Présidentielle 2018, situation sécuritaire, bilan de son action gouvernementale… l’ancien Premier ministre malien Moussa Mara, président du parti Yelema, nous répond sans détour.
Interrogé sur la capacité de l’Etat malien d’organiser l’élection présidentielle prévue le 29 juillet 2018, Moussa Mara tempère : “La question que l’on doit se poser c’est comment organiser ces élections le moins imparfaitement possible. Il n’y a pas d’alternative à l’organisation de ce scrutin. (…) La situation sécuritaire est certes préoccupante en 2018, mais il faut que ces élections aient lieu.”
Le président du parti Yelema ajoute : “Il faut que nous puissions nous mobiliser, que les autorités s’impliquent fortement, que nous fassions intervenir nos partenaires et que l’ensemble de la communauté nationale se mobilise pour qu’il y ait des élections les plus inclusives et les plus pacifiques possible.”
Candidat à la présidentielle
TV5MONDE : Serez-vous candidat à l’élection présidentielle de juillet prochain ?
Moussa Mara : Je fais partie d’un groupe qui prône un changement véritable dans notre pays et notre objectif c’est que ce groupe désigne l’un d’entre nous pour porter le flambeau. Nous sommes conscients que pour réformer en profondeur notre pays, il faut une alliance la plus large possible. Mais je ne parle pas nons plus d’une candidature unique de l’opposition.
Je me positionne comme ceux qui sont partisans d’une troisième voie dans l’opposition. Pas une alternance qui consiste à remplacer le président Ibrahim Boubacar Keita. Nous voulons un changement profond : un renouvellement et rajeunissement de la classe politique, des actions fortes contre la corruption notamment des élites, une décentralisation importante… Nous sommes une dizaine de personnalités politiques, anciens ministres et de nouvelles têtes aussi à vouloir une nouvelle gouvernance. Ce groupe a cette vocation. D’ici la fin du mois de mars, on désignera un candidat derrière lequel on se rangera tous.
TV5MONDE : La réforme constitutionnelle a tenu en haleine le pays. Vous aviez d’ailleurs participé à sa conception en tant que Premier ministre du Mali.
Vous pensez que c’était une bonne réforme ?
L’idée de la réforme constitutionnelle est indispensable pour 2 raisons. Notre Constitution date de plus de 30 ans. Elle contient des éléments dépassés qui nécessitent d’être révisés. L’accord de paix , sa mise en oeuvre, nécessite que l’on réforme la Constitution. Le projet porté par le président Ibrahim Boubacar Keita avaient des éléments positifs mais aussi des insuffisances importantes comme le renforcement inopportun des pouvoirs présidentiels.
TV5MONDE : La société civile a fait plier le régime d’Ibrahim Boubacar Keita sur cette réforme. Est-ce que ce ne sont pas finalement des figures comme Ras Bath etMaster Soumy qui mobilisent cette jeunesse ?
Une bonne partie des aspirations des jeunes sont portées par la société civile et ses acteurs. Je pense que c’est positif. (…) Il est important pour la démocratie que la société civile existe au Mali. Cela prouve aussi les insuffisances importantes de la classe politique traditionnelle.
TV5MONDE : On revient sur votre bilan de Premier ministre. D’avril 2014 à janvier 2015, vous étiez le chef du gouvernement. Comment jugez-vous votre passage à la primature ?
Je pense que j’ai manqué de temps pour faire beaucoup de choses. J’ai passé 9 mois à la tête du gouvernement mais je n’ai pas à rougir des actions qui ont été posées. Vous savez le Premier ministre travaille sous les directives du chef de l’Etat au Mali. Nous sommes un régime très présidentiel. A mon modeste niveau, j’ai essayé de faire le maximum pour faire avancer l’action gouvernementale.
Rétablir la sécurité au Nord Mali
TV5MONDE : 5 ans après le début de l’intervention française au Mali.
Quel bilan tirez-vous ?
Le bilan de l’intervention française au Mali est un bilan positif. Il faut savoir dans quel contexte l’opération a été conduite. C’était un contexte où je pense que l’existence même du Mali était en jeu. Les groupes terroristes étaient déjà en train de déferler sur Mopti… Ca allait entraîner la désagrégation de l’Etat malien. L’intervention française a permis de rétablir l’Etat, d’étendre sa souveraineté sur le reste du territoire, de désorganiser les groupes terroristes. La mission a été remplie à cet titre.
