Koutiala, capitale du Miniankala Paris et celle de l’or blanc, entame une nouvelle étape de son développement économique, social et culturel réel. Et pour cause, l’ouverture d’un Institut de Formation des Maîtres (IFM), la multiplication des écoles publiques et privées sont des signes qui prouvent l’entame d’une nouvelle étape, d’un nouveau départ pour un avenir meilleur. M. Malick Kassé, Directeur de l’Académie de l’Enseignement des cercles de Koutiala et de Yorosso (DAE) depuis avril 2005, a changé le visage de l’académie de Koutiala. Les préparatifs de la rentrée scolaire vont bon train. Entretien.
Mali Demain : Comment se prépare la rentrée scolaire dans votre académie?
M. Malick Kassé : les préparatifs vont bon train. Le taux d’admission n’étant pas élevé, effectifs élevés. J’ai adjoint à mes DECAP de ne pas dépasser les effectifs en 9ème année à 70 élèves par classe.
Un nouveau CAP a été crée à Zangasso. Nous attendons d’un moment à l’autre son Directeur en vue de sa fonctionnalité effective. Avec l’appui de la collectivité sur place, il y a eu une mise à disposition des locaux devant abriter provisoirement cette administration.
Compte-rendu mardi à Sikasso avec Gouverneur. Prêts pour la rentrée. Le concours IFM déjà fait. Attendons les résultats et le déploiement du personnel. Les recrutements des nouveaux élèves, les propositions de redoublements sont déjà faits. Les mutations sont cours et concernent les fonctionnaires des collectivités pas des contractuels. L’autre aspect, la mise en œuvre du nouveau programme de l’ESNEIGNBEMENT SECONDAIRES dans les 7ème. Ce qui va révolutionner tout le système éducatif au niveau du secondaire général et par ricochet au niveau du supérieur. C’est-à-dire à cours et moyen terme. Les établissements du publics sont prêts parce que leurs enseignants sont formés à la tenue des classes de 10ème. Les privés qui souhaitaient formés leur personnel opnt été pris en charge par les différentes sessions. Mais ceux-là qui n’ont pas exprimé le besoin ne pourront pas ouvrir de 10ème année l’année prochaine. Cette réforme est l’élément particulier de l’année scolaire 2011/2012 la mise en œuvre de cette réforme faut-il le rappeler est l’aboutissement d’un long processus qui avait d’abord abouti au Forum National sur l’Education et qui en est une des très fortes recommandations du dit forum.
Mali Demain : Où en êtes-vous avec l’ouverture de l’IFM de Koutiala ?
M. Malick Kassé : Nous sommes fin prêts car l’acte juridique de création de l’IFM est déjà signé, la mise en place du corps professoral est en cours ; attendons la répartition des élèves après le concours. S’agissant des locaux devant abriter l’IFM, l’Assemblée régionale est à pied d’œuvre pour mettre à notre disposition des locaux appropriés.
Mali Demain : Peut-on savoir les limites de votre Académie ?
M. Malick Kasé : Mon académie couvre les cercles de Koutiala et de Yorosso. C’est-à-dire les Centres d’Animation Pédagogique (CAP) de Yorosso, Koputiala, M’Pessoba et bientôt Za ngasso. Aussi, trois lycées publics, un lycée Technique Privé, trois écoles professionnelles privées, un Centre de Formation Professionnelle privé, un IFP agro-pastoral public et maintenant un IFM, sept lycées privés d’Enseignement Secondaire Général, deux écoles de Santé privées, un Centre d’Apprentissage Agricole (CAA) de M’Pessoba relevant du Ministère de l’Agriculture mais dont nous assurons la supervision pédagogique.
Mali Demain : Comment voyez-vous l’avenir de l’école malienne en tant que spécialiste après des années d’atermoienements avec la mise ne application des recommandations du FNE?
M. Malick kassé : La mise en œuvre de ces réformes soutenue par la prise de conscience de tous les acteurs de la nécessité de changement, nous conduiront certainement à des jours meilleurs pour notre école. Il faut reconnaître que chaque malien aujourd’hui, déplore la situation en tant que telle de notre école. A partir de cette prise de conscience, nous osons espérer que chacun y mettra du sien pour apporter la solution. Par conséquent, je suis vraiment optimiste pour l’avenir de l’école malienne avec les collectivités qui sont préparées en s’assumant tout en jouant leur rôle.
Propos recueillis à Koutiala par Bokari Dicko