Plus jeune Premier ministre (d’avril 2014 à janvier 2015) à 40 ans, Moussa Mara est aujourd’hui président du parti « Yelema » (Changement en bambara) qui se place ouvertement dans l’opposition au président Ibrahim Boubacar Keita, auquel il espère succéder lors de la présidentielle du 29 juillet prochain. Interview exclusive.
« L’urgence de sauver le Mali est aujourd’hui encore plus manifeste qu’en 2013 ! », disiez-vous récemment. Est-ce à dire que la situation (à la fois politique, économique et sécuritaire) dans laquelle se trouve aujourd’hui le Mali vous semble pire qu’il y a 5 ans ?
Moussa Mara :
Oui car tous les maux qui existaient en 2013 se sont soit aggravés, soit maintenus en l’état. Si l’on prend de manière factuelle la situation de notre pays en termes de sécurité : en 2013, il y avait quelques foyers d’insécurité suite à des résidus de groupes terroristes qui ont dispersés par l’opération Serval. Aujourd’hui, nous avons non seulement ces groupuscules qui se sont renforcés et qui ont fait en sorte que l’Etat déserte certaines parties du territoire au Nord, mais nous avons surtout un groupe significatif de terroristes qui se sont constitués au centre de notre pays, c’est-à-dire au cœur du mali, ce qui n’était pas le cas en 2013. Avec des attaques de plus en plus rapprochées. A 120 kms de Bamako, de l’autre côté du fleuve, il y a eu le 20 février dernier une attaque contre un poste forestier. On ne sait pas qui est l’auteur de cette attaque, mais l’on constate simplement que de plus en plus des attaques ont lieu au centre, au Sud et de plus en plus près de Bamako. Notre capitale elle-même n’a pas été exempte d’attaques : l’attaque du Radisson fin 2015, le campement l’année dernière en 2017. La situation d’insécurité aujourd’hui est assez préoccupante, en tout cas sans doute plus qu’en 2013.
Et deux soldats français ont encore tués le 21 février…
C’est exact. En 2013, les choses étaient relativement simples : on avait des groupes terroristes à défaire. Aujourd’hui, nous avons toujours des groupes terroristes à défaire, mais nous avons aussi des groupes de bandits et d’autres types de groupes que l’on ne sait qualifier mais qui créent beaucoup de désolation. Et nous avons encore les forces internationales qui subissent des pertes, comme les deux soldats français qui ont perdu la vie le 21 février. Sur le plan de la sécurité stricto sensu, il est clair que la situation est aussi grave qu’en 2013. Maintenant, les autres chantiers importants comme la question de la réconciliation nationale sont quasiment à l’arrêt. Et la corruption, cette nébuleuse qui serpente notre pays depuis plus de 50 ans, si elle ne s’est pas aggravée entre 2013 et 2018, je ne suis pas sûr qu’elle se soit résorbée. L’essentiel des maux dont souffrait notre pays sont donc encore là. On ne peut pas dire bien évidemment que le président IBK est le responsable de tous les maux du Mali, mais l’on peut dire au moins qu’il n’a pas été en mesure de les résorber.
“Que la lutte contre la corruption se concrétise par des actes significatifs”
Vous venez de participer à la séance d’ouverture du 18ème Forum de Bamako consacré précisément à « l’aménagement du territoire de l’espace sahélo-sahélien, facteur de sécurité, de paix et de développement ». Quelles sont vos priorités pour le Mali ?
