Le président Paul Kagame vient d’être élu président du Rwanda. Le soir de la victoire, le vendredi dernier, il nous a accordé une interview pour retracer le parcours de son pays et son projet pour le Sahel. Entretien.
Les Echos : Monsieur le président, quelle va être la spécificité de ce mandat ?
Paul Kagame : Il s’agira surtout d’une continuité. Le Rwanda a encore beaucoup de défis à relever dans les domaines de l’emploi des jeunes, de construction, de santé… Il y a peu, une pétition populaire me demandait de continuer mon service au peuple. J’ai accepté et je ne me déroberai pas à ce qui va avec la charge.
Les Echos : Qu’est-ce qui vous a fait accepter ce nouveau mandat ?
P.K.: Il existe comme un contrat entre le peuple rwandais, le FPR et moi. Je l’ai dit, ça ne me pose aucun problème d’aller faire autre chose. Je vais continuer mon service pour le Rwanda, pour le peuple rwandais. Je ne suis pas indispensable, car, ce que le FPR et les Rwandais ont construit, croyez-moi, demeurera de façon irréversible, avec ou sans Kagamé. Je suis président pour insuffler un leadership. Nous avons des jeunes capables de prendre la relève.
Les Echos : Quel est le secret de votre réussite ?
P.K.: Le Rwanda a une histoire et un passé récent spécifiques qui induisent un processus démocratique et un comportement électoral eux aussi spécifiques. Il n’y a pas de secret particulier, pas d’alternatif au travail et à la sincérité avec le peuple. Nous avons décidé de lutter contre la fraude, de travailler avec le peuple, de mobiliser les populations pour relever les défis. Il n’y a pas d’autres secrets. Nous travaillons avec le peuple, pas contre le peuple. Il ne s’agit pas de construire une réussite personnelle, mais, d’avoir la confiance du peuple. Pour le reste, le rôle du leader est juste d’être devant. Nous n’attendons rien des autres.
Les Echos : Quelle leçon donnerez-vous aux autres chefs d’Etat ?
P.K.: Ce que nous voulons pour le Rwanda, nous le définissons au Rwanda et le cherchons nous-mêmes. Nous ne sommes pas donneurs de leçons. Le Rwanda règle ses propres problèmes. C’est à chaque peuple de définir ses priorités et de trouver des solutions à ses problèmes.
Les Echos : C’est donc possible d’avoir après vous un autre Paul Kagamé au pouvoir au Rwanda ?
P.K. : C’est possible. Il s’agit d’une question de contexte, d’environnement et surtout, pour nous, de savoir préparer la relève. Nous travaillons pour le Rwanda et les Rwandais. Les nouvelles générations de Rwandais ont intégré beaucoup d’éléments, beaucoup de réflexions diverses et retenu beaucoup de leçons. La société rwandaise, notre économie, nos institutions et notre société évoluent et s’inscrivent dans une dynamique vertueuse. Même si le peuple rwandais a souhaité que j’assume le leadership pour quelque temps encore, cette dynamique ne s’arrêtera pas avec mon départ.
Prendre la tête de l’Union Africaine. Le Sahel et principalement mon pays, le Mali, a des problèmes de terrorisme. Que ferez-vous pour cette partie du continent ?
P.K.: C’est vrai, le problème du Sahel est grand. Le mieux serait de le régler à partir des origines, revoir la gouvernance, construire la capacité militaire… Oui, on peut coopérer avec d’autres. Mais, là n’est pas la vraie solution. Il faut que les Maliens travaillent à trouver les vraies solutions endogènes. Je vais parler avec IBK et j’espère que le Mali fait des efforts pour s’en sortir d’abord seul. Car, c’est le plus important. Il est vrai qu’IBK est venu dans des circonstances difficiles, mais, vous devez, au Mali, travailler à vous conforter et ensuite coopérer.
Les Echos : Quel est votre message pour la jeunesse africaine ?
