Soumaïla Cissé dans le magazine panafricain, Intelligences : « Le Mali a besoin de se retrouver… »

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Dans une interview accordée au magazine panafricain, Intelligences, le président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) , Soumaila Cissé a exprimé toutes ses reconnaissances à tous les Maliens et étrangers qui se sont battus pour sa libération saine et sauve après six mois de privation de liberté, dans les conditions austères dans le grand Sahara. Il a également profité de cette interview pour évoquer les grands défis à relever pour un Mali meilleur et a insisté sur la nécessité, pour les Maliens, de se « rassembler autour d’un idéal ».

Même s’il a décidé, après six mois d’absence remarquée, de se remettre à jour avant de revenir animer la scène politique, le patron de l’URD est conscient des grands défis qu’attendent les prochaines autorités maliennes. C’est en tout cas ce qui résume l’interview qu’il a accordé au magazine panafricain dénommée Intelligences. Un magazine basé au Sénégal.

Les multiples défis à relever !

En tant que citoyen malien, Soumaila Cissé a exprimé ce qu’il souhaite pour son pays qui est au bord du gouffre. « Je souhaite d’abord la stabilité politique de mon pays, que la sécurité revienne au Mali, que les maliens soient réconciliés dans un Mali juste paisible et prospère. Ce sont des revendications légitimes du peuple malien. Je souhaite aussi que l’économie redémarre de façon résolue pour que le pouvoir d’achat s’améliore et que le panier de la ménagère soit bien rempli », a-t-il laissé entendre à nos confrères de l’Intelligences Magazine. L’ancien député de Niafunké dit être conscient des difficultés que vit le peuple malien. Il trouve nombreux les défis à relever pour un Mali meilleur. « Il y a donc énormément de défis à relever », estime Soumaila Cissé, le leader politique malien ayant passé six mois dans les conditions précaires dans les mains des fous de Dieu. À en croire l’ancien patron de l’UEMOA, il y a, d’abord, le défi politique « avec l’urgence d’une réforme des institutions et l’instauration de la bonne gouvernance qui est la clé de la réussite ».  Un autre défi, pas le moindre, à relever, aux yeux de Soumaila Cissé, c’est celui lié à la sécurité parce que, dit-il, le pays est quasiment en guerre du nord jusqu’au centre. L’ancien chef de file de l’opposition malienne trouve urgent de bien former et doter les acteurs de la justice de moyens conséquents pour assurer une bonne distribution de la justice. Il n’a pas omis le défi sanitaire, surtout avec la pandémie liée au covid19. Comme tout autre observateur bien averti, Soumaila Cissé est conscient de la maladie de l’école malienne. Cette école qui, depuis des années, est perturbée par des grèves des Enseignants qui demandent à mis dans leurs droits. Le président du FSD trouve donc qu’il y a le défi à relever au niveau de l’éducation. « Enfin défi économique, avec la nécessité de relancer l’économie du pays en collaboration notamment avec nos voisins dans le cadre de l’UEMOA et de la CEDEAO », a déclaré le grand économiste, ancien ministre malien de l’Économie et des Finances.

Ce dont le Mali et les Maliens ont besoin !

Soumaila Cissé croit en l’avenir du Mali. Il estime que la solution de ce pays est dans les mains de ses enfants. Ce qu’il souhaite, c’est ce que les Maliens se retrouvent, choisissent une bonne équipe qui sortira le pays du gouffre. « Il nous faut emprunter le bon et droit chemin pour sortir des déviations de ces derniers temps. Le Mali a besoin de se retrouver, les Maliens ont besoin de se rassembler autour d’un idéal, autour d’une équipe à laquelle ils croient et qui se dédie entièrement et résolument au Mali », a prêché Soumaila Cissé.

Par ailleurs, le président de l’URD a souhaité que la transition soit « une réussite conformément aux attentes du peuple malien ». Il trouve d’ailleurs que «la priorité des priorités reste la mobilisation de toutes les forces vives du Mali pour la réussite de la transition ».

