Soumaïla Cissé souligne la naïveté d’IBK dans la gestion du Nord du Mali

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Soumaïla Cissé, le 13 août 2013
Soumaïla Cissé, le 13 août 2013

Malgré l’opération Serval et la présence onusienne dans le nord du pays, force est de constater que les groupes terroristes opèrent encore assez facilement dans la région. Une marge de manœuvre que critique Soumaïla Cissé. Le candidat malheureux à la dernière présidentielle estime que la politique du président Ibrahim Boubacar Keita n’est pas assez ferme. Entretien.

 

 

Quand le président Keita explique qu’il est impératif de mettre un terme à la situation à Kidal, qu’en pensez-vous ?

Soumaïla Cissé : “Depuis l’installation du président, la situation sécuritaire s’est envenimée, on est loin de la stabilité annoncée. Nous avons peur que l’impunité s’installe dans notre pays. Les gens ont été libérés d’une façon maladroite et les immunités ont été accordées à un certain nombre. La zone de Kidal est devenue une zone de non-droit.”

 

Que faut-il faire à Kidal ?

Soumaïla Cissé : “Il faut parler beaucoup plus fermement. Il faut désarmer. On ne peut pas avoir un pays avec deux armées. Le problème du MNLA doit se régler comme avec n’importe quel mouvement terroriste. Partout dans le monde, les terroristes on les combats, on ne s’assoit pas à une table pour négocier. Il faut que la communauté internationale revoie cette situation. Il y a une confusion totale entre AQMI, MUJAO, MNLA. On ne sait pas qui est qui. Je ne veux pas accabler le président mais il fait preuve de trop de bonne foi, voire de naïveté. Il est temps de montrer les crocs et les muscles.”

 

Que pensez-vous de la présence de chefs rebelles sur les listes du RPM pour les prochaines élections ?

Soumaïla Cissé : “Cela brouille l’image. Dans la zone de Kidal, sur les quatre cercles, tout le monde est RPM. J’ai été le seul à présenter un candidat contre eux à Kidal. Nous connaissons la taille de nos chances dans cette zone-là. On ne peut pas accorder aux gens l’immunité et les retrouver le lendemain sur les listes du président. Ce n’est pas acceptable.”

 

Concernant l’impunité, comment analyser-vous le mandat d’amener contre le général Amadou Haya Sanogo ?
Soumaïla Cissé : “Il y avait deux problèmes à régler, avant les élections, qui n’ont pas  été résolus : la junte et le MNLA. Sinon, le président va passer ses cinq ans à gérer ces questions. La junte est toujours là et son pouvoir est bien présent. Il faut sortir de l’impunité. Aujourd’hui, s’il y a des problèmes à Kati, il faut les régler entièrement. Le président a dit lui-même que nul n’est au-dessus des lois. A ma connaissance, le général est toujours à sa place.”

 

Commentaires via Facebook :

32 COMMENTAIRES

  1. Honnetement monsieur SOUMAILA,nul n’ignore la situation du MALI avant IBK et les conditions de la ville de KIDAL.Vous saviez parfaitement aussi que c’est la FRANCE (le pays qui vous a acceuilli et qui a sauve’ notre pays des mains des fous de DIEU) qui est derriere cette crise de KIDAL et que n’importe qui a la place d’IBK ne fera pas plus que ce qu’il a fait dans cette crise.Qu’on le veuille ou non la resolution de la crise de KIDAL ne peut pas se faire sans la FRANCE.Monsieur SOUMAILA,le president IBK vous a toujours traite’ comme petit frère alors pourquoi ne vous rendez pas chez lui pour discuter avec votre grand frère sur des sujets brulants de notre MALIBA?Vous aviez fait signe d’un grand homme en vous rendant chez lui pour le feliciter de sa victoire,quelque chose que nous sommes pas pret d’oublier maintenant.IBK l’a toujours dit ,LE MALI D’ABORD et quand il s’agit du MALI vous saviez tres bien qu’il n’est pas un homme qui ferme ses portes,elles sont toujours ouvertes.

