, le Premier ministre, Modibo Kéïta, les ministres de la Défense et de la Sécurité intérieure, Gal. Sada Samaké et les chefs d’état-major des différents corps, les responsables de la Sécurité d’Etat et plusieurs hauts gradés de l’armée, de la police et de la gendarmerie. Principale décision : le renforcement des mesures de sécurité à travers la capitale Bamako et ses environs.

De son côté, le gouvernement condamne fermement cet acte ignoble ; se dit attaché à la recherche de la paix ; et promet de ne pas se laisser intimider par « ceux qui n’ont d’autres desseins que de faire éloigner les perspectives de la paix et de la concorde entre les Maliens ».

Les autorités françaises aussi condamnent. Le président François Hollande dénonce «avec la plus grande force le lâche attentat» et offre l’aide de la France au président IBK.

 

Le Byblos

Cinq mois après le drame de la Terrasse, le Byblos, un hôtel de Sévaré (située à 13 km de Mopti), où séjournent des Occidentaux, notamment des membres de la Minusma, est investi par un commando armé, tôt le vendredi 07 août.

Dans la nuit, des éléments des forces armées et de sécurité maliennes (appuyées par des soldats français, à retardement) mettent fin à la prise d’otage, permettant la libération de quatre otages. Le bilan est lourd : 13 morts dont 5 membres de la mission de l’Onu et 4 soldats des Forces armées maliennes. De même, 4 terroristes dont un portait une ceinture d’explosifs sont tués dans l’assaut.

Dans un communiqué, l’Onu confirme que parmi les victimes figuraient cinq de ses contractuels: Un Malien, qui était le chauffeur de la compagnie sous-traitante de la Minusma, un Népalais, un Sud-Africain et deux Ukrainiens.

Ici, il n’y avait aucune enquête à mener, tous les assaillants ayant été abattus.

 

Radisson Blu

Trois mois après, un autre attentat très meurtrier est commis à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. Deux assaillants s’introduisent dans l’établissement vers 7h du matin, prenant en otage environ 170 personnes.  Aussitôt entrés après avoir déjoué les dispositifs de sécurité, les terroristes, ouvrent le feu à la réception et aux différents et compartiments de l’hôtel, faisant d’emblée des morts et des blessés.

Les forces de sécurité maliennes, appuyées d’unités françaises, américaines et de celles de la Minusma, débloquent la situation au bout de plus de 9 heures d’horloge.

Toute l’opération durant, le Premier ministre, Modibo Kéïta, préside un Comité de crise. Le ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile, colonel Salif Traoré, se mobilise à fond et informe régulièrement les médias sur l’évolution de la situation.

Le président IBK, qui se trouvait à N’Djaména, au Tchad, pour le sommet du G5 Sahel, écourte son séjour et regagne Bamako. Il préside un conseil des ministres extraordinaire. Le gouvernement décrète l’état d’urgence pendant dix jours. Un deuil national de trois jours débute ce lundi. Le drapeau sera en berne jusqu’à mercredi.

A la presse, le président IBK salue le professionnalisme des forces de défense et de sécurité maliennes. Nous aussi !

A travers les témoignages, les confidences, les médias, les réseaux sociaux, les Maliens, toutes couches sociales confondues, disent leur (grande) fierté des services de renseignement et des forces de défense et de sécurité du Mali pour cet exploit ; eux qui avaient déjà réussi à déjouer plusieurs tentatives d’attentats fomentées par Aqmi et alliés.

 

Le Nord-Sud

Le 21 mars 2016, une énième attaque vise l’hôtel Nord-Sud de Bamako, abritant la mission de l’Union européenne qui entraîne l’armée malienne (EUTM Mali). Un assaillant est tué et d’autres s’enfuient.

 

Gao

C’est la Der. Le 18 janvier 2017, un kamikaze se fait exploser au beau milieu de combattants regroupés dans un camp de cantonnement, faisant 60 morts et 115 blessés. L’attentat a été revendiqué par Al Mourabitoune.

Sékou Tamboura

Avec 60 morts et 115 blessés dont 30 dans un état grave, l’attentat de Gao d’hier mercredi 18 janvier est le plus meurtrier jamais commis au Mali depuis le début de la crise de 2012 et le deuxième de l’histoire de la rébellion malienne après Aguelhoc. Il vient couronner la spirale de violence enclenchée dans notre pays, particulièrement depuis la signature, en mai et juin 2015, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Ce document, dont la mise en œuvre est censée et jugée être la solution définitive à la crise malienne, n’est-il pas en train d’être, à la pratique, le principal handicap à une sortie de crise ? Toujours est-il que la nation n’en finit pas de compter ses morts après les drames du Radisson, de Nampala, du Byblos, de La Terrasse et bien d’autres actes isolés de meurtre et d’assassinat.

Les victimes du camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) de Gao, un axe déterminant dans l’application de l’Accord d’Alger, sont les premières de la véritable mise en œuvre de cet accord. Seront-elles les dernières ?

