Rencontre avec Sidi Ould Koutam : Notable de Tomboucto, parle de la crise, de ses conséquences sur la cohésion sociale.

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Mali Demain : Quelle formule avez-vous pour la résolution de la crise dans les trois régions nord ?
« La solution se trouve entre nos mains »
M. Sidi Ould Koutam : La solution se trouve nous maliens et non les forces étrangères. Que cela soit clair ! Et là où ces forces ont séjourné, nous avons vu l’expérience. Nous ne souhaitons pas que notre pays tombe dans ce genre de guêpier. Je conseille à la notre vaillante armée plus de discipline et de rigueur dans le travail. Surtout pas d’amalgame car c’est une grande armée. Je témoigne qu’en 1961, c’est elle qui a été la première armée africaine à fouler le sol de Congo-Léopold ville comme force des Nations Unies. Donc, nous la faisons confiance et avec l’aide de Dieu, le Mali grand peuple de valeur et de culture saura s’en sortir. Je compte sur al compréhension de tous pour sauver notre pays.
Mali Demain : Comment faire partir les mouvements islamistes ?
Donner à l’armée les moyens requis…
M. Sidi Ould Koutam : Il faudrait que nous donnions à l’armée les moyens requis. Mais aussi, utiliser la carotte et le bâton pour faire partir ces gens-là. Ce n’est que par cette méthode que nous pourrions reconquérir nos régions occupées.
Mali Demain : Quelle analyse faites-vous de l’application de la Charia dans ces zones ?
Personne ne viendra nous dicter l’Islam !
M. Sidi Ould Koutam : Cela est condamnée par nos valeurs et par notre culture parce qu’avions été toujours été modéré et laïc ; et personne ne viendra pas nous dicter l’Islam. Cette pratique actuelle de la Charia est condamnable et n’est pas compatible avec nos valeurs.
Mali Demain : Avez-vous un appel ?
Ils se sont accaparés de ce qui les appartient pas
M. Sidi Ould Koutam : Il faut que l’état malien fasse appel à tous ses enfants qui sont en exil ; et sans eux, nous ne pourrions pas construire un mali un et indivisible. Même ceux qui sont fauté devraient être associés parce qu’ils doivent être récupérés pour la simple raison que ce sont des fils de ce pays. Nous donnons nous donner la main pour chasser ces envahisseurs de notre pays. Si ce sont des musulmans, l’Islam condamne leur acte parce qu’ils se sont accaparés de ce qui ne les appartient pas. Nous avons le droit de vivre librement dans notre pays comme els autres nations.
Propos recueillis par Bokari Dicko

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6 COMMENTAIRES

  1. Monsieur Sidi KOUTAM a été arreté par la SE juste prcequ’il a dit tout haut ce qu’il pense etre bien pour notre pays et notre armée. Il faut exiger sa liberation avant qu’il ne soit trop tard.

  2. Ould koutam a tout dit. On ne peut pas brutaliser les pays d’autruits par pretexte d’y instaurer la charia. Nous somme musulmans depuis nos ancestre ce n’est pas a ces fous de nous juger. Ces imbecile d’ansar eddine et MUJAO n’ont qu’a nous montrer les belle mosquees, les orphelinats et les centre de santes et les ecoles qu’ils ont pu realise ici au Mali. Cest facile de faire la grande gueule au nom d’Allah et creer de souffrances pour des buts irrealisables. On ne peut jamais forcer les humains a adorer Dieu … seul Dieu lui meme peut faire cela. Cependant, L’ennemi mortel du Mali et impardonable reste les traitre touaregues du MNLA, qui a encourage ces islamistes a prendre notre pays. Les islamiste dans leur plus terrible reve n’imaginaient jamais un jour prendre le Mali… il savaient bien l’infaisabilite d’une telle aventure (vu qu’ils seraient vite grilles politiquement a travers les media occidentaux… qui auraient meme galvaniser le drones contre eux dans le desert). Mais dommage, que voila la France qui ouvre la grande porte aux islamistes et par l’entremise du MNLA a couvert l’avancee de ces terroristes. Meme le jour de la prise de Gao les media francais continuaient a commenter la victoire de “Rebelles Touargues” alors que cetait les islamistes qui avaient occupe ces villes.

