«Un parrain pour les orphelins de la crise du nord du Mali», c’est le thème du 1er Salon Mali Solidarité (SMS) prévu pour les 20, 21 et 22 novembre 2014. Cela, pour soulager les orphelins frustrés qui pensent qu’ils sont délaissés. Le lancement officiel de cette première édition a eu lieu samedi 11 octobre à la Maison des aînés de Bamako.
Le projet consiste à réunir pendant trois jours les Ong et acteurs de coopération qui mènent des actions sur le terrain pour appuyer les projets de solidarité. C’est une initiative de Tatou Solidarité, une organisation qui intervient dans les soins à domicile, dans le coaching et dans le conseil en nutrition.
Au cours de ce 1er salon, des conférences-débats, des ateliers de formation, des expositions, des concours, un dîner de gala, des expositions et «l’élaboration d’un répertoire des humanitaires au Mali» seront organisés. De même que des ateliers de formation sur plusieurs thèmes comme «Bâtir et initier une stratégie de collecte de fonds privés» ; «Comment présenter son projet associatif, créer et bien utiliser son site internet et le blog de son association ?».
Il y aura aussi des conférences-débats sur plusieurs thèmes comme «la communication locale, un enjeu capital pour une coopération internationale» ; «Mécénat et partenariat d’entreprise et la stratégie de communication des associations de solidarité internationale»… Ainsi que des concours pour mettre les structures en compétition, en se basant sur des critères précis et évalués par le public, un jury. Le gagnant aura le trophée solidarité 2014. Sans oublier un dîner de gala pour réunir les partenaires et acteurs afin de leur donner une opportunité de faire des actions de bienfaisance et de collecter des fonds dont le montant sera versé au projet «Un enfant, un parrain pour les orphelins de la crise du nord du Mali». Et enfin, il y aura l’élaboration d’un répertoire pour classer les structures par activité et par cible. Ce qui permettra aux usagers d’avoir une meilleure visibilité.
Le thème de ce 1er salon Mali solidarité est évocateur, dans la mesure où les enfants se trouvent dans une situation de détresse et de délicatesse. Il s’agit d’un cri de cœur lancé à toute la communauté nationale, voire internationale. C’est pourquoi M. Bengaly a invité tout le peuple malien sans distinction de race, de sexe ou de religion et de secteur d’activité à faire des dons, soit à prendre en charge la scolarité de ces enfants. Il a ensuite donné l’assurance que les fonds obtenus au terme de ce salon seront gérés dans la plus grande transparence.
André TRAORE
