Mlle Nènè Goïta est l’une des responsables du Parlement national des Enfants du Mali. Benjamine d’une famille de 6 enfants, elle est née le 03 mai 1999 à Bamako.
Elle a obtenu son diplôme d’études fondamentales en 2013 et son baccalauréat en 2016, section TSE (Terminale Science Exacte) avec la mention “Assez bien”.
La petite Néné poursuit ses études à la Faculté des Sciences économiques et de gestion (FSEG) en économie et bénéficie d’une bourse d’excellence pour une université d’ingénierie en énergie renouvelable et développement durable (CIFED). Désignée rapporteuse générale du bureau du parlement national des Enfants en décembre 2015, Néné Goïta est un membre très actif du Conseil Consultatif National des Enfants et Jeunes (CCNEJ) du Mali, une structure faîtière des organisations d’enfants et de jeunes. Passionnée pour la promotion et la protection des droits de l’enfant, elle participe à plusieurs campagnes à l’échelle nationale et internationale. Elle prend la parole lors de grands forums pour interpeller avec des mots appropriés et éveiller la conscience africaine et mondiale sur la situation des enfants notamment, des jeunes filles. Elle faisait partie de la délégation malienne à la rencontre de haut niveau sur le mariage des enfants, tenue à Dakar du 23 au 25 octobre 2017. Vice-présidente de la campagne “Aucun Enfant Oublié”, elle est membre de l’Action pour la promotion des enfants et jeunes communicateurs (APJEC), AfriYan Mali. Elle aime la lecture, le sport et la musique. Dans cet entretien, elle parle du processus de renouvellement du Parlement National des Enfants.
Le Challenger : Comment le Parlement national se porte aujourd’hui ?
Nènè Goïta : Nous sommes en phase de renouvellement du bureau. Les anciens dirigeants sont à la fin de leur mandat. A cause des contraintes de financement, la session nationale a été reportée mais les bureaux régionaux ont été déjà renouvelés. Le renouvellement du bureau national est prévu pour les congés de Pâques.
Qui dirige actuellement le Parlement national des enfants ?
Il est dirigé par Mlle Fadimata Ibrahima Abba Sangaré. Elle a eu son baccalauréat. Actuellement, elle est en Tunisie pour ses études universitaires. Un bureau intérimaire mis en place est chargé d’organiser la session nationale
Quels sont vos rapports avec le Directeur national de la promotion de l’enfant et de la famille ?
Nous entretenons un très bon rapport avec le Directeur national de la promotion de l’enfant et la famille. Le Parlement national est placé sous la tutelle du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille à travers la Direction nationale de la promotion de l’enfant et de la famille.
On a notre point focal au niveau de cette structure. On ne peut pas mener d’activités sans que la direction ne soit informée. A travers la direction, nos activités sont remontées au niveau du ministre. Le Parlement est supervisé par la direction. Le directeur national de la promotion de l’enfant et de la famille est en train de démarcher les Partenaires techniques et financiers pour mobiliser des fonds afin que la session nationale puisse être organisée dans le délai fixé.
Le bureau intérimaire a-t-il planifié un plan d’actions pour l’année 2018 ?
Le bureau du parlement est mis en place pour une période de deux ans. Les intérimaires ont planifié un plan d’actions. Même si la session n’arrive pas à se tenir, les activités continuent. Récemment, ils ont procédé à des dons d’habits aux enfants de Fankéléla dans la région de Sikasso.
Le nouveau bureau sera chargé d’établir le plan d’actions 2018 – 2020. Les bureaux régionaux déjà renouvelés ont commencé leurs activités pour cette année 2018.
Propos recueillis par Bintou Diarra