Tiéman Hubert Coulibaly président de l’UDD et de l’ARP : “Un gouvernement d’union nationale est nécessaire aujourd’hui au Mali” “Notre regroupement ARP aura son candidat en 2023”

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La participation de l’Union pour la démocratie et le développement (Udd) et du regroupement Alliance pour la République et le progrès (Arp) au dernier scrutin législatif, le maintien ou non de Boubou à la Primature, la formation du nouveau gouvernement, l’élection de Timbiné au Perchoir, la présidentielle de 2023…sont, entre autres, les sujets sur lesquels nous sommes entretenus avec l’ancien ministre de la Défense, des Affaires étrangères et aussi de l’Administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, non loin président du parti Udd et du regroupement politique Arp.

Aujourd’hui Mali : Aux dernières élections législatives, l’Udd passe de 1 à 4 députés. Quelle appréciation en faites-vous ?

Tiéman Hubert Coulibaly : Forcément, c’est une appréciation positive. Mais je ne peux pas dire que ma satisfaction est totale pour la simple raison qu’au regard des résultats que nous avons comptabilisés, notre parti aurait pu ou aurait dû avoir plus de députés.  De notre point de vue, l’Udd aurait dû compter 7 députés au lieu de 4 car nous réaffirmons que nous avons gagné l’élection à Mopti tout comme à Tenenkou, mais la Cour constitutionnelle a tranché en notre défaveur, donc il n’y a plus de recours possible et nous tirons les leçons de ce qui s’est passé à notre propre niveau.

Nous sommes obligés aussi de tirer ces leçons au niveau national. Nous avons fini avec l’élection de 2020, il ya en aura d’autres, même si nous ressentons un peu d’amertume et de regret par rapport à ce qui s’est passé. Mais nous disons que l’exercice démocratique consiste à tirer les leçons et à faire en sorte que certaines causes qui conduisent à des phénomènes désagréables peuvent être combattues au moyen d’actions légales sur le plan politique et législatif pour que notre pratique de la démocratie présente de meilleurs visages, d’élection en élection.

  1. le président, vous affirmez que votre parti a gagné les élections législatives à Ténenkou et à Mopti. Quels sont les éléments de preuves à votre disposition et qui vous permettent de parler avec une telle certitude ?

Nous avons beaucoup d’éléments à cet effet. Par exemple, pour la circonscription électorale de Mopti, notre liste a gagné dans 90% des quartiers de la commune urbaine de Mopti. Cela est un fait qui ne s’est jamais produit au cours de l’histoire des élections législatives de notre dans cette circonscription électorale, à savoir Mopti. Au surplus, à Koubaye, à Ouromodi, à Soye, Dialloubé il n’y a pas eu d’élections dans ces localités, mais des résultats ont été fabriqués pour ces zones et comptabilisés.

Beaucoup d’éléments attestent la véracité de mes propos. Mais malgré toutes les actions que nous avons menées au niveau administratif et sur le plan judiciaire, ce qui s’est passé au premier tour a été répété au second tour. Au passage, vous savez qu’après le premier tour, le Procureur du Tribunal de Grande instance de Mopti s’est saisi de cette affaire de bourrage d’urnes. Il a administré une condamnation sévère de trois ans d’emprisonnement ferme à l’endroit de prévenus coupables de cette subtilisation d’urnes lors du premier tour.

Au second tour, les mêmes acteurs ont utilisé les mêmes moyens pour inventer des voix au bénéfice de la liste adverse. Donc je persiste qu’à Mopti nous avons gagné les élections.

Quant à Tenenkou, au second tour, notre liste est arrivée en tête avec 96 voix d’avance, il a fallu que l’administration, en complicité avec nos adversaires, aille inventer des voix dans la commune de Sougoulbé et la commune de Dia, précisément dans les villages de Tenema et Dioboye.

Dans ces deux villages aussi, il n’ya pas eu de vote, mais malgré tout 500 voix ont été fabriquées dans ces deux localités et ont même entrainé des quiproquos sur des documents qui ont été constatés lors de la centralisation des résultats.

Puis, en revenant sur le cas de Mopti, je vous demande simplement de mettre la main sur le rapport de la Ceni sur le cercle de Mopti qui établit aussi exactement ce que je vous ai dit. Donc c’est clair que dans ces deux circonscriptions nous avons gagné les élections, mais je répète encore une fois de plus, je suis un républicain, je respecte les institutions de mon pays. En aucune manière je ne peux agir dans l’objectif de les affaiblir ou de les décrédibiliser. Au contraire, je travaillerai à faire en sorte que leur propre action renforce leur crédibilité car quand on ne croit plus aux institutions, cela crée une situation à déstabiliser le pays.