  3. Je crois que l’analyse de SIDI OULD KOUTAL est sage. Il n y a que les naîfs qui croient à la libération du Nord par les forces de la CEDEAO. Ce ne pas le moment pour un soldat ivorien, un burkinabé, ou un sénégalais de mourir pour le Mali.

  4. Nous retiendrons une fois pour toute que l’essor d’un pays, comme le nôtre, repose sur les domaines suivants :
    – L’unité répondant à la devise de notre nation : Un Peuple – Un But – Une Foi ;
    – L’appel de notre hymne national qui en dit plus ;
    – L’autosuffisance alimentaire par le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche
    – L’éducation avec une politique éducative qui débouche sur l’emploi des meilleurs, voire une façon de cultiver l’excellence dont on parle tant ;
    – La santé par le développement des centres et surtout le recrutement des médecins, infirmiers et autres techniciens ;
    – La sécurité de l’intégrité territoriale, de la société civile, par le recrutement et la formation militaire avec les moyens adéquats.
    Le combat à engager illico presto consiste à dépêcher les moyens logistiques, l’armement nécessaire, les hommes sur les terrains des opérations avec les mesures d’accompagnements.
    I- DE LA REBELLION AU NORD
    – Ne plus négocier la paix avec les touaregs rebelles appelés à tort bandits armés. Une rébellion ne se négocie pas, elle se mate.
    – Ramener, le plus vite que possible, les officiers connus de tous avec l’armement nécessaire et les hommes valeureux pour juguler cette crise.
    – Arrêter de distribuer l’argent du contribuable malien aux apatrides, aux revenants, aux barbares.
    – Récupérer les armes et les engins de ces revenants qui d’ailleurs ne sont pas tous des maliens.
    – Favoriser le retour et la sécurité des refugiés maliens non impliqués dans la rébellion du nord.

    II- DE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT
    – Restaurer rapidement l’autorité de l’État à tous les niveaux ;
    – Rencontrer les différents syndicats des travailleurs du Mali, leur expliquer le bienfondé du renversement du pouvoir et les inviter à surseoir à tout mouvement pouvant freiner la marche vers la restauration de l’autorité de l’État ;
    – Lutter contre l’incivisme, l’absentéisme, la gabegie, la corruption, la vénalité dans tous les secteurs étatiques et économiques, en prenant des sanctions conséquentes et pas des moindres ;
    – Procéder à la vérification des Attestations, des Brevets, des Certificats et des Diplômes scolaires dans tous les services et au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
    – Arrêter la distribution de galons au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
    – Arrêter le favoritisme, le népotisme lors des recrutements dans l’armée, à la police, à la gendarmerie etc.
    – Décider de l’existence d’une seule Fonction Publique de l’État qui gère tous les travailleurs ;
    – Favoriser et promouvoir le recrutement des jeunes dans le secteur privé et par les privés qui doivent les inscrire à l’Institut de Prévoyance sociale (INPS) ;
    – Amener tous ceux qui ont dilapidé les biens de l’État, à payer ;
    – Revoir la pertinence du nouveau découpage administratif par rapport à l’existant ;

  5. 1. C’est incroyable comment des gens peuvent utiliser les religions pour commettre les pires crimes : Esclavage, Colonisation, Apartheid aux Usa et en Afrique du Sud, Ku Klux Klan, Nazisme, IRA, AQMI, BOKO HARAM, MUJAO. Le plus drôle, c’est qu’ils parviennent à donner l’impression que c’est leur religion qui le leur dicte. Et ce sont les mêmes religions qui produisent les saints, les ermites, bref la personnification même du pardon.
    2. Quant au fond, les 5 bataillons de la CEDEAO viendront sûrement au Mali, mais pas en grand nombre à Bamako pour ne pas effrayer notre courageux CNDERRIERE. Quand ? Dieu seul le sait avec les NU qui ne veulent pas financer la guerre pour le moment. Il faut reconnaître que la crise financière frappe à toutes les portes…

  6. Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
    Vous voyez, même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
    Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir.
    Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit ça pour échapper à la justice internationale, heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
    La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau

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