…Yacoub Ould Cheikh Sidiya, un jeune mauritanien désireux de s’installer au Mali : ” De plus en plus, je concentre mes efforts et mes investissements en Afrique “

Présent à l’occasion de la 5e édition des journées minières et pétrolières, Yacoub Ould Cheikh Sidiya est un jeune entrepreneur mauritanien et naturalisé citoyen américain. Il  dirige une société de sécurité et de gardiennage, qui commence à bien s’imposer en Afrique notamment en Mauritanie et dans d’autres pays. Il assiste à ces journées pour étudier l’opportunité d’implanter une filiale de son groupe au Mali. Nous avons profité de l’occasion pour lui poser quelques questions sur ce nouveau projet.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Yacoub Ould Cheikh Sidiya, je suis d’origine mauritanienne et naturalisé citoyen américain dans les années 90. Après mes études aux USA, je suis devenu le promoteur de Town & Country sport, un club de foot aux Etats-Unis.

Parlez nous brièvement de votre           parcours?

Je suis entré dans le sport et la sécurité suite à une insouciance de jeunesse. Avec l’argent que mes parents m’ont versé pour mes études durant toute l’année, je me suis permis le luxe d’acheter une voiture très coûteuse. Et par fierté, au lieu de leur demander de l’aide, j’ai préféré travailler comme entraineur de l’équipe de mon université puis comme agent de sécurité du campus.

Vous êtes  un jeune entrepreneur africain de la diaspora, que faites-vous pour l’Afrique?

De plus en plus, je concentre mes efforts et mes investissements en Afrique. Ce n’est que normal car je suis né dans le panafricanisme. Dans les années 40, mon grand- père maternel avait pour compagnons toute l’élite africaine.

La génération de mon père est venue se joindre à eux dans les années 50. Pour nous, l’Afrique n’a pas de frontières internes ni de citoyens spécifiques pour un pays. L’Afrique est notre pays, nous y sommes partout chez nous.

Comment entendez-vous lier les relations professionnelles entre votre pays d’origine la Mauritanie, votre pays d’adoption, les USA et  votre futur pays des affaires, le Mali ?

Le Mali n’est pas seulement mon futur pays des affaires mais aussi mon pays d’origine tout comme la Mauritanie. Ma grand-mère maternelle était du Diafouné, le premier poste administratif de mon grand-père était à Kayes et mes grands parents s’étaient mariés à Yelimané. Ma grand-mère nous abreuvait des souvenirs de son pays. Si on veut refaire l’histoire, en 1945 lorsque les colons français ont rattaché une grande partie du territoire de l’ex-Soudan à la Mauritanie, des populations ont été  déplacées à l’intérieur des frontières, bien loin de leurs territoires et leur culture a fortement imprégné les coutumes de leurs nouvelles villes.

La maison familiale de ma mère est à Aïoun El Atrouss, sa ville natale, qui est à 220km de Nioro, où se trouve la confrérie de ma grand-mère qui est une Cherif Hamaliste Tijane, parente de Bouyé (Mohamedou Ould cheickna Hamahlah), cherif de Nioro. Durant mon enfance, pendant les vacances, j’entendais autour de moi parler bambara et je raffolais des plats maliens comme le To et le Mafé. Pour revenir à votre question, lier mes relations professionnelles dans les trois pays est une chose aisée.

Déjà le lien entre ces trois pays a été créé par la force des choses car, comme je l’ai dit auparavant, la Mauritanie et le Mali font partie d’un grand ensemble où tout se ressemble et les USA sont l’universalité, en plus, la mondialisation aidant la tâche devient plus facile.

Votre société occupe  un stand à la foire des JMP 2013. Quelles sont vos impressions ? Pensez-vous que le Mali soit un pays favorable à vos affaires ?

Le Mali est un pays favorable aux affaires en générale et aux miennes en particulier de par : la stabilité démocratique qui fait ses preuves chaque fois qu’elle est menacée, les richesses de son sous-sol, la position géographique stratégique, l’immensité territoriale, le nombre de sa population et sa diversité, la volonté de son peuple due au fait qu’il est multiracial et beaucoup d’autres choses.