Mon positionnement est de faire en sorte que nous devions nous battre pour réformer ce système parce qu’en tant que tel il est devenu nocif pour la République. Nous ne pouvons pas continuer à regarder ce genre de pratiques s’opérer et penser que nous allons pouvoir pacifier le pays. Donc dans les semaines et les mois à venir, dans notre action au sein de la majorité présidentielle, nous allons être porteur de projet de reforme du mode de scrutin.

A cet égard, qu’est-ce que vous proposez donc ?

Je propose que le mode de scrutin pour l’élection des députés soit  la proportionnel. Cela éviterait beaucoup d’arrangements qui ne font pas honneur à personne et ce mode de scrutin permettrait d’assurer cet élément important de la pratique démocratique qu’est l’idéal de représentativité.

Pour certains, la démocratie est vivace si tout le monde participe or ce n’est pas seulement un objectif de participation, mais plutôt un idéal de représentativité. Il faut que ceux qui sont élus soient représentatifs du peuple. Il faut que ceux qui donnent le mandat se reconnaissent en ceux qui l’exercent. Si tel n’est pas le cas, nous naviguerons de malentendu à malentendu. Donc nous allons inscrire ces réformes dans nos objectifs. Aussi, il faut que les juristes de notre pays se penchent sur le traitement du contentieux électoral. Deuxièmement, en tant qu’ancien ministre de l’Administration territoriale, je le dis, nous devons aussi nous interroger sur le rôle de l’Administration dans la gestion des opérations électorales. En tout cas, l’agence permanente des élections qui a été prévue depuis plusieurs années pourrait être utile. Je pense qu’il ya ce triple regard à jeter non seulement sur le mode de scrutin, mais aussi sur le rôle de l’Administration et la prise en charge du contentieux électoral.

Sur un tout plan, est-ce que la moisson a été bonne pour le regroupement que vous présidez ?

Oui, deux partis membres de l’Arp sont présents à l’Assemblée nationale avec 14 députés. Il s’agit du Mpm qui a eu 10 députés et de l’UDD qui en a eu 4.

Et depuis quelques jours nous enregistrons des manifestations de sympathie et intentions d’adhésion. Aussi, je pense qu’à l’Assemblée nationale, en plus des députés génétiquement Arp (Udd-Mpm) d’autres formations vont nous rejoindre pour siéger au sein de notre groupe.

Aujourd’hui, nous sommes rassurés pour dire que notre groupe parlementaire pourrait compter plus de 20 députés.

Actualité oblige ! Quelle appréciation faites-vous de l’élection de Moussa Timbiné au perchoir ?

Je félicite le président Timbiné pour son élection. Il faut dire qu’il a été plébiscité à l’Hémicycle. Elu non seulement par les députés de la majorité présidentielle qui ont voté pour lui, ce qui est normal, mais aussi il a bénéficié des voix de l’opposition. C’est très bien, mais cela a aussi un sens. C’est aussi un message.

Il faut désormais savoir décrypter ce message. Le président de l’Assemblée doit devoir travailler à équilibrer les relations entre les différents groupes politiques qui vont siéger à l’Assemblée nationale.

Il va devoir donner une réponse à ce vote massif exprimé pour lui en exerçant sa présidence dans une grande sagesse, en préservant les équilibres. Mais aussi et surtout en travaillant de manière à ce que les textes qui vont passer et qui concerneront les réformes institutionnelles, les réformes politiques, des questions territoriales, soient traitées avec équidistance. Parce que quand vous êtes élus de cette manière là, cela veut dire que beaucoup ont placé en vous un espoir, si minime soit-il. Il conviendrait que le président Timbiné travaille dans cet état d’esprit. Je l’ai appelé au téléphone pour le féliciter, je lui ai aussi adressé une lettre officielle dans laquelle j’ai évoqué ce point de vue. Monsieur Timbiné a eu beaucoup de chances et je souhaite que cette chance l’accompagne durant le temps qu’il exercera cette présidence.

Donc il pourra compter sur votre accompagnement ?

