L’ex-CRES de Badalabougou a servi de cadre, le lundi 11 septembre 2017, à la tenue de la 20ème session du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA). La cérémonie d’ouverture des travaux était dirigée par le président du CSA, le diplomate algérien Ahmed Boutache. C’était en présence d’une dizaine de membres du gouvernement, des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), de ceux de la Plateforme et des membres de la médiation internationale.
Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de la rencontre : adoption du relevé de conclusions des 18ème et 19ème sessions du CSA ; présentation par le gouvernement des progrès réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord et débats ; présentation et discussion du rapport du sous-comité Défense et Sécurité. L’organisation, le fonctionnement du CSA et les questions diverses ont été aussi abordés lors de la réunion. À l’issue de la session, le président du CSA, Ahmed Boutache, a animé un point de presse auquel ont participé le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéna Coulibaly et le représentant de la MINUSMA, Koen Davidse.
Dans sa déclaration liminaire, Ahmed Boutache a souligné que cette 20ème session du CSA s’est tenue globalement sous de bons auspices, dans un climat tout à fait positif. Selon lui, la tenue de cette réunion a été précédée par des éléments qui sont survenus et qui ont favorisé le développement de ce climat favorable. Il a cité, notamment la signature d’un accord de trêve entre la CMA et la Plateforme ; le Mécanisme de concertation tripartite regroupant les parties maliennes (gouvernement, CMA, Plateforme) qui permet de discuter de l’ensemble des questions ayant trait à la mise en œuvre de l’Accord, d’aplanir les difficultés et de sortir avec des solutions qui font avancer la mise en œuvre de l’Accord d’une manière plus accélérée, plus productive et plus efficace.
Ahmed Boutache a déclaré que cette fois ci, les parties maliennes ont longuement discuté des moyens de consolider la trêve et de la conduire vers un accord global et définitif. Elles ont également discuté du retour de l’État et de ses symboles à Kidal. Pour le président du CSA, cela devrait se faire assez rapidement, et les discussions sur ce sujet devraient être parachevées dans les prochains jours. «Aujourd’hui, nous sommes très franchement dans une situation où la paix est vraiment l’élément dominant qui cristallise tous les efforts et qui obtient la plus large adhésion possible. Donc, il ne faut pas du tout être surpris si dans les tout prochains jours des évènements heureux se produisent en ce qui concerne la consolidation de la coopération, de la réconciliation entre les frères maliens et chose très importante : le retour de l’État malien et ses symboles à Kidal», a-t-il détaillé.
Sur la question du budget du CSA, Ahmed Boutache affirmera qu’un groupe restreint se penchera bientôt sur le sujet. S’agissant de la désignation d’un observateur indépendant, le diplomate algérien a soutenu que le CSA entérine le choix de la Fondation Carter qui a été fait par les parties maliennes.
Répondant à une question sur le retard accusé dans le démarrage du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) dans certaines localités, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a rappelé que celui-ci est déjà opérationnel à Gao. Tiéna Coulibaly a donné l’assurance que très prochainement, le MOC sera mis en place à Kidal, ajoutant que toutes les parties sont de bonne foi sur la conduite de cette question. Selon lui, le retour de l’administration commence par la mise en place du MOC.
Mamadou DOLO
L accord du nouveau partage de l afrique?😁😁😁😁 ou l accord vers le suicide collecti?😢😢😢😢
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