Les uns à Bamako, les autres à Ouagadougou, autorités maliennes et groupes armés ont profité du mois d’août pour préparer leur argument. Il sera question dans les négociations en cours à Alger, du dossier crucial du statut de l’Azawad. Le gouvernement malien se dit prêt à écouter et à entendre les revendications des groupes armés, à une condition : qu’on reste dans le strict respect du principe de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire. Le 28 août 214 six(6) groupes politico-militaires ont signé à Ouaga un accord pour parler avec une même voix à Alger avec un message unique : défendre un statut juridique spécifique pour l’Azawad. Peu importe la dénomination, assure Moussa Ag Attaher (porte-parole du Mnla), le contenu doit prendre en compte, une fois pour toute, les aspirations de ce peuple en matière sécuritaire, de gouvernance et de développement.
Du côté des médiateurs algériens et internationaux, on se dit optimistes, estimant les conditions réunies pour un accord définitif de paix. BerthKonders, le chef de la Minusma, perçoit une véritable volonté des parties à trouver des solutions à des compromis en insistant « les Maliens sont fatigués ».
Aliou Touré