Bien sûr ! Il peut compter sur l’Arp. Nous sommes un regroupement de la majorité présidentielle. Je l’ai dit à plusieurs reprises dans vos colonnes, même si certains ont toujours insisté à nous faire passer pour autre chose. Nous sommes un regroupement de la majorité qui a son identité. Nous travaillerons de manière à apporter une contribution positive à l’action du gouvernement. Nous sommes aussi signataire de l’accord politique de gouvernance. Depuis le début du mandat d’Ibrahim Boubacar Kéïta, nous l’avons accompagné de manière loyale et l’Arp compte aujourd’hui des partis qui étaient opposés au président lors de son premier mandat, mais qui aujourd’hui ont décidé de l’accompagner dans l’objectif de la stabilisation du pays.

Tieman Hubert est-t-il prêt à faire son entrée au gouvernement s’il est sollicité ?

Vous savez, moi j’ai eu beaucoup de chance car j’ai eu le privilège de servir à un très haut niveau. D’abord le président Dioncounda Traoré m’a fait confiance, puis le président IBK. De très, très hautes missions m’ont été confiées, j’ai essayé de les accomplir du mieux que je pouvais. Je suis un homme politique, chef de regroupement politique. Me mettre en mission pour mon groupe politique, mais aussi en mission pour le Mali quand le Mali le souhaite, on ne peut refuser. Mais je ne suis pas dans une course au fauteuil.

L’Arp compte beaucoup de cadres tout comme l’Udd et si les plus hautes autorités sollicitent l’Arp, nous répondrons présent. Maintenant qui et qui iront au gouvernement pour ces missions, çà on verra bien. Sinon, personnellement, je ne suis pas obsédé par mon propre sort.

Aujourd’hui, je suis plutôt préoccupé par le sort du pays, notamment comment faire en sorte que la prochaine équipe gouvernementale puisse répondre aux attentes des Maliens et de régler les problèmes car les problèmes que nous avons sont nombreux. Il faut à cet effet mettre un gouvernement sur place qui puisse aider le président de la République à atteindre ses objectifs.

Un gouvernement animé par des cadres créatifs, audacieux, qui se mettront en mission exclusive du Mali. Je pense que pour le prochain gouvernement, le président de la République doit penser à un gouvernement d’union nationale. Cela permettrait de mettre les compétences de tous bords au travail, de pouvoir compter sur tout le monde, mais à condition que chacun joue le jeu de manière loyale. Je pense que cela aidera son Premier ministre.

Votre point de vue par rapport au maintien ou non du Premier ministre Boubou Cissé ?

Je pense   Boubou Cissé fait bien son travail, il fait du mieux qu’il peut car la situation n’est pas facile. Nous avons servi au gouvernement ensemble, il a été ministre des Mines, il a été ministre de l’Economie, je l’ai toujours vu faire son travail avec une grande abnégation, une grande compétence. Maintenant, il ya des problèmes immédiats qu’il va falloir régler avec l’aide de la nouvelle Assemblée nationale. Il s’agit des questions de réformes territoriales, des réformes sociales, il y a aussi le problème des enseignants. Tout ça dans un contexte de raréfaction des ressources internes. Il convient aujourd’hui d’engager une double réflexion sur le plan économique et financier, mais aussi sur le plan social de manière à régler ces problèmes-là. Je crois que l’idée d’un gouvernement d’union nationale de 25 à 30 membres pourrait aider à la résolution de ces problèmes. Cependant, que Boubou Cissé reste ou pas, le choix relève du président IBK.

Quels sont aujourd’hui vos rapports avec le président IBK ?

Nous avons des rapports normaux. Je suis chef d’une coalition de la mouvance qui le soutient. De mon point de vue, nos rapports sont bons.

2023, c’est dans moins de 3 ans. Est-ce que votre parti ou votre regroupement va présenter un candidat ?

Il est certain que l’Arp aura un candidat, mais à la question de savoir qui sera le candidat. On verra bien.

Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition est porté disparu depuis près de deux mois. Pour avoir servi à de hautes fonctions, selon vous est ce qu’il existe des éléments rassurants quant à son éventuel retour ?

Je prie Dieu tous les jours pour son retour en bonne santé. L’enlèvement de Soumaïla Cissé est une grande tristesse. D’ailleurs, Soumaïla nous manque et nous vivons douloureusement sa captivité.

