Oumar Kanouté, président de la commission d’organisation des concertations nationales : « Les concertations se tiendront, notre souhait est que tout le monde soit présent »

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Depuis l’annonce du report de la date des journées de concertations nationales, prévues initialement pour les 26, 27 et 28 novembre, les supputations vont bon train. Ce qui est sûr, c’est que ces assises n’allaient pas drainer grand-monde, plusieurs regroupements politiques ayant refusé d’y participer. Pour en savoir plus et couper court aux rumeurs, votre journal a rencontré une des voix les plus autorisées, en l’occurrence le président de la commission d’organisation des concertations nationales. Dans cette interview, Oumar Kanouté donne la raison officielle du report de ces assises.

Pr. Ouma Kanouté, directeur de cabinet du PM

 Quelles sont les raisons du report des concertations nationales?

D’abord, il faut que les uns et les autres comprennent quel est l’esprit de ces concertations. Parce qu’on a voulu mettre ensemble les Maliens pour qu’on se parle, pour que nous puissions surmonter les petites difficultés que nous rencontrons afin d’unir davantage les uns et les autres. Mais tout ce qui peut exacerber les divergences entre nous n’est pas souhaitable. Donc c’est ça l’esprit de ces concertations nationales.

Au fur et à mesure que la date approchait, on se rendait compte qu’il y avait beaucoup d’ébullition et certains même étaient en train de dire qu’ils ne participeront pas à cette assise. Il y a beaucoup de médiation de part et d’autre pour aplanir les divergences, pour faire de cette concertation un événement vraiment inclusif. Vraiment, c’est l’un dans l’autre, que le président de la République a estimé qu’il fallait donner un peu de chance à tout ça. Et si l’on se dit que nous avons une requête qui devait être examinée le 26, il était bon d’attendre un peu qu’on arrondisse les angles, comme on dit, pour que de façon sereine on aille à ces concertations. Je crois que c’est un peu pour ça qu’il a décidé de prolonger un peu le délai.

Le Mp22 estime que ce report est dû au fait que Dioncounda Traoré refuse que ces concertations soient un lieu de débats contradictoires libres, mais tout simplement une rencontre pour valider ses propositions.

Ce n’est pas exact, il n’a aucune preuve pour dire ça. Mais ce qui est certain, c’est qu’on a montré les communications au président de la République et il nous avait dit qu’il va nous faire part de ses observations. Ce qu’il a fait. Alors, la commission a pris en compte l’ensemble de ces observations et maintenant, il nous a dit qu’il est bon qu’on aille en concertation avec un seul schéma qu’on va discuter. Mais si nous notons les schémas, cela peut exacerber. Ça, il l’avait dit de vive voix quand nous l’avons rencontré.

La commission a estimé prendre en compte ses observations dans le premier schéma, mais qu’il était toujours bon de conserver ce deuxième schéma, ne serait-ce que pour alimenter le débat. Ce n’était pas gênant et c’est moi qui lui ai rendu compte. Quand il l’a vu, il n’a eu aucune réaction contraire par rapport à ça. Il a fait des observations et a souhaité qu’on aille avec un schéma et nous, nous avons dit ok, mais le deuxième schéma, on le maintient quand même. Je précise qu’il n’y a pas eu de réaction par rapport à ça. Donc personne ne peut dire que c’est la raison pour laquelle il a reporté. Et si c’était ça, il l’aurait dit clairement ou en tout cas, s’il nous l’avait dit, moi j’en aurais parlé à la commission. Mais ce n’est pas du tout pour cette raison que la concertation a été reportée. Ça n’a aucune incidence du tout sur la décision de report.

Est-ce que le refus de participation du Fdr et de l’Adps n’a pas aussi influencé la décision de reporter les concertations nationales ?

Le report, ce n’est pas la position du Fdr où de l’Adps, ce n’est pas cette position qui détermine. Quand on a rencontré le président de la République, il a dit clairement, depuis le mois de septembre, que nous allons continuer à approcher ces regroupements, le Fdr en l’occurrence, mais que s’il venait à nous où s’il ne venait pas, il n’était pas question pour qui que ce soit de prendre ces concertations en otage. C’était sa position depuis le départ par rapport au Fdr. Donc, on ne peut pas dire que c’est la position du Fdr qui a fait que le président de la République a reporté la concertation. Il nous avait même dit qu’ils vont venir. Ce qui est alors sure, c’est que la position du Fdr ou celle de l’Adps n’ont pas déterminé le report des concertations. Ce n’est vraiment pas ça.  Notre position est très claire. Qu’ils viennent où qu’ils ne viennent pas, les concertations se tiendront. Mais notre souhait est que tout le monde soit présent.

Est-ce que le report peut permettre de regrouper toutes les vives autour de la table pour ces concertations ?