  2. Peut etre que cest Soumi qui sauvera le soldat Bourama. Notre president a besoin d ‘aide il veut qu on le critique qu on manifeste qu’on se desolidarise des lierations de terrorises etde bandits sur les listes RPM.
    Le President pleure Wayhhiii donc il veut de l’aide ainsi il pourra dire aux Francais regardez cest le peuple qui veut pa je peu rien faire

    Vasy Soumi savons le soldat Bourama

  3. Gaz pari

    “Le populosme et la démagogie ne vous réussira politiquement

    Alors là mon frère,tu fais très fort!! Je crois qu’en matière de POPULISME et de DEMAGOGIE, IBK a atteint des sommets inégalables!!!

    Et je ne suis pas pro-shumi!

  4. la France à fait les choses en moitié y ont vu la conséquence maintenant depuis le premier négociation la France devrai désarmé ses gens là il sont pas humain pas du tout

    • moi a mon avis ses prisonniers ne doit pas êtres libérer en aucun cas sa empire la situation finalement on ne pourra pas les métriser il faut que le président soit vigilent pour n’est commettre le même erreurs que ATT paravent si non il risque de tout mettre à l’eau.

  5. EN CAMPAGNE :
    “Pas question d’autonomie ni de fédéralisme, Kidal restera Malien, je le dis et je le ferai”. IBRAHIM BOUBACAR KEITA !
    AUJOURD’HUI :
    Kidal toujours aux mains de groupes puissamment armés, le gouverneur toujours dans les locaux de la mairie, le gouvernorat toujours occupé par le MNLA et consorts, l’ORTM de Kidal devenu celui de l’hypothétique AZAWAD. Le tout sous l’oeil vigilant de SERVAL. les autres Maliens toujours à se morfondre en attendant une possible division du pays entraînant obligatoirement un bain de sang sans précédent en Afrique.
    Entre-temps Blaise Compaoré fait du Mali ce qu’il veut et nos autorités se cloîtrent dans un mutisme flagrant.
    Tel est le sort du pays de Soundiata, Babemba, Sony Ali Ber, Firhoun, ETC.
    Pauvre Mali.

    • mbé faso fe

      “Le tout sous l’oeil vigilant de SERVAL”
      Mais QUAND arrivera-t-on à comprendre que ce n’est ni le rôle ni le mandat de serval ou de minusma!

      Les deux sont là comme tampon pour empêcher tout éventuel affrontement entre les belligérants sur place, point-barre!

      Si NOTRE gouverneur n’est pas respecté là-bas, c’est le problème de la république du Mali, et de personne d’autre!…
      Si NOTRE ortm est occupée là-bas, c’est le problème de la république du Mali, et de personne d’autre!…

      Ils ne sont pas là pour NOUS faire respecter, ils sont là pour éviter tout échange de tirs entre les deux parties!

  6. Gaz pri,
    vous racontez des anneries,ce n’est pas un probleme de respect pour Mr Cissé ou pas.
    Le fait est que : on a tout donner á ces Mn-merde pendant des années pour ce que vous appelez ” solution politique ”
    Mais dans l’histoire de l’HUMANITÈ il n’ya pas encore eu une solution politique entre un GOUVERNEMENT et une REBELLION,JAMAIS.
    On discute jusqu’a´ce que l’un se sente fort pour éliminer l’autre.
    Sinon quand les occidentaux te parlent de ” solution politique ” tu as interret á bien te préparer car il faut l’un des 2 camps soit éliminé…Assad connait la lecon….
    Cote d’Ivoire,Liby ,Sierra Leone,Tchad,RDC,Syrie,Algerie,France,Espagne ( Corse ) Vietnam etc etc…
    Alors une Rebellion ca se matte oubien elle vous matte.
    Maintenant que c’est Ladji Bourama,ses suporteurs veulent ” Solution politique ” pour pour une plus belle dégonflade comme dirait FNP.
    N’IMPORTE QU I.

    • Hendou,”Alors une Rebellion ca se matte oubien elle vous matte”

      Tu as tout dit! 😉 😉

      Et nous, on devrait le savoir MIEUX QUE QUICONQUE avec cette rebellion qui dure depuis 50 ans, et que nous n’avons JAMAIS su résoudre jusqu’ici!

