Une semaine après son plébiscite pour un second mandat à la tête du Conseil malien des chargeurs CMC, monsieur Ousmane BabalayeDaounous a accordé un entretien. C’est un homme comblé de joie que nous avons rencontré, le vendredi3 juin au grand hôtel de Bamako, en marge de la rencontre entre la mission commerciale de la direction générale du Port Autonome de Nouakchott et le Conseil malien des Chargeurs. Au cours de cet entretien, le Président du CMCnous parle de sa structure, ses missions, les nouvelles orientations qu’il entend donner à son second mandat.
Le Pays : Bonjour Monsieur Ousmane Babalaye Daou, qu’est-ce que c’est que le Conseil malien des chargeurs?
Ousmane Babalaye Daou (O.B.D) : le Conseil malien des chargeurs est une organisation regroupant l’ensemble des commerçants importateurs, exportateurs et transitaires. Il a comme mission de faire en sorte que les marchandises maliennes de part le monde arrivent au Mali à moindre coût et en toute sécurité. Pour cela, nous devons travaillez avec les armements qui transportent la marchandise depuis l’Europe, l’Asie ou les Amériques. Nous devons également travaillez avec les portsd’où les marchandises transitent, avec les transitaires et les agents de la douane.
Le Pays : Vous venez d’être réélu pour la seconde fois, Président du Conseil malien des chargeurs, qu’est ce que cela vous fait d’avoir la confiance de vos collègues ?
O.B.D: Immense joie, beaucoup de bonheur, vous savez quant on est accepté par une personne à plus forte raison quand c’est un ensemble de personnes qui vous plébiscite à plus de 90%. Vous êtes un homme comblé de joie. Je suis comblé sur ce plan. Je les remercie. Cette confiance renouvelée, montre encore, que je dois redoubler d’effort pour être à la hauteur des attentes. Et c’est ce que je ferai.
Le Pays : Sous quel signe placerez-vous ce second mandat ?
O.B.D : je place ce mandat sous le signe de la continuité. Quand on a été plébiscité à plus de 90 %, ça veut dire que ce que vous avez fait est bien. Il faut aussi innover, parce que c’est un secteur dynamique. Je vous ai dit quand vous allez des bateaux, aux ports, aux transporteurs, à la douane, à la gendarmerie et à la police pour régler des affaires. Ce n’est pas facile. Il y’a quelques choses à faire tous les jours. Et il faut donc s’adapter tous les jours aux nouvelles dispositions. C’est ce que j’essaie de faire.
Le Pays : Nous sommes à l’approche du mois de ramadan, on sait que le prix des marchandises dépend beaucoup du coût du transport. En tant que président des chargeurs, pouvez-vous donner des assurances aux Maliens que les prix des marchandises ne connaitront pas une hausse ?
O.B.D: On ne peut pas donner une assurance. Le commerce est une activité extrêmement fluctuante. Par exemple, si le coût de l’Euro change, ce qui ne dépend pas de moi. Le francs CFA va changer par rapport au dollar. C’est un surcoût. Ou que les autorités décident d’augmenter le prix du transport ou même les frais de douanes. Du coup, il y a des éléments que je ne maitrise pas. Ce sont des choses que je ne maitrise pas. Donc on ne peut pas s’engager et dire fermement que les prix des marchandises ne connaitront pas une hausse. Mais ce que nous pouvons dire aujourd’hui, c’est que nous savons que les besoins du mois de ramadan sont largement satisfaits et sont dans les magasins au Mali. Ça c’est une assurance. En principe, sauf catastrophe tout doit aller normalement.
Le Pays : votre dernier mot pour clore cet entretien.
Ousmane Babalaye Daou : je vous remercie pour l’intérêt porté au Conseil malien des chargeurs, et sachez que la porte vous est grandement ouverte.
Propos recueillis par : Abdramane Samaké/Abdrahamane Sissoko