Nous ne jouons pas à l’exclusion. Nous voulons que tout le monde vienne. On a toujours travaillé en ce sens. Nous pensons cependant qu’avec le report, les conditions seront désormais bonnes pour que les uns et les autres viennent participer activement à cet événement. Maintenant, si malgré tout, ils ne viennent pas, parce qu’il y en a qui sont avec nous dans la commission. Mais à la veille même du premier report, ils avaient dit qu’eux ne participeront pas à ces assises parce que les résultats sont connus d’avance. C’est la position du Mp22. Qu’est ce qui prouve que cette fois- ci ils ne feront pas la même chose. Il n’y a pas que le Fdr ! Il faut faire en sorte que tout le monde soit là.

Quel est le point de divergence entre le Fdr et la commission d’organisation ?

 Il n’y a aucune divergence entre la commission et le Fdr. Il n’y a pas une unanimité sur la commission d’organisation et beaucoup d’autres choses. Par exemple, la Primature. Moi, je préside la commission, mais ce n’est pas moi qui oriente la commission. Mon rôle c’est de présider la séance et faire la police des débats. Les membres du Cabinet de la Primature qui sont présents, c’est le secrétariat. Le reste c’est les regroupements et les autres associations. Quand vous mettez ces associations et regroupements, il est clair qu’il n’y a pas une unanimité.  Il y a des gens qui pensent qu’il faut consolider l’existant et d’autres pensent qu’il faut tout remettre en cause à travers ces concertations. Cette vision n’est pas l’esprit des concertations. Nous ne pouvons pas imposer notre point de vue. Mais si tu prends l’ordre du jour, il est clair qu’il s’agit de compléter les organes. Mais il y a des gens qui pensent qu’il faut donner un caractère souverain aux concertations. Nulle part dans les textes n’est mentionné le mot souverain. Voilà la grande divergence et le Fdr ne sort pas de ce cadre, dès lors que son souci est le respect de l’ordre constitutionnel. En plus, il y a des gens qui pensent qu’il faut mettre de côte la constitution et l’accord –cadre. Dans ce cas, on se trouve dans un régime d’exception

Le président est formel sur le respect de ces documents, c’est-à-dire la Constitution et l’Accord cadre. Nous ne sommes pas un îlot, nous sommes au sein de la communauté internationale qui a son point de vue. Elle peut nous imposer des choses. Dès lors que la sécurité de la communauté internationale dépend de notre stabilité, nous ne sommes plus seuls. Nous devons tenir compte de cela. Actuellement, c’est toute la communauté internationale qui accompagne le Mali donc ce n’est pas le moment d’étaler au grand jour nos divergences et de montrer à cette communauté internationale que les hommes politiques pensent à autre chose que l’essentiel. Le spectacle pitoyable qu’on a donné à Ouagadougou,  si on doit le répéter,  c’est la catastrophe.

Propos recueillis par  Nouhoum DICKO

Puisque c’est sur le point du report des Concertations Nationales des 26, 27 et 28 Novembre aux 10, 11 et 12 Décembre que vous m’interpellez, je viens, par la présente, vous dire ce que j’en pense. C’est vrai que notre pays se trouve dans des situations dont les traitements requièrent urgence, les unes aussi bien que les autres. Mais franchement, un report de deux petites semaines pour une meilleure préparation de ces assises qui sont censées relancer notre pays sur plusieurs décennies (c’est en tout comme cela que nous voyons la chose à la COREAM), ne me semble pas pénalisant. Hampâté Ba disait que « ceux qui disent ne pas avoir de temps à perdre n’ont pas à venir en Afrique. En Afrique, on prend le temps de bien faire les choses. » Nous ne devons pas prendre les propos de mon vieux père spirituel pour justifier nos retards et nos absences ; mais, d’autre part,  il a raison de nous déconseiller la précipitation ! Si nous devons avoir des préjugés sur la décision du  Président de la République de reporter les concertations de deux semaines, dans le doute, faisons-en des préjugés favorables. A ce niveau de responsabilité, on peut se tromper (la politique est la matière dans laquelle on se trompe le plus souvent, même si nous autres hommes politiques n’avons pas toujours l’humilité et l’honnêteté nécessaires pour le reconnaître), mais on a toujours de bonnes raisons de prendre ou de ne pas prendre telle ou telle décision qui pourrait engager, j’allais dire déterminer la vie de la nation. Une fois de plus, même si certains d’entre-nous peuvent douter du bien fondé du report des concertations à une date qui, plus, est toute proche, ce doute doit profiter aux Autorités, en tout cas pour le moment.

