Yaya Samaké, maire Horonya de Ouelessebougou : « La commune a un besoin pressent de quatre ponts majeurs »

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Elu maire de la commune de Ouéléssébougou sous les couleurs de la liste indépendante « HORONYA », à l’issue des communales du 20 novembre 2016, notre ancien confère, Yaya Samaké, dirige une équipe communale de 29 conseillers. Dans cette équipe municipale, 12 conseillers  sont issus de la liste HORONYA dont quatre femmes conformément à la loi des 30% portant sur le genre. A l’occasion de la  cérémonie de célébration de la victoire de HORONYA dans le village Mana, nous avons tendu notre micro au jeune maire afin qu’il nous livre ses impressions et les priorités de son équipe.

 La Lettre du Peuple : En ce jour mémorable qui consacre la célébration  de votre liste aux communales de 2016, quels sentiments vous animent ?

Yaya Samaké :  « C’est un sentiment de joie et de fierté qui m’animent en ce moment. Par ce que, au départ ce n’était pas un pari gagné. On était face à de grandes formations politiques et à de solides alliances comme celle de la liste Adema-Codem, la liste URD, la liste RPM. C’était vraiment des concurrents très sérieux. Très honnêtement, beaucoup d’entre nous n’y croyaient pas au départ. Dieu merci, nos populations ont compris qu’il faut aller vers le changement. Les populations ont également compris qu’il faut aller vers des gens très honnêtes et vers la jeunesse pour apporter du sang neuf à  cette équipe communale. Nous avions organisé cette fête pour surtout adresser un message de remerciement aux populations pour leur mobilisation en faveur de la liste indépendante Horonya  et leur rassurer que la confiance placée en nous est toujours là. Nous serons toujours à leur écoute. Nous sommes venus leur dire que nous nous battrions toujours pour la réalisation des principaux défis qui attendent la commune ».

Mr le maire, pouvez-vous nous parler de vos priorités au cours de ce quinquennat à la tête de la commune de Ouéléssébougou ?

Yaya Samaké : « Nos priorités sont nombreuses. Nous avons hérité d’une situation un peu difficile. Nous sommes une commune très large et très vaste, qui compte 44 villages. Malheureusement sur les 44 villages, malgré tout le tintamarre médiatique qui a accompagné l’ancienne équipe, il y a encore quatre villages qui n’ont pas d’infrastructures scolaires. Nos premières priorités vont dans ce sens. Au délà de la question des infrastructures, il y a aussi la qualité de l’enseignement dispensé, sans oublier que dans la commune, nous manquons énormément d’enseignants. Il faut aussi que nous nous investissions dans ce sens pour permettre à nos différentes écoles qui sont construites par-ci et par-là de pouvoir bénéficier du personnel enseignant suffisant et qualifié. D’autres priorités sont liées à l’accès aux soins  de santé. Pour l’accès aux soins de santé, il y a un tout petit peu problème à cause de l’enclavement total de certains de nos villages. C’est dire que le désenclavement va être aussi parmi nos priorités. Par rapport à ce point, la commune a un besoin pressent de quatre ponts majeurs. D’abord, il y a d’abord le pont reliant Tamala à  Ouéléssébougou. Ensuite, il ya le pont reliant Bagayogobougou à Toukolena sur la route du nord. Aussi, il y a le pont reliant Dédoukoro à  Simindji. Enfin un pont reliant ce même Dédoukoro à Mana. Si nous disposerons les moyens, nous comptons construire ces ponts durant ce mandat. A ces priorités s’ajoute la problématique de l’assainissement de la ville de Ouéléssébougou. La ville  s’agrandit de plus en plus. Donc, il faut que nous nous attaquions à son assainissement pour offrir aux populations un bon cadre de vie dans un esprit sain ».

Propos recueillis par notre envoyé spécial

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