      Que l’occident prône la négociation, c’est SON ROLE sur le plan international! Les puissances ne vont pas conseiller la manière forte, question d’image!…

      Mais l’indépendantisme étant un problème MALIEN, c’est au MALI de faire ce qu’il doit faire!… Et le Mali est en train de se dégonfler une fois de plus, mais là, comme il ne l’a jamais auparavent! (libérer les prisonniers, lever les mandats d’arrêt… 🙄 🙄 🙄 😳 😳 😳 )

      C’est pourquoi je nous trouve “gonflés” d’incriminer serval et minusma dans la “gestion” de Kidal! Et notre “gestion” A NOUS???

      Si la France avait libéré les prisonniers, on entendarit les Maliens hurler jusqu’en Afrique du sud!!! Mais là, c’est le Mali qui libère!

      Alors?…

  7. Monsieur Soumi,la solution du Nord Mali ne sera jamais militaire, elle ne peut être que politique. Une opposition politique constructive doit aider le Président Politique à imaginer cette solution Politique à la crise! J’ai beaucoup d’égard et d’estime pour votre sens de responsabilité et d’objectivité .Le populosme et la démagogie ne vous réussira politiquement. Les événements survenus à Gao et Ansongo sont de la même nature même s’ils ne sont pas de la même échelle en raison de la mort de surcroît des journalistes. La seule différence c’est que les accusés à Gao sont des Touaregs et à Gao et Ansongo ce sont des Songhois. Par conséquent ,l’émotion à géométrie variable ne sied pas à quelqu’un qui aspire à assumer les plus hautes charges de l’Etat!

  8. Felicitations,Soumi!Le 4sept2013 tu as annonce au people que ton parti a decide d’etre l’oppostion que lesmaliens reclament pour que la bonne gouvernance s’installe durablement au mali!Tu as promis “une critique constructive des actions du gouvernementen faisant des propositions.IL aurait fallu pour tenir votre promesse vis a vis du people un gouvernement qui accepte d’informer l’oppositon,non par la publication de”communiques edulcores”,mais par desreunions d’information sur les principals actons gouvernementales.La tache sera tres difficile pour Soumi et son groupe!En effet,la majorite si elle “VOULAIT UNE OPPOSITION RESPONSABLE”aurait deja rencontre le groupe de Soumi!Or qui connait la propension du locataire de koulouba a l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir l’opposition risqué d’etre sterile durant les 5 ans a venir.Esperons que l’opposition ne fera pas l’ objet d’une chasse aux sorcieres comme en En1997,1998,1999!!EN realite,SOC a faitdespropositions,mais sans! suite

  9. Le Conseil de Securite n’a pas impose au Mali des negociations inconditionnelles avec les rebelles armes qui reclament une large autonomie au mepris de toutes les regles du Droit International. A chaque etape, le Conseil de Securite a fixe des prealables avant l’ouverture des negociations : Acceptation de l’Integrite territoriale ,partant
    Reconnaissance de l’Independance du Mali et de ses options fondamentales :Democratie,
    Indivisibilite,Laicite et Desarmement des rebelles.Le tort de Bamako a ete de s’asseoir avec les rebelles touaregues a Ouaga avant qu’ils ne deposent les armes. Le negociateur
    Malien a eu l’intelligence de remettre les choses en place en exigeant le cantonnement des rebelles avant de les desarmer, en donnant le controle de la ville de Kidal a l’Armee du Mali ainsi que de tout le Nord du Mali.Au lieu de s’abriter derriere les Resolutions du Conseil de Securite et de ne progresser dans les negociations que si les conditions prealables etaient satisfaites, le Pouvoir Malien ,bien sur, pousse par la France ,a initie les pourparlers avec ce groupe peu credible et n’accordant aucune importance a la parole donnee.Actuellement,tout deraille. Le Mali a tout l’avantage d’exiger l’application stricte des clauses des Resolutions du Conseil de Securite que la France viole en s’ingerant directement dans la crise et en donnant assistance a un mouvement rebelle arme. Elle reussit ce jeu parce qu’elle a pu se faire passer comme le sauveur des Maliens contre les Jihadistes et le garant de la Securite du Mali.Ses manoeuvres lui permettent de poursuivre son agenda de partition du pays afin de s’approprier les richesses naturelles du Nord. Pire la France influence la MINUSMA pour amoindrir l’Autorite de l’armee Malienne .La MINUSMA est en train de faire le contraire de ce qu’elle devrait faire :retablir la souverainete du Mali sur tout le Territoire.L’Etat Malien doit deployer une diplomatie intense aupres du Conseil de Securite et des amis du Mali. Le renforcement de l’Armee Malienne avec l’Union Europeenne et en plus,avec les pays amis doit se poursuivre. L’Armee Malienne doit envoyer une force de dissuasion a Kidal.Le Conseil de Securite Nationale incluant le Ministre de la Defence,des Affaires Interieures,le Chef d’Etat Major,le President de l’Assemblee Nationale,le President de la Cour Supreme doit s’emparer des dossiers clefs .Plus qu’un organisme consultatif ses decisions doivent produire l’impact de la force collegial