La nation malienne est en deuil ! Le drapeau national est en berne pour trois jours sur décision du président de République ! Le pays a été plongé dans ce drame hier matin quand un kamikaze, à bord d’une voiture piégée, fit exploser sa charge dans le camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) où sont censés être regroupés environ 600 combattants des FAMas, de la Plateforme et de la CMA. Le bilan est effroyable : 60 morts et 115 blessés dont une trentaine au  pronostic vital engagé.

Plusieurs questions restent en suspens quant au mode opératoire utilisé par le kamikaze. Entre autres : Le suicidaire fait-il partie des combattants cantonnés ? A-t-il infiltré le groupe ? Comment s’est-il procuré un véhicule aux couleurs du MOC ? Est-ce la voiture qui était piégée ou le kamikaze qui avait une ceinture explosive ? Les réponses sont attendues.

La seule constante à ce stade de cet autre frappe le pays, c’est que l’Accord d’Alger ou Accord de paix continue à endeuiller la nation malienne. Pourtant, l’Accord est considéré par tous (sauf la grande majorité du peuple) comme étant la panacée pour sortir de cette crise multidimensionnelle. Que ce soit le président Hollande, son ministre de la défense, Le Drian, ou le président Ibrahim Boubacar Kéïta, son Premier ministre, Modibo Kéïta, ses différents ministres impliqués dans le dossier du nord et les responsables des groupes armés des organismes onusiens et des forces internationales (Misahel, Minusma, Barkhane), tous font de l’Accord l’unique solution de la crise malienne. Ils ne ratent aucune occasion pour rappeler l’impérieuse nécessité de l’application diligente de l’Accord de paix auquel tous, lient l’avenir et le devenir du Mali. Dans cet ordre d’idée, ils mettent en avant notamment la mise en place des autorités intérimaires, l’opérationnalisation du MOC, le début du cantonnement des combattants, le processus DDR etc.

Au même moment, personne ne semble être de bonne foi dans cette volonté commune de l’application de l’Accord d’Alger. D’où les multiples blocages à tous les niveaux et à tous les stades de la mise en œuvre de la convention. Mais, la pression extérieure est telle que, même si les Autorités intérimaires attendent toujours de voir le jour, l’Etat a été contraint de diligenter le MOC et les patrouilles mixtes.

Cependant, ce fut sur fond de grandes divergences, particulièrement entre les groupes armés, membres de la CMA.

En effet, le regroupement des combattants a débuté le 10 décembre 2016. La section Désarmement Démobilisation et Réintégration (DDR) de la MINUSMA avec l’appui d’autres sections a coordonné l’opération de vérification et d’enregistrement de 160 ex-combattants de la plateforme, de leur profilage ainsi que la collecte des informations de base sur leurs armes.

Le 13 décembre à 18 heures, il a été dénombré au MOC, 190 éléments des forces armées maliennes et 160 combattants de la plateforme.

Il ne manquait plus que la CMA où subsistaient de sérieux problèmes. La CMA originelle basée à Kidal (Mnla, Hcua et MAA) est accusée d’exclusion par les autres mouvements (CPA, MSA, Cmfpr2). On avait demandé aux responsables de ceux-ci de fournir, en vue des patrouilles mixtes à Gao, une liste de 50 noms, ramenée après à 25 combattants. Finalement, Kidal n’aurait pas retenu cette liste. D’où, le déclenchement d’une vive tension entre les deux partie, la CMA étant soupçonnée de vouloir favoriser les touaregs au détriment des sédentaires. Des manifestations ont eu lieu à Gao, avant qu’un terrain d’entente ne fût trouvé. Sur quelle base ? Nous l’ignorons.

Toujours est-il que c’est sur ces entrefaites que le regroupement des 600 combattants (200 de chaque partie : gouvernement, Plateforme, CMA) a commencé à Gao dans un camp situé à la Cité perdue. Moins de deux semaines après, voici le résultat : un carnage humain à nul égard. Le chiffre de 60 morts vient porter à plus de 100 le nombre de victimes dues seulement à cinq attentats repères commis depuis 2015. Rappel :

 

La Terrasse

Dans la nuit du vendredi 06 au samedi 07 mars 2015, un Français et un Belge sont abattus à l’étage du bar-restaurant La Terrasse, située rue Princesse, dans le chic quartier de l’Hippodrome, par des assaillants, au nombre de trois, selon des témoins. Outre les deux Européens, 3 Maliens sont tués dans cette attaque et 8 personnes blessées, dont trois Suisses.

L’établissement étant très apprécié des expatriés, on en déduit que ce sont ceux-ci qui étaient visés par les terroristes.

Tôt le matin, le Premier ministre Modibo Kéita et trois ministres se rendent sur les lieux du drame, suivis un peu plus tard par le président Ibrahim Boubacar Kéita. Celui-ci convoque un Conseil de défense extraordinaire auquel prennent part, le Premier ministre, Modibo Kéïta, les ministres de la Défense et de la Sécurité intérieure, Gal. Sada Samaké et les chefs d’état-major des différents corps, les responsables de la Sécurité d’Etat et plusieurs hauts gradés de l’armée, de la police et de la gendarmerie. Principale décision : le renforcement des mesures de sécurité à travers la capitale Bamako et ses environs.