P.K.: Jeunes et vieux doivent travailler ensemble. Les vieux ne sont pas les ennemis des jeunes. Mais, il faut aussi donner aux jeunes des opportunités de se construire. Mon message pour les jeunes, c’est de ne pas perdre espoir. Ils doivent comprendre et s’impliquer en politique. Ne fuyez pas vos pays, car personne ne viendra le construire pour vous. Ceux chez qui vous partez ne seront jamais avec vous. Même si vos dirigeants d’aujourd’hui ne sont pas des modèles, apprenez à être leaders. Ne comptez pas non plus sur les ONG pour vous former en leadership. Apprenez de vos pays. Oui, il est permis d’aller étudier ailleurs dans les meilleures universités, mais, pour le reste, seul votre contexte local vous aidera à être leader chez vous. Vous êtes d’abord à vos pays, pas à l’Occident, pas aux ONG. Propos recueillis à Kigali par
Alexis Kalambry / lesechos.ml
@RINZ:
“Comment un président d’un pays de 26 330 km carré..peut-il donner des leçons pour gouverner un pays de 1,2 millions de km carré ?…” ah! ça t’étonne!? C’est pour te direque la grandeur de superficie en terre et en bouche ne signifie rien en réalité. Le MALI fait partie de G “Z”(0)… c’est l’un des BIG THREE FOR NOTHING de l’Afrique: RDC, MALI et RCA! Grosses terres, grosses ressources naturelles et grosse irresponsabilité!
Un dictateur “benevole” a la Paul Kagame vaut mieux qu’un ultra-democrate qui ne se soucie pas du bien etre collectif. Un vrai leader a une vision profonde des realites qui font face a sa societe et possede des methodes et moyens de resoudre ses problemes. Le Mali a vachement besoin d’un tel type en ce moment ou les enjeux sont de taille. Je suis convaincu que le Mali possede des gens murs qui sont capable de faire face aux defis multiformes qui nous guettent. Aw be mi? Faso mogo be Jamana tigui hakili ma de la.
Pas sur que les Maliens accepteraient un homme à poigne comme KAGAME..
Un général opposant réfugié en Afrique du sud y a été assassiné et d’autres opposants ont des problèmes du même ordre
Même si on reconnait la grande avancée du Rwanda il ne faut pas oublier ce qui pour certains sont des détails
Grand homme d’Etat et visionnaire. Kagame est la fierte et l’espor de toute l’Afrique. Avec lui, je suid fier d’etre Africain. Vive Kagame vive le Rwanda et vive l’Afrique.
Comment un président d’un pays de 26 330 km carré..peut-il donner des leçons pour gouverner un pays de 1,2 millions de km carré ?….
Le Mali est 50 fois grand comme Rwanda
La situation géopolitique est y est différente.. il n’y pas de djihadistes au Rwanda..
Certes la poigne de Kagamé est connue mais après le génocide les Rwandais attendaient cette force qui permettait la réconciliation..
Personne ne peut nier la qualité d’un pareil homme qui dit aux jeunes :”Ne fuyez pas vos pays, car personne ne viendra le construire pour vous. Ceux chez qui vous partez ne seront jamais avec vous.”
– Même si le rôle du FPR n´est pas clair, avant à partir de l´Ouganda, pendant le génocide à l´intérieur du Rwanda et après la chasse aux potentiels témoins contre M Kagamé à l´extérieur notamment en AFSud, Suède…,les dirigeants ont su donné une vision claire au pays et mobilisé la population vers une perspective commune autour différents programmes très élémentaires mais très efficaces:
– Salubrité:Kigali est l´une des capitales les plus propres de toute l´Afrique…
– Electrification…
– Croissance des coopératives comme moyen d’éradiquer la pauvreté:presque 5000 qui supportent 2Mio. de personnes…
– Croissance de la productivité des petits exploitants…
– Identication des gdes familes d´agriculteurs et réduction des pertes post-récolte avec une implication forte des femmes et des jeunes dans l’agriculture…
– Toute une vision dans projet de développement parmi tant d´autres pour atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire d’ici 2020…A saluer!!!!
Pkagame,
The problem with IBK is that he’s not even taking care of himself.
The old dude is sick, and he keeps involving himself in very stressful situations…
That’s silly from him!
If I were him, I’ll just wait until 2018 elections and leave the office (take care of my health).
And let’s somebody else tries to put Mali on the right path: being independent, build our army/police/justice, no more franSS/onul/cpi…
Pkagame,
The problem with IBK is that he’s not even taking care of himself.
The old dude is sick, and he keeps involving himself in very stressful situations…
That’s silly from him!