    • Merci Moulay, mais ces discours tomberont dans des oreilles de sourds. Le Mali n’est désormais géré que dans le sens de la partition et les autorités du pays maintiennent leurs propres populations dans le flou total en faisant abstraction de toutes leurs aspirations réelles. Si le pays en est réduit à cela c’est parce que nous n’avions pas une armée à hauteur de compétence. Et nous devons cela à Alpha Oumar Konaré et à ses gouvernements successifs qui ont délibérément détruit notre vaillante armée pendant les dix années de son règne.
      Sarkozy pour l’Europe, Blaise Compaoré pour l’Afrique furent les chargés de mission de la déstabilisation du MALI, et aujourd’hui on livre même une partie ultra sensible du Mali(TOMBOUCTOU)à ce même Blaise sous prétexte de sécurisation afin qu’il permette à ses complices(bandits, violeurs, assassins) de continuer impunément leurs forfaitures et impostures. Devrait-on accepter de troupes Burkinabés sur le sol Malien ? Laurent Gbagbo, en son temps avait tout simplement refusé l’envoi de troupes Maliennes et Burkinabés sur son territoire. Mais les autorités du Mali, à commencer par Djoncounda sont d’une telle incompétence et d’une telle carence qu’ils livreraient le pays à SATAN lui-même, histoire de s’en tirer à bon compte.Et IBK leur emboîte le pas.
      Aujourd’hui, comme ALPHA OUMAR KONARE, qui est la source de tous les maux du Mali, Djoncounda dort tranquillement dans un lit moelleux laissant le pays sur des charbons ardents. ça viendra, le temps du bilan, ça viendra…

  10. Monsieur Cissé ; vous êtes un leader politique et vous représentez l’ opposant principal de IBK
    Par conséquent , vous êtes habilité à jouer le rôle majeur dans la démocratie naissante au Mali,dans la séparation des pouvoirs et le développement
    L’opposant que vous êtes ne devez pas laisser IBK agir comme s il s’ agissait de la gestion d’une affaire privée !
    Tous les politiques et toutes les populations savent qu’il n’agit pas de manière adéquate pour résoudre les problèmes
    Vous et l’opposition toute entière devrez lui faire un rappel et montrer votre désaccord
    Et s’il faut mobiliser les populations pour lui dire que sa méthode pose plus de problèmes que de solutions pour le Mali
    C EST VOTRE RÖLE D’OPPOSITIN D’AIDER LE MALI

  11. Je rappelle a’ Cisse’ que le MNLA n’est toujours pas vu par la France et les autres democraties comme etant un mouvement terroriste. Les pays de la CEDEAO aussi reconnaissent et discutent avec ce mouvement. Je suis de son avis que c’est une organisation terroriste mais pour le moment les partenaires cruciaux du Mali voient les choses autrement! IBK est entrain de travailler pour que les esprits changent!
    En ce qui concerne les listes RPM,je rappele a’ Mr Cisse’ le nomadisme politique malien. Soumaila ne doit pas oublier que l’ancien Maire de Kidal Attayoub Ag Intalla est ADEMA (le parti dont Soumail etait le candidat a’ l’election presidentielle face a’ ATT.C’est aussi le meme parti qui a supporte’ la candidature de Soumaila durant la derniere election face a’ IBK.)
    Mr Cisse’,les liberations viennent des accords!
    SOUMI PERDANT,Les corrompus qui ont conduit le Mali droit au mur en detournant les fonds destine’s a’ la defense, a’ la sante’ et au developpement circulent librement.