De son côté, le gouvernement condamne fermement cet acte ignoble ; se dit attaché à la recherche de la paix ; et promet de ne pas se laisser intimider par « ceux qui n’ont d’autres desseins que de faire éloigner les perspectives de la paix et de la concorde entre les Maliens ».

Les autorités françaises aussi condamnent. Le président François Hollande dénonce «avec la plus grande force le lâche attentat» et offre l’aide de la France au président IBK.

 

Le Byblos

Cinq mois après le drame de la Terrasse, le Byblos, un hôtel de Sévaré (située à 13 km de Mopti), où séjournent des Occidentaux, notamment des membres de la Minusma, est investi par un commando armé, tôt le vendredi 07 août.

Dans la nuit, des éléments des forces armées et de sécurité maliennes (appuyées par des soldats français, à retardement) mettent fin à la prise d’otage, permettant la libération de quatre otages. Le bilan est lourd : 13 morts dont 5 membres de la mission de l’Onu et 4 soldats des Forces armées maliennes. De même, 4 terroristes dont un portait une ceinture d’explosifs sont tués dans l’assaut.

Dans un communiqué, l’Onu confirme que parmi les victimes figuraient cinq de ses contractuels: Un Malien, qui était le chauffeur de la compagnie sous-traitante de la Minusma, un Népalais, un Sud-Africain et deux Ukrainiens.

Ici, il n’y avait aucune enquête à mener, tous les assaillants ayant été abattus.

 

Radisson Blu

Trois mois après, un autre attentat très meurtrier est commis à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. Deux assaillants s’introduisent dans l’établissement vers 7h du matin, prenant en otage environ 170 personnes.  Aussitôt entrés après avoir déjoué les dispositifs de sécurité, les terroristes, ouvrent le feu à la réception et aux différents et compartiments de l’hôtel, faisant d’emblée des morts et des blessés.

Les forces de sécurité maliennes, appuyées d’unités françaises, américaines et de celles de la Minusma, débloquent la situation au bout de plus de 9 heures d’horloge.

Toute l’opération durant, le Premier ministre, Modibo Kéïta, préside un Comité de crise. Le ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile, colonel Salif Traoré, se mobilise à fond et informe régulièrement les médias sur l’évolution de la situation.

Le président IBK, qui se trouvait à N’Djaména, au Tchad, pour le sommet du G5 Sahel, écourte son séjour et regagne Bamako. Il préside un conseil des ministres extraordinaire. Le gouvernement décrète l’état d’urgence pendant dix jours. Un deuil national de trois jours débute ce lundi. Le drapeau sera en berne jusqu’à mercredi.

A la presse, le président IBK salue le professionnalisme des forces de défense et de sécurité maliennes. Nous aussi !

A travers les témoignages, les confidences, les médias, les réseaux sociaux, les Maliens, toutes couches sociales confondues, disent leur (grande) fierté des services de renseignement et des forces de défense et de sécurité du Mali pour cet exploit ; eux qui avaient déjà réussi à déjouer plusieurs tentatives d’attentats fomentées par Aqmi et alliés.

 Le Nord-Sud

Le 21 mars 2016, une énième attaque vise l’hôtel Nord-Sud de Bamako, abritant la mission de l’Union européenne qui entraîne l’armée malienne (EUTM Mali). Un assaillant est tué et d’autres s’enfuient.

Gao

C’est la Der. Le 18 janvier 2017, un kamikaze se fait exploser au beau milieu de combattants regroupés dans un camp de cantonnement, faisant 60 morts et 115 blessés. L’attentat a été revendiqué par Al Mourabitoune.

Sékou Tamboura

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1 commentaire

  1. Ces mouvements CMA, MAA MLNA… Ennemis de la nation malienne doivent tous disparaitre
    Qu’ils fassent beaucoup attention, car le jour ou le mouvement pour la libération du Mali MLM regroupant tous les jeunes volontaires prêtent à donner leurs sangs de Kays a Kidal naitra, tout finira ce jour. Avant ce jour qui leur sera de l’enfer qu’ils arrivent d’être les pillons des occidentaux. Qu’ils sachent que le Mali est un vieux Pays. Que tu sois noir ou blanc ici tu resteras malien. On n’offense personne mais si la limite de la patience nous étouffe rien ne pourra nous arrêter. Nous sommes plus de 17 Millions d’âme et plus de 7 Millions des jeunes actifs. Prévenu ! On a cherché par tous les moyens et par toute les voix de se réconcilier par la voix de dialogue, mais sans succès. Alors espérant en que ces groupes armes et mouvements illicites prennent consciences et revenir sur les meilleur sentiments.
    VIVE LE MALI DE KIDAL
    VIVE LE MALI DE GAO
    VIVE LE MALI DE TUMBOUCTOU
    VIVE LE MALI DE MOPTI
    VIVE LE MALI DE SEGOU
    VIVE LE MALI DE SIKASSO
    VIVE LE MALI DE KOULIKORE
    VIVE LE MALI DE KAYS
    Que Dieu sauve le Mali

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