Questions à… Aurelien Gaborit, à propos de l’Exposition «Ciwara, collection du musée du quai Branly» à Bamako.rn«Une concrétisation d’une coopération de longue date…»

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Dans l’entretien qui suit, le Responsable de Collections Afrique au Musée du Quai Branly en France, Aurelien Gaborit représentant le Président Directeur Général du Quai Branly, Stéphane Martin à l’exposition «Ciwara, collection du musée du quai Branly» à Bamako nous parle de cette petite «exposition dossier». Lisez !

 

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Que représente pour vous l’exposition «Ciwara, collection du musée du quai Branly» au musée national de Bamako?                       C’est une exposition très importante pour moi personnellement, mais surtout pour le musée du quai Branly, et celui de Bamako. Elle représente la concrétisation de la coopération de longue date entre le musée du quai Branly et le musée de Bamako à travers le dévouement et l’engagement de Michel Sidibé, directeur du musée de Bamako et le directeur général du musée du quai Branly, Stéphane Martin.                                                          

 

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 Quel avantage le musée de Bamako tire de cette exposition?            

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La satisfaction visuelle, parce qu’il s’agit de très belles pièces. C’est une collection plus importante que celle qui est présentée dans le musée. Dans le jargon, c’est une petite exposition dossier. C’est aussi la venue pour la première fois, d’une grande collection d’art africain mais conservé en Europe. Aujourd’hui, se sont des œuvres du Mali mais ça aurait pu être des œuvres du Gabon, de Côte d’Ivoire ou même d’Afrique du Sud ou de l’Est.                                                                                                                                           

Quel est l’objectif recherché à travers ce partenariat ?

 

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Le but est de montrer qu’on pouvait présenter des collections à travers le monde. Que le musée de Bamako est un musée international, un musée très beau et sécurisé qui répond à toutes les conditions de certains musées européens. Donc, il n’y a aucune raison qu’on ne présente pas au musée de Bamako des œuvres qui pourraient être présentées dans un autre musée en France ou en Europe.                                                                  

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Vous n’êtes pas déçu d’être à Bamako ?

Ah non, pas du tout. Par contre, je suis un peu déçu de ne pas avoir le temps de profiter de Bamako (sourire) parce que ça fait une semaine qu’on est sur l’exposition. En fait, je suis  toujours content d’être à Bamako et au Mali, et très souvent content d’être en Afrique.

 

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Mamadou Diallo «Mass»  


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