    • 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      Tu es trop con comme modèle d”INTELLECTUEL ” à six universités CAPI !
      Voila ce qui explique les positions “papillonnantes” de SOUMI ….
      et ce n’est pas plus compliqué que cela “PROFESSEUR” ! ! ! ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      Délinquance et kleptomanie financières L’Uémoa aurait remboursé les 7 milliards de FCFA de l’Union européenne disparus dans ses caisses du temps de Soumaïla Cissé
      PostDateIconSamedi, 22 Juin 2013 11:03 | PostAuthorIconÉcrit par Adama DRAME | PDF Imprimer Envoyer
      Délinquance et kleptomanie financières

      L’Uémoa aurait remboursé les 7 milliards de FCFA de l’Union européenne disparus dans ses caisses du temps de Soumaïla Cissé

      Il y a 15 mois, « Le Sphinx », dans son édition N° 394 du 2 mars 2012, vous narrait les conditions rocambolesques dans lesquels, les 11 millions d’euros soit la bagatelle de 7 215 527 000 de FCFA que la Commission européenne avait donné à l’Uémoa alors dirigée par notre compatriote Soumaïla Cissé et non moindre candidat à l’élection présidentielle, en guise d’appui pour la compensation du solde des arriérés des moins-values de recettes douanières dus par l’Uémoa à certains Etats membres. Un audit commandité par le bailleur en 2010 sous la référence : 9 ACP ROC 16, avait au finish, mis à nu les malversations financières sur lesdits fonds. Soumaïla Cissé alors président de la Commission de l’Uémoa avait effectué un voyage sur Bruxelles, en août 2010, à la tête d’une délégation de six personnes pour s’expliquer. Sans convaincre.

      « Le Sphinx » a pu avoir copie du compte rendu de cette réunion au cours de laquelle, le tout puissant président de la Commission de l’Uémoa d’alors a été abondamment savonné devant ses subalternes. Nous venons d’apprendre que l’Uémoa a été obligée de rembourser les 7, 2 milliards carottés. Flash-back sur l’un des nombreux scandales financiers qui ont éclaboussé l’Uémoa sous son règne.

      7 milliards carottés sans justificatifs probants

      Pour renforcer l’intégration en Afrique de l’ouest, l’Union Européenne apporte son appui financier à l’UEMOA, dans le cadre d’un accord dénommé « Convention de Contribution ». Il s’agit d’une aide budgétaire cependant subordonnée à l’alignement de la gestion de l’UEMOA sur les meilleurs standards internationaux. Car si dans l’espace UEMOA sévissent encore des « gestionnaires de talent » connus pour leur opacité, leur avidité et leur âpreté au gain, dans l’UE en revanche, l’obligation de rendre compte au contribuable ne tolère pas de tels écarts.

      L’utilisation des fonds mis à la disposition de l’UEMOA dans le cadre de cette convention a fait l’objet d’un audit par l’UE en 2010 (référence : 9ACP ROC 16). Ledit audit a fait ressortir :

      11 millions d’euros, soit 7 215 527 000 CFA ont été utilisés indûment (c’est-à-dire sans pièces justificatives probantes) par Soumaïla Cissé pour compenser des moins-values de recettes douanières au bénéfice de certains Etats membres.

      413 428 euros, soit 271 190 991 CFA ont été utilisés par notre « gestionnaire de talent » pour acheter des billets d’avion ou louer des salles dans des hôtels, sans aucune pièce justificative par celui qui ambitionne d’ « assainir nos finances publiques », après avoir fait valider ses états de service auprès de bailleurs de fonds comme l’AFD ou l’UE.

      Les conclusions de l’audit sont accablantes pour Soumaïla CISSE au point d’imposer des questions sur l’avenir de la coopération entre le Mali et l’UE si, d’aventure ou par extraordinaire, il était élu président de la République.

