’est dans ce cadre que nous sommes allés à la rencontre du Professeur Kassoum Mamourou Sanogo, Directeur General du CHU Gabriel Touré pour qu’il nous parle non seulement des motifs de la grève mais aussi des mesures prises par la direction afin d’assurer le service minimum durant les trois jours du mouvement. Faites bonne lecture.
Le Pouce : Le personnel de l’hôpital observe une grève de trois jours à partir du lundi,17 Août 2015, de quoi s’agit –il ?
Prof Kassoum Sanogo : « Il n’y a pas beaucoup de point de désaccord. Nous avons eu une réunion, c’est à dire direction et syndicat, avant le dépôt du préavis de grève. Il est vrai qu’au niveau des doléances posées par le syndicat, il y a plusieurs points concernant les ressources humaines, les formations, les équipements des services, bref les problèmes généraux. Nous avons pris le procès verbal de conciliation de la dernière grève, point par point, et nous nous sommes mis d’accord sur chacun des points. Nous avons même envisagé de constituer des commissions direction -syndicat pour gérer chacun des points. Le principal point de désaccord a été le problème qui concerne le secrétaire général du syndicat qui a exigé qu’il soit nommé de nouveau comme chef de service de la pharmacie. Il a aussi exigé, séance tenante que le directeur que je suis prenne l’engagement pour envoyer au département une correspondance dans ce sens. J’ai déclaré que je ne peux pas prendre cet engagement. Il a arrêté la rencontre malgré l’insistance de certains de ses camarades à poursuivre sur les autres points, il a jugé inopportun de continuer avec les négociations. Cela signifie que le point le concernant est le principal point des doléances. Parce que je me souviens qu’au mois de mars, un préavis avait été déposé et nous avons fait la même séance en conciliation .Et lorsque nous sommes arrivés au même point de sa nomination à la pharmacie comme chef de service, la réunion a également été bloquée. C’est ce qui a motivé ce blocage. A l’époque il y avait treize (13) points de doléances. La tutelle, la direction de l’Hôpital Gabriel Touré et le syndicat s’étaient mis d’accord sur les douze points. Le treizième point concernant le secrétaire général a été le motif qui a fait annuler l’accord sur les douze autres points. . En plus le secrétaire général du syndicat a exigé qu’il soit lui forcement membre du conseil d’administration de l’hôpital. Encore une fois, nous nous trouvons bloquer sur ce problème que je qualifie purement personnel et non un problème général à l’hôpital Gabriel Touré. Donc, notre rencontre direction –syndicat a capoté sur ce point. J’estime que c’est le principal point qui pose problème aujourd’hui. Je précise que le secrétaire général est le chef du département Pharmacie et Laboratoire de l’Hôpital. ».
Le Pouce : Où en est-on avec les négociations ?
Prof Kassoum Sanogo : A l’issue des deux jours (jeudi et vendredi) de conciliation, le comité syndical du dit hôpital a rejeté en bloc l’ensemble des points acquis pour le bénéfice des usagers.
. A la date d’aujourd’hui, l’Administration de l’hôpital a payé les ristournes. Le paiement des primes de garde est en cours. Force est de reconnaître que le paiement avait accusé un léger retard en raison d’une crise de trésorerie. Il fallait d’abord payer le salaire des contractuels et gérer d’autres dépenses urgentes pour pallier à des dysfonctionnements de l’hôpital. ».
Le Pouce : Quelles sont les mesures prises pour assurer le service minimum ?
Prof Kassoum Sanogo :
« Ce sont des mesures habituelles. C’est dommage qu’on dise cela, puisque Gabriel Touré sera à son énième grève. Ça devient une habitude. A cet effet, le service minimum est assuré comme on a eu à faire lors des précédentes grèves. Il n’y a rien de nouveau dans ce processus. Aucun service ne sera fermé. Les urgences seront gérées. Les gardes seront maintenues. Ces dispositions ne posent aucun problème. En tout cas, je ne reproche rien. Je suis serein et l’hôpital va fonctionner. »
Le Pouce : Quel message avez-vous à l’endroit des citoyens et surtout des patients ?
Prof Kassoum Sanogo : « C’est un message d’apaisement. Dans tous les cas, l’hôpital restera ouvert et accessible aux patients. Il ne faut pas que la population se fasse de souci pour cela. Si je m’en tiens à l’atmosphère actuelle qui règne dans l’hôpital, je suis presque certain que cette grève ne sera pas suivie par le personnel. Mais, une grève est une grève. Nous prendrons des dispositions pour qu’il n’y a ait pas de tentatives de dissuader les patients d’accéder à l’hôpital comme cela s’est passé par le passé. Il ne faut pas qu’un piqué de grève tente d’empêcher les patients d’accéder à l’hôpital. Il s’agira aussi de prendre des dispositions pour empêcher les tentatives qui visent à contraindre un personnel qui aspire venir exécuter normalement son travail à l’hôpital. Ceux qui sont à la base de ce mouvement veulent à tout prix faire croire qu’ils représentent encore quelque chose. Alors que c’est tout à fait le contraire. ».
Entretien réalisé par Jean GOÏTA
Dans tout ça il y a quelque chose pas explicite. je pense, si je ne me trompe que la nomination des chefs de Départements, Services… fait partie des prérogatives du DG dans le CHU. Comment le Secrétaire Général du syndicat, Chef de Département Laboratoire et Pharmacie peut vouloir dans le même Centre être nommé Chef de service Pharmacie dans un Département dont il a déjà la responsabilité? Si cela est vrai, j’avoue qu’il y a lieu d’éclairer l’opinion national sur cette question du Ségal syndicat de CHU-HGT. Cette situation existe et perdure depuis le temps de votre prédécesseur. Qui en fait les frais, c’est ceux dont les impôts sont utilisés pour faire fonctionner la structure!.
Cher Secrétaire Général du Syndicat de l’hôpital Gabriel Touré mettez un peu de l’eau dans votre vin. Tu exige au Directeur de prendre des engagements face à l’histoire pour te nommer à des postes pourquoi? Tu es qui pour dire si toi tu n’es pas nommé tu rompes avec les négociations et tu bloques toutes les négociations. Tu ne menés que des combats personnels ,tu fais souffrir tout le monde avec cette question de place. Pour nous un docteur c’est le travail ,pourquoi tu n’a pas fais l’ena pour devenir administratieur, vous nous emmerdez .vous ne faits que voler nos médicaments déposés auprès des patients et maintenant c’est problème de place.chers médecins le peuple commence à vous voire autrement que le médecin . Car nous disons que la prochaine révolution visera la justice mais les hôpitaux sont plus corrompus aujourd’hui que les juridictions seulement les personnes ont peur de les déballer sur la place Publique .
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