1ère édition de la semaine des victimes de la crise au Nord : Les victimes chargent le ministère de la solidarité et de la reconstruction du nord

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La semaine des victimes a consacré une journée de débat entre les membres du gouvernement, les organisations de la société civile, les ONG et les victimes. Il s’agissait de parler des expériences et des actions menées sur le terrain en faveur des victimes du conflit du nord. Les victimes ont pointé un doigt accusateur sur le ministère du développement social de la solidarité et de la reconstruction du nord et l’accuse d’avoir mené une campagne sur le dos des vraies victimes.

Selon les représentants des victimes, chaque refugié a reçu 2500 FCFA lors de leur retour dans leurs localités. Cependant, selon eux, il n’y a  que ceux là qui ont causé tout ce malheur qui ont eu toutes les attentions requises. Selon Madame Haïdara, les victimes à Bamako vivent dans les Maisons inachevées. « Nos appels adressés au ministère de la solidarité sont restés sans suite », a-t-elle dit. Pour elle, le ministère a fait un choix sélectif. Cette autre victime, Samba Touré, a reçu 7 balles au gouvernorat de Kidal le 27 mai 2014 lors du déplacement de Moussa Marra, selon ses dires. Selon M Touré, ils ont été accueillir l’ancien premier ministre et les rebelles ont tiré sur eux. Dès lors, sans soins appropriés, M Touré continue à traîner les séquelles et les blessures. « J’ai été trahi par le ministère du développement social, de la solidarité et la réconciliation nationale. », a-t-il dit.  Il pense que le ministère mène plutôt une campagne politique au nom des victimes sans les victimes car ce qui se dit et ce qui se passe sur le terrain sont différents, a-t-il renchérit. Pour sa part, le représentant du ministre, M Batilly dira avoir  pris bonne note des critiques. Selon lui, le ministère a pourtant  beaucoup fait pour les victimes mais qu’ils sont conscients que les besoins sont énormes et les victimes sont nombreux. Il a relevé les noms et a indiqué qu’il transmettra les doléances à qui de droit.

Fakara Faïnké.

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