      L’on serait alors en face d’un président sous le coup d’une procédure judiciaire au niveau de la Cour des comptes de l’UE. Pour cette éventualité, et donc pour des raisons de dignité nationale, Soumaïla Cissé ne doit être admis à participer aux élections qu’à la condition de prouver son innocence dans cette affaire, mais aussi dans celle des aménagements hydrauliques et en obtenant quitus de sa gestion auprès de la Cour des compte de l’UEMOA. Décidément cet homme a un rapport névrotique avec l’argent. Pas le sien car nous n’avons rien à y redire, mais l’argent d’autrui !

      Des pièces justificatives douteuses

      Le rapport d’audit ainsi que l’ordonnateur subdélégué du FED, Monsieur Gary Quince ont établi l’inéligibilité des dépenses identifiées, aussi bien dans leur nature que leurs coûts. Les pièces jointes par Soumaïla « ne permettent de vérifier ni la REALITE de la dépense, ni le rattachement de la dépense à une activité prévue dans la convention de contribution ».

      Mais les auditeurs de l’UE ont également ausculté le système de gestion interne de l’UEMOA, le contrôle interne et les procédures de passation de marché. Les auditeurs ont rappelé les « déficiences et faiblesses relevées il y a quatre ans » et l’invite a été faite à l’UEMOA d’y remédier.

      Ils constatent qu’en dépit de l’adoption d’un nouveau règlement financier par l’UEMOA, la situation n’a pas changé.

      Pour discuter de ce rapport, Soumaïla Cissé, accompagné de cinq cadres de l’UEMOA s’est précipité à Bruxelles du 26 au 30 août 2010 où il a fait le pied de grue devant le bureau de Gary Quince l’ordonnateur Subdélégué du FED, donc un simple Directeur Général à la Commission de l’UE. Celui-ci n’a pu bouder son plaisir de lui faire signer un compte rendu de réunion dont « Le Sphinx » a obtenu copie et dans lequel il « reconnaît certaines faiblesses (le rapport d’audit reprend les points de faiblesses sur lesquels l’UEMOA EST D’ACCORD)

      Les salades qui ne sont pas de saison

      Selon des confidences recueillies à Koulouba (quartier abritant le siège de l’Union monétaire Ouest Africaine à Ouaga), la séance de travail à Bruxelles ce jour ressemblait plutôt à l’interrogatoire d’un suspect dans un commissariat de Police qu’à une réunion entre partenaires. Même cette antiphrase qui constate plutôt l’absence de pièces justificatives conformes (C’est nous qui soulignons, Ndlr) que de malversations financières n’a pas pu détendre une atmosphère plus que délétère. Les contradictions et ripostes n’ont pas manqué en effet.

      Selon le compte-rendu de réunion, « Il ressort des explications livrées par l’UEMOA que des pièces justificatives ont été fournies conformément aux procédures internes de l’UEMOA. Toutefois, si celles-ci sont insuffisantes pour les besoins de recoupement de l’audit, des documents supplémentaires sont à chercher ailleurs dans l’institution (au niveau d’autres services de l’UEMOA par exemple) pour permettre d’approuver les dépenses ».

      En clair et selon la délégation de l’Union Européenne, l’UEMOA doit faire des efforts de recherches des pièces en question à son propre niveau et non au sien. Et de regretter que « ce travail de recherche n’ait pas été fait avec les auditeurs au moment de leur mission en Novembre 2009 » et nonobstant les autres mécanismes de gestion censés être pourtant adoptés par l’institution elle-même.

      L’interpellé a, en tout état de cause, promis de verser incessamment les fameuses pièces manquantes du puzzle.

      Il a été convenu que la Commission européenne établira une note sur les pièces justificatives appropriées ; que les services de la Commission de l’UEMOA travailleront d’une manière interactive avec ceux de la Délégation de l’UE à Ouagadougou pour rassembler l’ensemble des pièces justificatives requises en complément des pièces déjà transmises par l’UEMOA avant la mission de Bruxelles.

      La Délégation de l’UE sise sur la très belle Avenue Kwamé N’Krumah de Ouagadougou appréciera les pièces justificatives supplémentaires et fera appel à des auditeurs pour les examiner». Et de rappeler à toute fin utile que « les pièces justificatives doivent permettre de vérifier la réalité des dépenses et un lien de rattachement à une activité prévue dans la convention de contribution (CC) ».