Clarisse NJKAM

cnjikam2007@yahoo.fr

Note zéro à  l’agence de communication  des JMP 2013

La 5ème édition des journées minières et pétrolières 2013 a connu son épilogue hier, jeudi 14 novembre au Cicb. Lors de la cérémonie d’ouverture, l’organisation a été presque parfaite, mais au fil du temps cette fête a été gâchée à cause du laxisme de l’agence chargée de la communication Ame Trade internationale en partenariat avec Dmc Africa. Ceux-ci ne maitrisaient pratiquement pas leur rôle, qui est entre autres de mettre à la disposition des hommes de médias la documentation nécessaire et donner les informations demandées, afin de leur faciliter la  tâche. Tout était si mal organisé qu’on se demandait qui fait quoi, ou à qui s’adresser en cas de besoin. Pourtant au départ, une cellule a été présentée aux hommes de médias pour récupérer tout ce qu’il leur faut pour bien faire leur travail. A chaque fois qu’on cherchait des informations, la soi-disant responsable renvoyait les journalistes vers la cellule de communication du ministère des mines. Celle-ci également renvoyait les journalistes à l’agence chargée de la communication. Finalement, on ne savait plus ou mettre les pieds. Selon nos informations tout a été mis à la disposition de cette agence. Les journalistes qui couvraient l’évènement avaient droit au ticket du déjeuner, ce qui n’a pas été mis à leur disposition du moins pas à notre connaissance, les cartes d’invitation pour le diner réservées aux journalistes ont été utilisées par d’autres individus, lors de la visite de Morilla, pas de place pour les journalistes etc…

Bref, les journalistes étaient vraiment laissés pour compte. C’est donc une véritable négligence envers ceux qui ne demandaient que le minimum pour faire convenablement leur boulot. Un autre couac causé par le laxisme des responsables de la communication, c’est le lieu du diner. Sur le carton d’invitation, le diner de gala devait avoir lieu au Grand Hôtel, mais à l’insue de plusieurs personnes il a été déplacé sans qu’une information ne soit donnée dans ce sens. Les pauvres se sont déployés en masse, trainant les coups de fatigue jusqu’au lieu indiqué sur la carte. Ceux qui s’étaient déplacés en taxi ont du se mordre les doigts. Il fallait finalement passer des coups de fil pour savoir où se passait le diner.

En tout cas s’il faut débloquer de gros sous pour faire venir des agences de communication internationales qui ne maitrisent pas le terrain, mieux vaut faire appel à des locaux qui connaissent beaucoup mieux les rouages de l’organisation d’un évènement de telle envergure.

Diner gala détente des JMP

Le ministre Boubou Cissé emporté par l’ambiance

Le ministre de l’industrie et des mines, Boubou Cissé a organisé le mercredi 13 novembre, un diner gala dans un hôtel de Bamako, afin de rendre hommage à ses hôtes venus de part le monde entier pour assister aux journées minières et pétrolières. L’ambiance était bon enfant lors de la soirée avec l’animation musicale en live de Kassemady Diabaté. Le ministre Cissé était en compagnie de son homologue du Niger, et de deux de ses homologues ministres maliens.

Tellement l’ambiance était bonne avec des notes mélodieuses que le ministre a oublié qu’il avait déjà prononcé son allocution de fin de soirée. Il est resté sur place en train d’admirer le vieux Kassemady. L’espace a commencé à se vider petit à petit au point où c’est finalement son attaché qui lui a demandé de libérer les lieux.

Lors de la même soirée, le ministre des Mines en prononçant son allocution  a gaillardement gardé sa main gauche dans sa poche, comme s’il était dans une rencontre estudiantine… En tout cas, il reste encore beaucoup à apprendre à nos jeunes ministres.

Rassemblées par clarisse Njikam

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