Musique : Djéli Haméy Koné : Un jeune artiste au talent d’or

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Natif de Dioila dans la 2ème région, Djéli Haméy Koné est âgée de 25. Fils de Bill Komadjan Koné et de Sadio Gakou, ce jeune artiste ne cesse d’émerveiller le public bamakois depuis plus de 5ans. Dans un entretien qu’il nous a accordé, Haméy Koné, l’artiste au talent d’or nous explique ici comment il a embrassé le monde du showbiz, ses projets et les difficultés qu’il a rencontrées tout au long de sa carrière. Suivez plutôt l’interview

Le progrès : Bonjour, Monsieur KONE ! Présentez-vous à nos lecteurs

Djéli Haméy Koné : Je suis Haméy Koné, fils de Djéli Komanjan Koné et de Sadio Gakou. Je suis née à Dioila, c’est la musique qui m’a amené à Bamako sinon mes grands parents ont quitté la Guinée Conakry pour venir s’installer à Kangaba, et de Kangaba à Dioila, là ou vivent présentement mes parents.

 

Le Progrès : Mais comment êtes-vous venus dans la musique ?

D.H. Koné: Je ne suis pas venu dans la musique, je suis  née là dedans parce que mon père est le chef des griots à Dioila, un griot ne rentre pas dans la musique. Il vient dans le monde étant griot, maintenant c’est à lui de mener une vie musicale ou artistique. J’ai aimé la musique depuis mon enfance mais c’est en 2008 que j’ai commencé à chanter dans les cérémonies de mariage et autres.

Le Progrès : Avez-vous un album sur le marché discographique ?

D.H. Koné: Non je n’ai pas d’album sur le marché, maïs je suis là-dessus.

 

 

Le Progrès : De 2008 à nos jours, ça fait pratiquement 6 ans ; et pourquoi tout ce temps sans album ?

D.H. Koné: J’ai des « Diatigui » qui m’ont donné des lots, des motos, qui me donnent de l’argent, mais pour le moment, je n’ai pas eu cette personne qui peut m’aider à faire un album.

 

 

 

Le Progrès: Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans la musique ?

D.H. Koné: Comme tout les métiers, j’ai rencontré pas mal de difficultés, notamment le problème de musicien, de matériel et le manque de solidarité entre les artistes eux-mêmes. Maïs je suis parvenu à surmonter tout ceci avec l’aide des personnes de bonne volonté, notamment Alou Sangaré N°2 avec qui j’ai fait mes premiers pas sur la scène musicale.

 

 

Le Progrès :  Avez-vous des projets ?

D.H. Koné: Bien sûr comme tout autre artiste !  Mais le plus important pour moi, c’est de faire une cassette.

 

 

Le Progrès : Votre mot de la fin

D.H. Koné: Je lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté à m’aider afin que je puisse réaliser un album. Mes remerciements vont à l’endroit de tous mes « Diatigui» en général et particulièrement Alou Sangaré N°2, Barou Sissoko et Djéli Moussa Kouyaté pour leur soutien sans faille. Je n’oublie pas le Journal Le Progrès dont le professionnalisme est aujourd’hui avéré sur l’espace médiatique malien.

Propos recueillis

 par Ba Tidiane

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