      En langage moins codé, la réponse équivaut à ceci : nous vérifierons la sincérité des documents que vous promettez de fournir. Et surtout restez à Ouaga au lieu de dépenser des dizaines de millions en frais d’hôtels et de séjour pour finalement ne raconter des salades qui ne sont pas de saison.

      Rappelons que ces pièces justificatives concernent également les factures de billet d’avion, de location de salle de réunion et d’autres dépenses, la fiche individuelle de décharge pour per diem ou l’état d’émargement, les factures d’hôtel, etc.

      L’Union Européenne rappelle par ailleurs que «le format adopté pour l’établissement des rapports (narratifs et financiers) de l’UEMOA n’est pas satisfaisant » pour cause de non-conformité avec le format de la Convention de contribution de l’UE et par rapport à la période.

      Et elle n’exclut pas l’arrêt de ses financements au regard d’éventuels « résultats peu satisfaisants ». Des propos non-dénués d’un ras-le-bol perceptible.

      Le document révèle en effet qu’«au stade actuel, les organes de contrôle de l’U.E (Cour des comptes et Parlement Européen) demandent plus de rigueur et [qu’] il ne sera plus possible de signer une nouvelle Convention de Contribution (CC) avec l’UEMOA sans lever les réserves par les reformes appropriées ».

      Voilà qui en dit long sur la gestion calamiteuse de Soumaïla Cissé à la tête de la Commission de l’UEMOA.

      Nous venons d’apprendre que l’Uémoa a finalement remboursé « les dépenses inéligibles » -une antiphrase pour parler de sommes détournées- mises en exergue par les auditeurs de l’UE. Gary Quince, l’Ordonnateur Subdélégué du FED peut pousser un ouf de soulagement. C’est lui qui allait s’exposer aux foudres de la Cour des comptes de l’UE.

      Nous ne cesserons jamais de le dire : les grands hommes se soucient d’éthique, les petits, d’étiquette.

      • Adama Dramé

      • ……il est dans la meme situation que toi ,SOUMI , ….CAPI ……Toutes proportions gardées , naturellement ……..la gueule , la gueule, mais en se demandant quand on peut venir le chercher …….. 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

      • Du n’importe quoi,des mensonges et de la calomnie ;ça n’a rien n’avoir avec la crise du nord devant laquelle IBK est impuissant !!!

  12. Bien dit Soumi barrons la route au RPM le rassemblement des pleureurs malien. Chers frères de la C2 de Bamako ne votez surtout pas pour le gros Katio le Mali n a plus besoin de népotisme

  13. Soumaïla Cissé : Il faut parler beaucoup plus fermement. Il faut désarmer.

    Article 10 des Accords de Ouagadougou
    En application du cessez-le-feu, les parties s’engagent à mettre
    en œuvre les mesures suivantes :

    Le désarmement se déroulera après la signature de l’accord de paix global et définitif

    Soumaïla Cissé il serait temps que tu lises les accords de Ouagadougou !!!
    Pour l’instant personne ne peut désarmer le MNLA sauf à rompre les accords de OUAGA !!!

    • L’accord dit bien qu’il faut cantonner les rebelles et déployer l’armée malienne. C’est le contraire aujourd’hui. Les rebelles sillonnent librement avec armes dans Kidal et l’armée ne peut sortir de la caserne sans l’accord de serval.

    • La levée des mandats n’est pas mentionnée dans l’Accord! 👿

      Ok pour la libération des prisoniers (article 18)

  14. Bien dit Soumi.
    Pour l’instant malgré tous nos problèmes on a tout laissé à côté pour que IBK règle au plus vite ces questions qui n’ont fait que trop durer.
    Ça suffi maintenant vraiment. Il a été le 1er à critiquer les accords d’Alger qui n’ont pourtant pas porté sur un quelconque partage du pays. A l’endre dire aujourd’hui que tout est négociable sauf… Ça fait flipper car cela voudrai dire qu’il est prêts a aller plus loin que ATT.

    C’est le moment où jamais de foncer.

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