Dans ce contexte, il faut tout faire, pour que ceux qui l’ont enlevé se mettent dans les dispositions de le libérer, quel que soit le prix. Je voudrais dire que ces affaires-là ne se règlent pas sur la place publique. Elles se règlent dans la grande discrétion.

Votre mot de la fin ?

Je vous remercie pour l’opportunité que vous me donnez aujourd’hui. Notre pays est saisi d’une grande mauvaise humeur qui traverse Sikasso, Kayes, Bamako, la pandémie à Covid19, les suites des élections législatives, cette bavure policière à Kayes qui sera punie, mais qui crée une situation d’angoisse. Donc plus que jamais, nous devons travailler à l’unité, à la cohérence. Il ne faut pas se saisir de ces situations-là pour penser que les institutions sont fragilisées et conduire des actions malveillantes.

Il faut au contraire cultiver l’espoir pour dire que les temps sont durs et nous devons serrer la ceinture, nous devons faire en sorte que les gens de bonne foi se retrouvent pour proposer au Pays des solutions qui peuvent lui apporter le meilleur. Il faut travailler avec bonne foi car ce pays-là est le nôtre, personne ne pourra chasser un Malien dans son pays, mais il faut permettre à chaque Malien de vivre dans son pays de manière à ce qu’il puisse être heureux. L’Arp travaillera de bonne foi pour apporter, tant que cela est possible, nos propositions de solutions afin d’aider ceux qui ont les commandes à pouvoir faire face à ses difficultés-là.

Réalisé par El Hadj A.B.

HAIDARA et Kassoum THERA

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8 COMMENTAIRES

  1. MANGWANA KANYON COMPAORÉ, MAITRE FÉTICHEUR Á M'PETIONA, COMMUNE RURALE DE SOMASSO, CERCLE DE BLA, RÉGION DE SÉGOU, MALI JAMANA KOLO

    LE MALI N’ A BESOIN DE PLUS 15 MINISTRES.

    Tiéman Hubert Coulibaly,

    L’ INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MALI EST LA BORNE ULTIME POUR CES SIMULACRES DE “DÉMOCRATES”.

    DONNONS LEUR 2 ANS DE PLUS…!

    NOUS LEUR REPETONS NOTRE CONVICTION ULTIME:

    – SEULES LES ARMES VONT REGLER LA QUESTION DU NORD-MALI, ÉTANT DONNÉ QUE LA QUESTION FUT SOULEVÉE PAR LES ARMES.

    – IL NE PEUT Y AVOIR LIEU DE PARTITION DU MALI SANS NOUS LES MALIENS.

    SI LA PARTITION DU MALI SE PRONONCE, ALORS, NOUS N’ ALLONS LAISSER EN VIE PERSONNE DE CE “BEAU” MONDE AYANT EU UN ROLE DANS CET “ACCORD” DE LA TRAHISON, NI LEURS REJETONS…

    NOUS AVONS PAYÉ NOS TAXES Á L’ ÉTAT MALIEN, NOUS AVONS MIEUX PAYÉ NOS DIRIGEANTS, BEAUCOUP MIEUX QUE LEURS COLLEGUES EUROPÉENS, POUR NOUS SERVIR LA SÉCURITÉ ET LA DIGNITÉ..

    LE TRAVAIL DES DIRIGEANTS A ÉTÉ TRES TRES BIEN PAYÉ, MAIS SI CE TRAVAIL A ÉTÉ MAL FAIT , VOIRE A TOURNÉ Á LA TRAHISON, ALORS CES DIRIGEANTS DOIVENT ETRE TUÉS PAR LE PEUPLE.

    TOUS LES PEUPLES DU MONDE ONT EU Á TUER LEURS “DIRIGEANTS” TRAITRES.

    LE MALI NE SERA PAS UNE EXCEPTION MAUDITE.

    QUE LA SURETÉ DE L’ ÉTAT CORROMPU ESSAYE DE VENIR ME CHERCHER, JE L’ ATTENDS DE PIEDS FERMES, PAS COMME CLÉMENT DEMBÉLÉ….

    POINT.
    POINT FINAL.

