Au lieu d’un préaccord qui devait être obtenu à l’issue de cette phase qui a duré plus d’une semaine, du 21 au 27 novembre, c’est finalement d’un nouveau document soumis par la médiation que les protagonistes doivent se contenter. Et ce, après celui qui leur avait été présenté en octobre dénommé ” Éléments pour un accord pour la paix et la réconciliation “.
Malgré les efforts de la médiation, les positions des deux parties (gouvernement et groupes armés séparatistes) n’ont pas changé d’un iota. Les séparatistes n’ont voulu faire aucune concession par rapport à leurs revendications relatives à la création d’un Etat fédéral et au maintien du non de l'” Azawad ” pour qualifier les trois régions du nord. Une attitude qui viole bien évidemment tous les documents précédemment signés.
Rappelons que chaque partie devait se présenter dans cette phase avec des observations et des amendements sur le document qui leur a été soumis en octobre. Une procédure qui devait conduire à la conclusion d’un préaccord. Mais face à l’intransigeance des protagonistes, la médiation leur a présenté un nouveau document pour étude dénommé ” Projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali “. Dans un communiqué rendu public dimanche dernier, le gouvernement a salué ce document, en affirmant qu’il ne remettait pas en cause les fondements de la nation malienne à savoir l’intégrité du territoire, l’unité nationale, la forme républicaine et laïque de l’Etat malien.
Le gouvernement va même plus loin en déclarant qu’il ” constitue une avancée vers la conclusion d’un accord de paix “. Pourtant, plusieurs observateurs avertis ont commencé à le décrier en ce sens qu’il comporte des points qui peuvent conduire à la partition du pays. Il faut rappeler que les protagonistes doivent se retrouver en janvier 2015 avec de nouvelles propositions sur le document qui leur a été soumis. Espérons que d’ici là, les angles seront aplanis et qu’il ne s’agira pas d’un nouveau rendez-vous manqué. Selon nos informations, la proposition des séparatistes pour la sortie de crise est toujours basée sur un état fédéré de l'” Azawad ” avec un exécutif, un parlement et un système judiciaire. Ils s’appuient sur un avantage du terrain en parlant de ” fédéralisme de fait “, même s’ils n’ont plus la même emprise qu’auparavant avec le GATIA qui n’hésite pas à attaquer les positions des séparatistes et les forces armées maliennes qui semblent avoir repris confiance en se positionnant dans plusieurs localités du nord.
Par contre, cette situation a surtout favorisé une insécurité ambiante avec des attaques asymétriques des terroristes qui ont déjà coûté la vie à de nombreux civils, des militaires maliens, des casques bleus de l’ONU et même des soldats français. Une situation qui risque malheureusement de perdurer tant qu’un accord de paix global et définitif ne sera pas obtenu.
Massiré Diop
Tout malien de bonne foi pour ce pays souhaite un dénouement heureux de ces négociations. Mais je crains ce document ne soit pas un frein à la stabilité tant attendu par le citoyen z lambda. Car il créé un fossé entre la communauté du nord et celle du sud or c’est pas ce qu’on cherche. La région de kidal ne peyait pratiquement pas d’impôt ni de taxe. Mais pourtant leur travailleurs étaient prise en charge par les de taxe et d’impôts payés par les pauvres cultivateurs de la région de Sikasso. Après l’accord d’Alger combien de projet ont été financé au nord sans remboursement pire qu’es ce qu’on a vu quand le présent ATT a initié le vaste programme de développement des régions du nord. Donc de grâce ce n’est ni le climat ni la gestion du pays mais le comportement d’une population qui pense qu’elle n’ont pas de devoir mais des droits. Une population qui pense que quand on n’est responsable tu peut faire tout ce que tu veux car c’est toi le chef et que tu ne dois songer qu’à toi et tes pr
Comments are closed.