If I were him, I’ll just wait until 2018 elections and leave the office (take care of my health).
And let’s somebody else tries to put Mali on the right path: being independent, build our army/police/justice, no more franSS/onul/cpi…
Mrsr cher compatriots maliens..
Paul na pas reuci parceque il as d’autre miracle…mais parceque ses peuple sont derrier lui.
En temps que nous les Malien forme pas une alliance derrier ce president qui est victim du complot internatiinal on va nul part.
Les maliens perdre 80% de leu temps pour bavarde, critique et insulte sant travail.
Le peuple Rwandais on soufrir bcp..donc il on deja une soufisant lesson.
Le mali est sur la meme chemin?
Que Dieu nous proteger.
@Pkagame you are absolutely wright !No comment!
Sir PAUL is very clear: you cannot have it both ways take care of yourself and take care of your country! In Mali we choose to take care of ourselves and that’s why we are a weak if not a failed state! As simple as that!
Je respecte vraiment ce monsieur, il est l’un des présidents africains qui méritent d’être pris comme exemples.
Chapeau à celui qui a réalisé cet interview! Kagamé a fini avec le diagnostic de l’Afrique et par ricochet, celui du Mali. La dernière partie de l’interview résume tout:
“Jeunes et vieux doivent travailler ensemble. Les vieux ne sont pas les ennemis des jeunes. Mais, il faut aussi donner aux jeunes des opportunités de se construire”. C’est l’antidote du paradoxe malien où le Jeunes pensent que les Vieux doivent dégager à tout prix, tandis que les Vieux méprisent les Jeunes! “Même si vos dirigeants d’aujourd’hui ne sont pas des modèles, apprenez à être leaders”. C’est là où on encore nul! Nous n’avons eut que des leaders cupides et corrompus! “Ne comptez pas non plus sur les ONG pour vous former en leadership.” Je le dis à qui veut l’entendre, les ONG ne sont que des escrocs! Ce ne sont que les labyrinthes d’un réseau mondial organisé autour de leurs soit disant machin des Nations Unies contre les nations les plus faibles pour affaiblir chaque jours, les Nations des Pays faillis. “Oui, il est permis d’aller étudier ailleurs dans les meilleures universités, mais, pour le reste, seul votre contexte local vous aidera à être leader chez vous. Vous êtes d’abord à vos pays, pas à l’Occident, pas aux ONG” Eh oui, ils/elles sont des milliers à décrocher des masters et doctorats et rester ‘technicien/cienne de surface ‘ à l’Occident, au lieu d’affronter les défis qui se posent à leurs nations qui se sont pourtant endettées pour financer leurs études. Et pourtant, ils sont toujours derrières leurs claviers à insulter ceux qui ont fait le choix de servir leur Pays. Pour tout résumer je ne pourrait que paraphraser le Président Kagamé: “Restons nous-mêmes”, Ne cherchons pas à être français, britannique, américain ou soviétique, encore mois israélien. En bon entendeur.
“Je vais parler avec IBK et j’espère que le Mali fait des efforts pour s’en sortir d’abord seul. Car, c’est le plus important.”
SE PRENDRE EN MAINS!!!
ASSUMER SA LIBERTE!!!
SE LIBERER DE LA DOMINATION FRANssAISE!!!
Le président Kagamé dit ce que nous disons depuis des années: le mali doit résoudre ses propres problèmes sans le tiers partie (franSS + alimagni+ionul)….
Nos problèmes perdureront sous l’influence de la maudite communauté internationale!!!
Mais bon le temps que l’info monte au cerveau des africains francofous… les populations continuent à souffrir…
Avant la fin de ce nouveau mandat, le Rwanda deviendra une puissance intermédiaire au niveau militaire. Les faiblards n’ont pas droità exister dans ce monde. Sans une puissance de feu disuasif, aucune stabilité n’est possible. Et sans stabilité, aucun progrès n’est réalisable. C’est pourquoi, nous allons aider le Rwanda a batir uneindustrie militaire adaptée aux besoins africains. De nouveaux systèmes seront inventé et produits au Rwanda. Nous allons mettre un terme àa l’ingérence française en Afrique.
De nouveaux types d’armements seront inventés et produits aux Rwanda.
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