 

Boureima Guindo

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5 COMMENTAIRES

  1. Comment les maliens devraient se retrouver dans la mesure où personne ne respecte personne, personne n’écoute personne, personne ne reconnait la valeur de personne, personne n’a confiance à personne, avec cette situation la retrouvaille ne serait jamais une réalité, nous irons de raté en raté, d’effort inutile en effort inutile, nous tournerons en rond sans aucune construction solide. Nous nous sommes tellement driblés que chacun croit que l’autre n’est qu’un menteur, un voleur, un tricheur, un fin dribleur, comment bâtir une telle société? Impossible, le cas du Mali d’aujourd’hui est très alarmant, nous sommes dans un gouffre amer, un abîme sans précédent. C’est les leaders de ce pays qui sont à la base de cette situation désastreuse qui détruit les fondements mêmes de la société malienne, comment se donner confiance? Comment faire en sorte que les personnes s’écoutent? Comment faire qu’un respect mutuel s’installe entre les hommes? Nous sommes dans la gueule du loup car tout ce qui touche au psy de l’homme se reconstruit difficilement. Les leaders font des dépenses ostentatoires devant leurs militants, alors que ces derniers sont incapables de se faire les trois repas quotidiens, cela rend ces militants plus septiques encore quant aux paroles venant de la bouche de ces leaders. Le manque d’exemplarité des leaders est destructeur et de dégradation de la situation malienne d’aujourd’hui. Très chers leaders donnez rapidement de bons exemples, cela fera évoluer positivement la situation malienne d’aujourd’hui.

  2. Sangre
    Qui sont les fonctionnaires milliardaires???
    La gestion étatique sans contrôle véritable de l’exécution des dépenses a permis à certains fonctionnaires de s’enrichir ne veut pas dire que les ministres de la république en ont fait de même.
    Les milliards encaissés sont plus le signe d’une économie en progression qu’une économie en décadence comme on l’a connu avec la dictature militaire.
    Pour détourner le milliard, il faut qu’il y ait des investissements car ces détournements sont plus liés aux retro-commissions qu’ aux détournements des ressources affectées à certains investissements comme on l’a connu pendant la dictature militaire expliquant le manque de crédibilité de l’État incapable de respecter ses engagements, comme avec IBK constatant l’incapacité à respecter les engagements tenus.
    C’EST AVEC LA GESTION DE SOUMAILA CISSE AU MINISTERE DES FINANCES QUE L’ÉTAT DU MALI EST DEVENU CRÉDIBLE.
    Tous les engagements de l’État étaient ténus, les dettes intérieures et extérieures mises à jour alors qu’elles étaient impayées avec MOUSSA TRAORÉ.
    Avec SOUMAILA CISSE au ministère des finances, les entrepreneurs couraient après les marchés de l’État alors qu’avec la dictature militaire, personne ne voulait toucher les marchés de l’État car très sûr de perdre son argent.
    C’EST LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE SOUTENUE PENDANT LA DÉCENNIE AOK QUI A FAVORISÉ L’ENRICHISSEMENT ILLICITE DE CERTAINS FONCTIONNAIRES MALHONNÊTES.
    On ne peut pas être milliardaire licitement ou illicitement, si l’économie est décimée.
    C’est pourquoi pendant vingt-trois ans, il était impossible pour les fonctionnaires de s’enrichir malhonnêtement, non pas qu’ils étaient contrôlés, mais que l’économie ne générait pas assez de ressource publiques afin d’engager de gros investissements permettant à certains fonctionnaires de percevoir des retro-commissions.
    Il s’agit des 10 pour cent qui a été même le surnom de certains cadres.
    Ça veut dire, pas d’investissments publics, pas aussi les 10 pour cent.
    IL N’Y AVAIT PRESQUE PAS INVESTISSEMENTS PUBLICS PENDANT LA DICTATURE MILITAIRE.
    Un clan s’est accaparé des maigres ressources qui tombaient dans les caisses de l’État et des grandes entreprises publiques.
    Fonctionnaires milliardaires signifie qu’il y a eu d’abord une progression de l’économie, ensuite des investissements.
    Des cadres ont permis cette progression de l’économie dont SOUMAILA CISSE.
    C’est pour cela, on milite qu’il s’installe au sommet de l’État.
    Être incapable de distinguer ceux qui ont permis la progression de l’économie de ceux qui ont profité de sa croissance pour s’enrichir illicitement,c’est montrer ses limites de gestion étatique d’un pays.
    Ces cadres analphabètes font pignon au Mali.
    Qu’ils soient majoritaires explique aussi l’état du Mali.
    Les mêmes, il n’y a pas longtemps, faisaient l’éloge d’IBK.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  3. Qui sont les coupables des problèmes actuels du Mali ? 90% sont dus aux fonctionnaires milliardaires , 9,9% sont dus à Moussa et 0,1% à Modibo !
    Les grands coupables veulent trouver la solution sans se remettre en cause : les animaux malades de la peste !!!
    Que DIEU sauve le Mali !

  4. C’est bizzare que Soumaila Cisse salut toujours et tout le monde sauf la famille des pauvres qui ont perdu la vie a cause de lui l’ors de son enlevement.
    A sa place Je serais parti saluer la famille des defunts a ma decente d’ avion.
    Mais il etait plutot preoccupe alle saluer a Koulouba.

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