Secrétaire générale de l’Association pour la Protection de l’environnement et le développement de l’Eco tourisme (APEDET), « 3ème vice présidente par intérim de l’Organisation Mondiale de la diaspora Africaine.
rn
Mme Mariam Thiam, diplômée en BTS Compta-gestion, nous parle de son association, de la diaspora, de la semaine artisanale et du tourisme du mali en France.
rn
Mali Demain : Pour quoi l’APEDET ?
rn
Mme Mariam Thiam : L’intégration en France n’est pas facile et constitue notre cheval de bataille. Car, ici, les noirs sont cantonnés dans les petits métiers et fournissent des efforts surnaturels inimaginables. Ici, le travail intellectuel est réservé aux autres. J’ai acquit mes rudiments sur le tourisme à wagram-voyages qui s’occupe du tourisme d’affaires avec de grands groupes tels que M6, prisma-press, Wagram énergie et Iactus-voyages. Après mon licenciement de Wagram-Voyages, j’ai décidé de créer l’APEDET. Notre association organise des rencontres avec la population afin d’instaurer des échanges francs. Nous nous appuyons sur le projet d’éco villages avec accès à des salles et une formation pour métiers, des dispensaires, ferme écologique. Nous nous battons pour construire un cadre de collaboration Nord-sud.
rn
M.D: Quand est-il de votre rôle dans l”organisation de cette fête?
rn
M.M.T: Notre association à travers ma personne essaye d”apporter sa modeste contribution à la promotion de la destination Mali en France. C”est ce qui explique que l”année dernière, Asnière, la commune où je réside a accueilli la fête de l”artisanat et du tourisme du Mali. L”objectif visé par cette ouverture vers Asnières, était de faire découvrir le Mali. Un pays qui gagne à travers son artisanat et son tourisme. Cette année pour des raisons techniques, cette étape a été supprimée. Nous nous préparons pour l”année prochaine. Et s”il plait à Dieu, nous réussirons faire beaucoup qu”en 2006. En tant que femmes, je me bats pour apporter ma modeste contribution pour le développement de notre pays. Et si chacun faisait pareillement, le Mali y gagnerait beaucoup.
rn
MD : Quel rôle la diaspora joue-t-elle aujourd’hui dans la promotion de nos produits artisanaux ?
rn
M.M.T : L’APEDET joue sa partition. Ici, dans la diaspora malienne, nous sommes actifs. La preuve est que nous voulons organiser des échanges avec les artisans. Tous les secteurs trouveront leur compte dans ce que nous faisons car, si nous ne ferons pas attention, nous serons dépossédés de notre richesse culturelle et économique. D’où l’organisation de rencontre consultative régionale de l’Union africaine sous l’égide du Nigéria qui a divisé le continent en cinq régions et la diaspora est la sixième région. C’est dire que la diaspora est importante et devra jouer sa partition.
rn
Propos recueillis par Bokari Dicko à Paris
rn
16 novembre 2007
rn
rn
rn
“