Ce qui me préoccupe, bien plus que les dates, c’est le choix des participants aux concertations nationales. Une question me taraude l’esprit depuis. Pourquoi bon DIEU (j’ai failli invoquer le diable), une Association spontanée, créée il y a tout juste 8 mois uniquement pour soutenir ou combattre le CNRDRE ou d’autres pouvoirs opposés les uns aux autres, a-t-elle le droit de participer à ces concertations alors même qu’elle n’a de répondant que dans la seule capitale et qu’un parti comme la COREAM qui est représenté jusqu’à Kidal (directement concernée par la crise) et qui existe depuis 2007 n’ait pas le droit d’aller y exposer ses vues ? Qu’est-ce qui peut justifier cela ? Il ne s’agit pas de personnaliser la question et la COREAM pourrait être un mauvais exemple, parce qu’on peut nous opposer le fait que ce parti est dans un regroupement représenter aux assises (encore que des détails qui ont leur importance peuvent opposer les différentes composantes de ces regroupements) ; mais alors, et les partis qui ne font partie d’aucun de ces regroupements représentés aux concertations et qui ont des assises nationales bien plus que les Associations susvisées et qui existent depuis de longues années et, surtout, qui ont chacun un projet de société ? Je pense que tous les partis qui le souhaitent devaient être autorisés à participer à ces concertations. Cela aurait sans doute enrichi les débats. La Société Civile, d’accord, mais l’opinion nationale, c’est surtout les partis politiques qui l’incarnent et ce sera encore le cas pendant très longtemps.

Notre Parti la COREAM, pour pallier sa non participation à ces assises, est entrain d’élaborer un document intitulé ‘’recommandations aux concertations nationales avant les recommandations des concertations nationales’’. Nous le mettrons à la disposition de votre Rédaction dans les jours à venir.

En attendant, il ne nous reste pas seulement nos yeux pour pleurer notre pays déchiré ; il nous reste aussi notre foi et notre courage. Prions donc et ne jetons pas le manche après la cognée !

Vive le Mali dans ses frontières intangibles !

Le Prétoire : quelle analyse faites-vous du report des Concertations nationales ?

Tiébilé Dramé: « C’est une décision sage et réaliste que je salue. Il faut éviter d’organiser des assises qui vont approfondir les divisions entre Maliens. Surtout pas au moment où le monde entier se mobilise pour nous aider à restaurer notre souveraineté sur l’ensemble du territoire national. Les défis de l’heure exigent que les Maliens soient rassemblés,  pas divisés. Or des concertations mal préparées risqueraient d’agrandir le fossé entre les enfants du pays. Certains acteurs donnent l’impression de vouloir coûte que coûte des concertations. D’autres croient que des concertations pourraient apporter des solutions à l’immobilisme actuel. Les causes de l’inertie dans laquelle le Mali patauge sont connues. Il faut avoir le courage de s’y attaquer. Il ne faut pas se tromper de diagnostic et de remède! En l’état actuel des choses, des concertations mal préparées, sans consensus sur la commission d’organisation, sur les termes de référence, sur la liste des participants et sur l’ordre du jour aggraveront inévitablement la crise. Nous ne devons pas décourager le reste du monde en  donnant l’impression que nous n’avons pas conscience de la gravité de la crise dans laquelle nous sommes plongés. Il faut calmer le jeu, prendre le temps d’aplanir les difficultés et les divergences, accorder les points de vues sur l’essentiel, sur les principaux textes avant de fixer de nouvelles dates. Sinon, les concertations seraient un lieu de divisions,  un lieu d’affrontements d’où le Mali sortirait perdant. Il faut prendre le temps de bien expliquer à tous que les concertations ne sauraient conduire à l’instauration d’un régime de transition qui sera contraire à l’ordre constitutionnel. Aucune nouvelle remise en question de la Constitution ne sera acceptée ni au Mali ni à l’extérieur. En attendant  les principaux regroupements pourraient se rapprocher pour adopter rapidement la Feuille de route dont les principaux axes font l’objet d’un consensus tacite: le rétablissement de l’ordre républicain et laïc sur l’ensemble du territoire et l’organisation d’élections propres dès que possible».

Propos recueillis par Rokia Diabaté

 Moussa Mara 

” Le report des concertations nationales est justifié. Le but même de ces concertations est de permettre aux Maliens de s’entendre sur le déroulement de la transition. Or, une partie des acteurs sociopolitiques n’allaient pas participer aux travaux, ce qui allait fragiliser l’exercice et porter un coup à sa crédibilité. Je pense qu’il était sage de reporter les travaux en attendant d’assurer la participation de tous. Maintenant, il est impérieux que nos autorités s’emploient, avec toutes les bonnes volontés, à établir les bases de concertations consensuelles en revoyant dans le dispositif existant ce qu’il faut pour que l’essentiel des acteurs soit prêt à y participer. Nous sommes prêts, à la CSM, aussi bien collectivement qu’individuellement, à nous employer à obtenir ce consensus et le plus rapidement possible.”