En ce qui concerne l’autre objectif plus politique : que le pouvoir élu s’implique dans un processus de réconciliation véritable et dans une action de redressement étatique profond, cela n’a pas été fait à hauteur de souhait. On a signé un bon accord de paix mais le problème des accords d’Alger – signés en juin 2015 entre le gouvernement et les groupes armées- c’est qu’il n’est pas appliqué. Il faut l’appliquer de fond en comble, en priorité les réformes de décentralisation avec plus de pouvoir donné aux régions et périphéries. Ce sont ces réformes et la réfome des forces armées et de sécurité qui permettront de rétablir progressivement la sécurité au nord du pays et pour que le centre soit pacifié.
Problème de sécurité aussi
Après avoir manifesté à Paris pour le climat mais qui de l’autre coté ne se genent pas pour partir en vacances en ce jour de départs… Et deja des accidents
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/accident/haute-savoie-dramatique-accident-de-telesiege-a-chatel_3202875.html
Notez la “non assistance” de ces individualistes qui sont parti comme si de rien n’était comme si ils trouveraient normal de partir en vacances…
Ce connard oublie qu’il fait partie des problèmes du Mali. C’est bien lui qui est allé à Kidal réveiller les vieux démons, et cela, il n’en parle point. Moussa Marra est le principal responsable de l’aggravation de la situation sécuritaire dans le Nord depuis sa visite inopportune dans cette localité, alors que les éléments de la rébellion étaient cantonnés tranquillement dans leur coin. Il voulait démontrer aux Maliens qu’il avait des couilles, et ses couilles, il a failli les laisser à Kidal, n’eut été le concours des forces étrangères présentes dans la ville . Les rebelles auraient dû lui arracher les testicules ce jour là, puisque tout le monde lui a déconseillé cette visite qui n’avait aucun intérêt particulier pour le pays. Il voulait juste faire du ” m’as-tu vu”, mais, ses chaussures l’ont précédé au camp dans lequel il a trouvé refuge. Obstiné qu’il est, tout le monde lui avait demandé de renoncer à ce périlleux voyage, y compris son Ministre de la défense qui connaissait la situation bien mieux que lui. Mais ce connard y est allé quand même. Il en est revenu couvert de honte, sans compter qu’il a replongé le Mali davantage dans la crise. Il était l’avocat de IBK dans les affaires de malversations, de détournements et des surfacturations les plus spectaculaires que le Mali ait connu ces trente dernières années. Il s’était même engagé à défendre le dossier scabreux de l’affaire du jet Présidentiel, dans lequel il ne maîtrisait rien du tout, mais, c’était juste pour plaire au minable Président et préserver son fauteuil. Mal lui en a pris car, il a été éjecté avec un coup de pied magistral au postérieur. Et, ce sont des gens comme ça, qui viennent ici, tenir un langage autre, que celui que voulait entendre de sa part
l’opinion. Quelle honte! Par amour du pouvoir et par son goût immodéré des délices que lui procuraient ce poste, il a oublié qu’il venait de mettre son avenir politique et sa crédibilité en jeu. Quelqu’un comme lui, qui avait de bons atouts, et qui s’est laissé embarquer dans les aventures du plus minable des Présidents que le Mali ait connu depuis son indépendance. Il n’osera pas se mettre devant les Maliens pour critiquer la gouvernance de l’incomparable IBK aux côtés duquel, il a contribué à couler le Mali. Des hommes de son acabit doivent faire profil bas, plutôt que de faire la grande gueule , en osant sans vergogne, prétendre apporter quelque chose à ce pays dont il est un des pourfendeurs de la bonne marche. Mais, comme au Mali, la honte est la seule chose qui ne tue pas, il peut s’exhiber devant quelques crétins à la mémoire courte, qui malgré toutes ces casseroles qu’il traîne, continuent à le défendre. C’est par sa faute à lui, que l’armée a connue sa plus bête déculottée devant ces pédés de la CMA. Et le vaurien vient ici, raconter qu’il avait un programme, que le crétin de IBK ne lui a pas permis de dérouler. C’est prendre les Maliens pour des demeurés. Il est de ceux-là, qui ne connaissent pas ce que veut dire la honte, puisqu’il est capable de rallier IBK à tout moment et à n’importe quelle occasion. Quel opportuniste!!!
TOUS CEUX QUI ONT PARTICIPE A UN QUELCONQUE DES 100 GOUVERNEMENTS D’IBK ETRE DISQUALIFIES D OFFICE A PLUS FORTE RAISON MOUSSA MARA QUI A DEFENDU CORPS ET AME IBK DANS L AFFAIRE DE L AVION PRESIDENTIEL D OCCASION QU IL A ACHETE ET DONT LES FRAIS DE REPARATION ET D ENTRETIEN A C JOUR DONNENT AU MALI LE PRIX D UN AVION TOUT NEUF
ALORS QUE L EXPM DEFENSEUR D IBK SE TAISE
LE PEUPLE MALIEN RESTERA VIGILANT EN 2018
Comments are closed.