De passage à notre rédaction pour une visite de courtoisie, Monsieur Camara, responsable du service scolarité du Rectorat de l’université de Bamako, s’est prêté volontiers aux questions du journal « Le Flambeau ». Dans ce petit entretien, Monsieur Camara livre ses impressions sur le Journal Le Flambeau et donne des conseils aux différents rédacteurs.
Le Flambeau : Bonjour Monsieur Camara, connaissez-vous Le Flambeau ?
Monsieur Camara : Oui je connais parfaitement le journal « Le Flambeau » que je lis à chaque parution. J’ai, heureusement, un numéro qui me tombe à table au niveau du rectorat à chacune de vos parutions. Je lis votre journal et je me suis rendu compte que c’est une très bonne chose car c’est un journal qui permet d’informer et qui permet également de former les étudiants et d’ailleurs pas seulement les étudiants mais tous les acteurs du monde scolaire et universitaire. Je crois que c’est un organe qui doit être soutenu, surtout par les autorités.
Le Flambeau : Que pensez-vous de la ligne éditoriale du journal ?
Monsieur Camara : effectivement, j’ai constaté que le journal « Le Flambeau » publie plusieurs interventions qui vont dans le sens de l’information en ce qui concerne l’orientation. Par exemple : dans une de vos parutions, des professeurs de l’université ont été interrogés et ont aussi fait des témoignages. Vous informez aussi le plus souvent sur des conférences et thématiques qui sont discutées au niveau de l’université. Pour me résumer, je dirai tout simplement que les plus grands problèmes de l’université de Bamako sont traités dans vos colonnes. Autrement dit, je n’ai rien à reprocher à votre ligne éditoriale. Le Flambeau permet d’informer un large public sur la réalité des faits qui se déroulent en milieu scolaire et universitaire et je pense que ça c’est une bonne chose. Etant donné que vous êtes au sein de l’université, vous êtes mieux placés pour fournir des informations de premières mains.
Le Flambeau : Quels conseils pourriez vous donner aux rédacteurs du journal ?
Monsieur Camara : Je vous exhorte à traiter les articles en fond, il faut aller beaucoup plus en profondeur, en plus il ne faut pas accepter que n’importe quelle question soit traitée dedans car c’est la vitrine de l’université que vous représentez. Il faut beaucoup critiquer, mais il faut aussi construire. Il faut dire ce qui est positif mais aussi ce qui est négatif. Vous devez aussi adopter une attitude objective dans tout ce que vous faites. Il ne faut pas qu’on sente que vous avez un penchant pour telle ou telle corporation.
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