 

Mahamoud Dicko, président du Haut conseil islamique

Je pense que cette décision de report des Concertations nationales est salutaire. Elle permet en effet de mieux préparer les assises pour avoir l’adhésion de tout le monde. Elle permet aussi de choisir les termes de référence dans le consensus. Je pense qu’il vaut mieux être en retard que de faire les choses dans la précipitation. Les Concertations nationales, c’est un impératif reconnu par tous aujourd’hui (classe politique, forces armées et de sécurité ainsi que la société civile à savoir religieux, syndicats, associations, même celles de défense des droits de l’homme).

 

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3 COMMENTAIRES

  1. L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE MALIENNE EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES.

    DEVANT CONTRIBUER A LA COHÉSION NATIONALE, LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS DOIVENT DÉMARRER AU PLUS TÔT.

    Bonjour,
    Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES aux régions, à la diaspora et à toutes les parties prenantes, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE.

    Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique, …) et les conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) retenus d’un commun accord lors de ces dernières.

    Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté qui fait qu’on a du mal à les rendre inclusives et ouvertes (en garantissant l’engagement responsable) et que les parties prenantes ont du mal à s’entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali.

    Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l’exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains Maliens de ce qu’on veut faire, les égos de certains membres des parties prenantes, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l’engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d’une solution pour le bien-être collectif.

    Ce sont certains des aspects bloquants qu’il faut expliquer, les mettre de côté ou bien les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l’ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d’institutions ou organes de transition additionnels, la restauration de l’intégrité territoriale, les élections, ce qu’il faut faire juste après les élections et ce qu’il faut laisser à beaucoup plus tard).

    Sans ce travail préalable à tout, on risque d’avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu’il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur la problématique rendant difficile, voire impossible, la négociation.

    Ce qui peut nous amener à la fin de la transition sans rien faire de concret, comme la libération des zones occupées, la tenue des élections transparentes et justes, qui sont les objectifs majeurs de cette transition.

    L’aspect cohésion nationale est très important et prédétermine la suite.

    Les concertations nationales aideront à créer cette dernière autour du futur souhaité.

    L’engagement responsable de chaque partie prenante et la cohésion nationale conditionneront la réussite de la sortie durable de la crise au Mali en garantissant la non impunité, la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité et la réconciliation nationale mais aussi la paix et la sécurité pérennes.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail : Webanassane@yahoo.com

  2. Le concert national ou concert géant est en réalité le bal des opportunistes qui tentent par tous les moyens de substituer une mascarade de concertation à la constitution du Mali du 25/02/1992.

    Après le coup d’état du 22 mars 2012, l’accord cadre anticonstitutionnel du 6 avril 2012 cette concertation de Kati et copain qu’on veut faire croire que c’est “Nationale” alors qu’elle n’est même pas locale est une troisième violation flagrante de la constitution du 25/02/1992 que tous les maliens démocrates doivent combattre par tous les moyens et avec la dernière énergie puisqu’elle n’a d’autre objectif que de légitimer le pouvoir illégal des spadassins de Kati et de leurs cohortes du Copam, leurs apôtres du Mp22 et de leurs hordes du Yerewoloton.

    Ces hommes lige de l’anarchie bon marché et des règlements de comptes sauvages dont les éléments encagoulés sèment déjà la terreur partout à Bamako, après avoir battu à mort le président Dioncounda jusque dans son bureau, escaladant nos bâtiments officiels à Koulouba comme des fourmis magnans, cherchent seulement un brin de légitimité pour leur permettre de sevrer encore plus nos compatriotes du sud car ils ont juré de ne plus aller au nord malgré leur serment militaire.

    Donc peuples du Mali, je vous exhorte à plus de vigilance sinon vous allez dire adieux à la liberté et à la justice pour au moins 20 ans encore si jamais vous leur laisser vous imposer une mascarade de concertation.

    À bon entendeur salut!

  3. Le concert national ou concert géant est en réalité le bal des opportunistes qui tentent par tous les moyens de substituer une mascarade de concertation à la constitution du Mali du 25/02/1992.

    Après le coup d’état du 22 mars 2012, l’accord cadre anticonstitutionnel du 6 avril 2012 cette concertation de Kati et copain qu’on veut faire croire que c’est “Nationale” alors qu’elle n’est même pas locale est une troisième violation flagrante de la constitution du 25/02/1992 que tous les maliens démocrates doivent combattre par tous les moyens et avec la dernière énergie puisqu’elle n’a d’autre objectif que de légitimer le pouvoir illégal des spadassins de Kati et de leurs cohortes du Copam, du Mp22 et de Yerewoloton.

    Donc peuples du Mali, je vous exhorte à plus de vigilance sinon vous allez dire adieux à la liberté et à la justice pour au moins 20 ans encore si jamais vous leur laisser vous imposer une mascarade de concertation.

    À bon entendeur salut!

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