  2. ………..Gouvernement d’union nationale, gouvernement d’union nationale. Nous n’allons pas passer tout notre temps à parler que de ca. C’est juste une occasion pour beaucoup, de remplir les poches ( on vol ensemble et on se protège entre nous). Pour résoudre les maux qui minent notre pays,il est urgent de tout remettre à plat, de changer radicalement de tête , de revoir notre justice, notre mode de recrutement dans l’armée, dans la police, dans la fonction public,le mode de vote doit être revu surtout pour les députés, la culture du résultat doit être une obligation, l’impunité doit être combattue par tous les moyens, fixez des objectifs réalisables et moins coûteux….. . Aujourd’hui, les paroles, les comportements ne sont pas de nature à monter l’exemple que le peuple attend des hommes politiques c’est là le problème.
    Sans ces principes, vous avez beau formé un gouvernement d’union nationale, rien ne changera.

  3. Haidara Djeli ani Thera Djeli aw ni tie aw ni baara. Mais faire le griot pour un vautour comme Tieman Hubert ne sert pas le Mali. C’est domage que le journalisme n’existe plus au Mali, tout le monde court derriere son ventre, sans dignite et sans vertu, sinon un bebe comme Tieman devrait etre en prison pour avoir vole l’argent de l’armee Malienne. Argent qu’il utilise pour acheter Haidara Djeli et Thera Djeli! Honte a vous tous trois!

  4. Monsieur Coulibaly Tiéman a été trois fois ministre.
    Trois fois il a déçu. Au ministère de la défense il s’est illustré par une malencontreuse bricolage de marché qui a couté des milliards au préjudice des finances publiques. A cela s’est ajouté une communication désastreuse sur l’armée lors d’une attaque djihadistes.
    Au ministère des affaires étrangères il s’est contenté de faire le beau en donnant des conférences de presse d’auto-promotion en costume cravate.
    Au ministère de l’administration, l’essentiel a été du brassage de vent mais toujours en costume cravate.
    Bref, un des nombreux ministres dont le Mali aurait pu faire l’économie.
    S’enrichir, pavoiser et se complaire dans le confort des dorures des palais tel semble être la devise de ces innombrables ministres qui traversent l’histoire de notre pays.

    Il n’est point besoin d’être un expert pour savoir que le régime IBK a lamentablement échoué et beaucoup déçu les Maliens qui avaient placé en lui tellement d’espoir.
    La cour constitutionnelle est désormais dévoyée.
    L’assemblée nationale et son président frauduleusement élu se mettent au service du président en oubliant sa raisons d’être.
    La corruption s’est répandue comme une mauvaise métastase.
    L’image du pays est désormais associée à un Etat failli.
    Au vu de ces carences,
    Voir encore aujourd’hui un responsable politique publiquement affirmer que son ambition et sa raison d’être est de soutenir ce régime moribond suscite des interrogations.
    Tiéman pourrais difficilement se cacher derrière son petit doigt.
    Il a décidé de sombrer corps et biens avec ce régime pourvu qu’il puisse encore en tirer quelques prébendes.
    Quand on a été trois fois ministre et trois fois inutile, faire encore de la gesticulation et du brassage de mots creux pour revenir relève de l’instinct de caïman.
    Ce pays est désormais exsangue mais les vautours tournent toujours pour finir les restes.

    • MANGWANA KANYON COMPAORÉ, MAITRE FÉTICHEUR Á M'PETIONA, COMMUNE RURALE DE SOMASSO, CERCLE DE BLA, RÉGION DE SÉGOU, MALI JAMANA KOLO

      OUAIS, SEUL L’ ARTICLE 320 POURRA LIBÉRER LE PEUPLE DE CES CRIMINELS CONGÉNITAUX.

      DEPUIS 1968 L’ INDÉPENDANCE ET LA SOUVERAINITÉ DU MALI EST CONFISQUÉE ET BAFFOUÉE PAR UNE POIGNÉE DE LARBINS-CRIMINELS CONGÉNITAUX.

      IL FAUT Y METTRE FIN, BIOLOGIQUEMENT

      • Weekend très chargé dans les aeroports d’AM€RATCAILL€$ du nord…

        sudouest.fr/international/canada-un-homme-tue-dans-une-fusillade-a-l-aeroport-de-vancouver-2621246.php

        tvanouvelles.ca/2021/05/08/fusillade-a-times-square-un-enfant-de-trois-ans-blesse

        rtl.fr/actu/international/etats-unis-une-fusillade-a-times-square-fait-3-blesses-dont-un-enfant-7900029326

        lapauseinfo.fr/etats-unis-une-apprenante-de-sixieme-ouvre-le-feu-dans-son-college-et-fait-trois-blesses/

        lindependant.fr/2021/05/09/etats-unis-sept-morts-dans-une-fusillade-a-une-fete-danniversaire-9535685.php

        boursorama.com/bourse/actualites/usa-sept-morts-dans-une-fusillade-a-une-fete-d-anniversaire-50cf6b7da7b7bac65ee41919e6d3da75

        lorientlejour.com/article/1261151/un-homme-tue-dans-une-fusillade-a-laeroport-de-vancouver.html

