28ème session ordinaire du comité de suivi de l’accord : Le Pacte pour la paix au centre des débats

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Les travaux de la 28ème session ordinaire du comité de suivi de l’accord (CSA) ont démarré hier, lundi 15 octobre 2018, au Cres de Badalabougou sous la présidence de son président, l’Algérien Ahmed Boutache, en présence des membres du gouvernement malien, des responsables de la Plateforme et de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour dont la présentation et débat sur le pacte pour la paix. L’objectif de ce pacte pour la paix est d’amener les parties signataires de l’accord d’œuvrer conjointement avec le soutien de la communauté internationale afin de parvenir à l’accélération de la mise en œuvre optimale et inclusive de l’Accord, essentielle à la stabilité du Mali ainsi que la région sahélo-saharienne.

Les points inscrits à l’ordre du jour de cette 28ème session ordinaire du comité de suivi de l’accord sont entre autres : l’adoption du relevé de conclusions de la 27ème session du Csa, l’évaluation des résultats de la mise en œuvre de la feuille de  route du 22 mars 2018 et débat ; la présentation des rapports des sous-comités thématiques et débat ; la présentation du 2ème rapport de l’observateur indépendant et échanges ; la présentation et débat sur le pacte pour la paix et le progrès sur la mise en œuvre de l’article 29 de l’accord pour la paix et la réconciliation. Le point d’orgue de cette session est sans nul doute les débats autour du pacte pour la paix. L’objectif de cet acte pour la paix est d’amener les Parties maliennes avec le soutien de la communauté internationale afin de parvenir à l’accélération de la mise en œuvre optimale et inclusive de l’Accord, essentielle à la stabilité du Mali ainsi que la région sahélo-saharienne. Plusieurs engagements ont été pris par les parties pour l’application de ce pacte. Les Parties maliennes poursuivent résolument la mise en œuvre des réformes clé, avec toute la diligence requise, notamment dans le cadre de cet Accord, relatives aux questions politiques et institutionnelles, à la défense et à la sécurité, au développement socio-économique et culturel ainsi qu’à la réconciliation, à la justice et aux questions humanitaires, et ceci en conformité avec la Résolution 2423 (2018). En outre, les Parties maliennes réitèrent leur profond attachement à une approche inclusive, associant toutes les forces vives de la Nation, dont les femmes et les jeunes ainsi que d’autres groupes conformément aux réalités du terrain. « A terme, l’ensemble des mouvements et groupes armés est appelé à disparaître pour laisser place à une armée reconstituée fondée sur le principe de la diversité et des valeurs républicaines. En outre, la voie politique est ouverte à tous ceux qui souhaitent s’y engager. La Communauté internationale réitère son engagement à renforcer son soutien aux Parties maliennes, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord. En cas de divergences dans la mise en œuvre de l’Accord, les décisions et les arbitrages du Comité de suivi de l’Accord auront un caractère exécutoire en vue d’accélérer la mise en œuvre dudit Accord. Au regard des engagements pris par les Parties maliennes, l’Observateur indépendant formulera les recommandations qu’il jugera pertinentes et le Comité des sanctions du Conseil de sécurité prendra toute action considérée comme nécessaire pour supprimer les entraves à la mise en œuvre de cet Accord, en particulier celles en lien avec le crime organisé », révèle le pacte pour la paix. Selon Mahamadou Djeri Maïga de la CMA, tout le monde est d’accord avec l’idée du pacte. « Nous sommes en train de voir le contenu du pacte. Les dividendes de cet accord reviennent à notre population, donc qu’on vienne nous dire qu’il faut accélérer la mise en œuvre de l’accord, ça doit même nous faire honte, que d’autres vous disent il faut l’appliquer alors que l’application c’est pour les Maliens. Nous sommes tous dans la logique d’aller vers le pacte qui n’est pas un accord de plus mais qui consiste à réaffirmer notre engagement d’aller vers la mise en œuvre correcte de l’accord », a déclaré Mahamadou Djéri Maïga de la CMA. En outre, il ressort des travaux de cette 28ème session du CSA que le cantonnement des groupes armés est prévu pour bientôt.

Aguibou Sogodogo

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2 COMMENTAIRES

  1. ECOUTEZ, AUCUN ETAT AU MONDE N’ A SIGNE’ UN “ACCORD DE PAIX” AVEC LE TERRORISME ISLAMISTE INTERNATIONAL, DERNIER OUTIL GEOPOLITIQUE DE LA FRANCE.

    ARRETEZ…!

    VOILA’ LE TRAITRE A’ LA NATION, LARBIN CONGENITAL, Abdoulaye Diop, RECOMPENSE’ POUR AVOIR AIDE’ LA FRANCE ET L’ ONU A’ NOUS IMPOSER UN ACCORD DE PAIX AVEC LE TERRORISME ISLAMISTE.

    CET DOCUMENT, SI APPLIQUE’, SERA FATAL POUR NOUS TOUS , INDIVIDUELLEMENT, ET NOUS ALLONS SUBIR LE DESTINS DES PALESTINIENS.

    POURQUOI PERSONNE NE PARLE DES CLAUSES SECRETES DE CE DOCUMENT.???

    Abdoulaye Diop EST TRAITRE, NOUS AVONS TOUTES LES PREUVES.

    LA JUSTICE POPULAIRE N’ OUBLIERA NI LUI, NI SES REJETONS, SANS OUBLIER CEUX QUI SONT EN TRAIN D’ OEUVRER A’ SA LEGITIMATION ET A’ SON APPLICATION, LE MOMENT VENU……..

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