24 janvier 2012-24 janvier 2013 : L’Opération Faso-ko salue la mémoire des victimes d’Aguelhok

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En collaboration avec le Réseau Afrique-Europe interact, le Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la libération entière du Mali (Biprem, opération Faso-ko)  a commémoré le massacre dont l’armée malienne a été victime le 24 janvier 2012. Ladite cérémonie a eu lieu le jeudi 24 janvier au Centre culturel Médina.

24 janvier 2012-24 janvier 2013. Il y a un an, jour pour jour, que le capitaine Sékou Traoré dit Bad et plus de 80 de ses compagnons de l’armée malienne ont été massacrés, le 24 janvier 2012, à Aguelhok, par les rebelles touaregs et leurs complices terroristes. En vue d’inscrire  dans les annales de l’histoire du peuple malien cette tragédie et immortaliser les victimes, Biprem, Opération Faso-ko et ses partenaires ont commémoré la date anniversaire de ce douloureux évènement.
Dans son introduction, le secrétaire à l’information du Biprem, Alou Badra Diarra, a laissé entendre que ces héros nationaux méritent respect et considération de tout le peuple malien. Pour lui, la disparition du capitaine Sékou Traoré et ses compagnons d’armes  ne doit pas être oubliée. Il ajoutera que ces illustres disparus doivent servir de modèle pour toute la jeunesse malienne. Alou Badra a saisi cette occasion pour inviter l’armée nationale à rejeter l’idée de la vengeance. Cependant, il refuse que soit impuni l’acte barbare que tout le Mali a subi à travers l’assassinat crapuleux et lâche de ces militaires par les islamistes qui occupent le nord de notre pays.
Pour sa part, Lassine Diawara, président du Biprem, a affirmé que le capitaine Sékou Traoré et ses frères d’armes ne sont pas morts car ils continueront à vivre dans l’histoire du Mali. «A partir de cette année, nous commémorerons chaque année cette triste date. Si nous ne le faisons pas par devoir de patriotisme, nous aurions trahi la mémoire de ces vaillants hommes du pays», a-t-il ajouté.
Au cours ladite cérémonie, des parents, amis et anciens camarades de lutte du mouvement estudiantin (Aeem) du capitaine Traoré ont, les larmes aux yeux,  témoigné sa bravoure et son esprit de patriotisme. Comme il fallait s’y attendre, Lassine Diawara a mis l’occasion à profit pour saluer solennellement l’intervention décisive et hautement historique de l’armée française au Mali.
Oumar KONATE   

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