  5. Une alliance qui reste vivace malgré la situation sécuritaire qui se dégrade d’année en année n’est pas basée sur la satisfaction des intérêts supérieurs de la nation.
    LA PRIMAUTÉ DE L’INTÉRÊT INDIVIDUEL RESTE LA PIERRE ANGULAIRE DE CETTE ALLIANCE ENTRE IBK ET CERTAINS HOMMES POLITIQUES.
    Ils sont connus notamment des vieux briscards de la scène politique malienne qui sont des conseillers à la présidence.
    Le père de TIEMAN H COULIBALY en faisait parti.
    Ces vieux ont côtoyé tous les présidents depuis MOUSSA TRAORÉ.
    Certains, tout récemment, se sont mis en première ligne.
    À peine, ils arrivent à bouger leurs pieds pour marcher.
    À lire cette interview, ça se constate que ce sont les intérêts individuels qu’on défend plus que l’engagement pour son pays.
    ON OSE TOUJOURS RÉCLAMER UNE ALLIANCE AVEC LE PRÉSIDENT IBK MALGRÉ LES DÉFAILLANCES DE GOUVERNANCE QUI MINENT L’ÉQUILIBRE DE CE PAYS.
    On est satisfait autrement, pas pour les efforts entrepris pour redonner aux maliens leur honneur.
    ON EST SATISFAIT D’AVOIR OCCUPÉ DE HAUTES FONCTIONS DE L’ÉTAT GRÂCE À L’ALLIANCE.
    On est satisfait d’avoir profité des deniers publics dans ces différentes fonctions grâce à la “bonté” de l’ami IBK.
    Évidemment on cherche à renouveler le bail pour permettre à d’autres cadres d’avoir une chance d’en profiter comme on l’a fait.
    POUR TIEMAN H COULIBALY ET SES SEMBLABLES S’ENGAGER POUR LA SATISFACTION DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL EST UNE ILLUSION.
    On dit en terme clair CE SONT DES HASSIDI AIGRIS qui pensent satisfaire l’intérêt général.
    Ils ont évidemment, pour le moment, leurs petits problèmes avec IBK d’où ces annulations de voix pour les punir.
    Il s’agit des amis de SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA mecontents de le voir débarquer à cause de la pression des religieux.
    Mais il n’y aura jamais de rupture.
    Les opportunistes savent mettre fin aux conflits à temps d’où cette proposition de gouvernement d’union nationale.
    ON N’A PAS COMPRIS, ON EST INCAPABLE DE COMPRENDRE QU’AVEC IBK RIEN NE PEUT MARCHER, SI ON VEUT ÉVIDEMMENT L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE DANS CE PAYS.
    On est incapable d’exiger une transition démocratique pour permettre à ce pays de rebondir à travers une QUATRIÈME RÉPUBLIQUE.
    On n’est pas gêné de constater que la tendance de la gouvernance IBK est de satisfaire les séparatistes.
    On se dit qu’on donne à ces gens leurs indépendances pour être tranquille car l’animation de la satisfaction individuelle est très forte.
    C’est quand on constate ses intérêts individuels menacés qu’on pense à l’intérêt général “le mode de scrutin pour l’élection des députés soit la proportionnel …….l’agence permanente des élections qui a été prévue depuis plusieurs années pourrait être utile”
    ON EST ALLIÉ AVEC LE POUVOIR POUR METTRE EN PRATIQUE SES IDÉES.
    On a été ministre de l’administration territoriale, une occasion idéale d’appliquer ses IDÉES, si elles ne sont pas opportunistes car constatant qu’elles pourraient servir son camp aujourd’hui.
    Le Mali souffre de la présence des opportunistes au sommet de l’État depuis 2002.
    C’est pourquoi, au lieu qu’il progresse comme ça l’a été de 1960 à 1968 et de 1992 à 2002,il régresse sur tous les plans.
    Un pays régresse quand ceux qui le commandent pensent prioritairement à leurs intérêts individuels.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

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