Les priorités pour le Mali, c’est de constituer aujourd’hui une bonne équipe au niveau du leadership du pays et les élections qui arrivent nous donnent l’occasion de constituer cette bonne équipe, d’engager le chantier important de la réconciliation nationale, de la paix et de la sécurité, de continuer à restructurer et à réformer nos forces armées et de sécurité, ce qui prendra du temps, de reconfigurer notre Etat avec beaucoup plus de décentralisation afin d’amener les services aux Maliens là où ils vivent et non que tous les Maliens viennent tous vivre à Bamako comme c’est l’aspiration de beaucoup de nos compatriotes. Il faut également faire en sorte que l’administration soit au service des Maliens et qu’elle soit débarrassée de la corruption ou, pour le moins, que la lutte contre la corruption se concrétise par des actes significatifs et notamment la grande corruption. Quand on lutte contre la corruption, sanctionner les lampistes, c’est toujours utile, mais il est quand même plus efficace de sanctionner les plus hauts responsables. Nous avons ainsi un certain nombre de chantiers de ce type, mais le plus important c’est de mettre en place une équipe au niveau suprême du pays, avec le chef de l’Etat et son gouvernement, qui regarde dans la même direction, qui soit énergique et qui ait l’ambition de restructurer durablement et profondément notre pays en s’attaquant à ses maux plutôt qu’en pansant simplement ses plaies. Aujourd’hui, on a l’impression qu’on essaie de passer le temps et d’éviter les enjeux les plus importants. Ce qui fait que ces enjeux se dégradent et que la situation est plus difficile à gérer qu’il y a quelques années.
Après un gros livre consacré à la « Jeunesse africaine » (Mareuil Editions) comme « le grand défi à relever », vous publiez ces jours-ci un nouveau livre aux Editions universitaires européennes intitulé « Le Mali entre vents et marées »…
Ce dernier livre, qui vient de sortir à l’occasion de la Semaine littéraire de Bamako, a pour vocation de traduire l’évolution de la situation de notre pays ces trois dernières années. C’est un examen critique d’une bonne partie du mandat du président. Nous y traitons des aspects de sécurité, de réconciliation et de paix, mais aussi des aspects de gouvernance, de société, et enfin des aspects institutionnels et des questions économiques. Car, pendant cette période-là, le pays a traversé des secousses importantes. Nous avons eu quelques difficultés majeures, notamment l’an dernier avec le projet avorté de la révision constitutionnelle du Président, qui a été mise en échec par un soulèvement populaire significatif. Mais nous restons toujours sur les chantiers classiques qui consistent à rendre l’administration plus performante, plus simple, plus efficace avec pour objectif de lutter contre la corruption de manière vraiment déterminée. C’est le cœur de notre projet à nous, de mon projet à moi personnellement. C’est le défi le plus important pour le Mali et pas seulement pour notre pays, mais pour beaucoup de pays en Afrique. Il y a aussi les questions de la jeunesse liées à la démographie, à l éducation, à la formation professionnelle. Le livre passe en revue tous ces thèmes avec la préoccupation de proposer des solutions pertinentes qui peuvent être mises en œuvre si on en a simplement la détermination et le courage, dont le leadership manque en général dans notre pays.
N’est-ce pas aussi votre projet politique pour le pays ?
Comme l‘ancien président Dioncounda Traoré le dit très justement et de fort belle manière dans sa préface, c’est aussi un livre programme qui ne dit pas son nom… C’est un projet politique avec un certain nombre d’idées que nous serons amenés à mettre en œuvre si jamais nous arrivons aux responsabilités.
“Les nouvelles technologies, ce n’est pas seulement pour les Etats-Unis ou la Chine, c’est aussi pour l’Afrique”
La jeunesse africaine, qui bouge dans de nombreux pays du continent, ne se sent-elle pas incomprise ?
Aujourd’hui, la jeunesse africaine n’est pas entendue parce qu’elle ne se retrouve pas beaucoup dans le leadership. L’Afrique est un continent jeune, on le dit tout le temps, c’est valable pour le Mali, pour le Togo, pour le Mozambique, c’est valable pour la plupart des pays africains. Nous avons des pays dont la moyenne d’âge est de 16, 17 ou 18 ans. Le Mali, c’est 16 ans et demi. Et nous avons donc une population jeune à plus de 80 %, comme au Mali où 85 % des Maliens n’ont pas 35 ans. Mais, comme le soulignait très justement un participant dans la salle lors du lancement du Forum de Bamako, nous avons un leadership qui est assez vieillissant, pour ne pas dire autre chose. Prenons le cas du Mali, nous avons huit institutions républicaines et sept d’entre elles sont dirigées par des septuagénaires qui ont entre 72 et 76 ans… dans un pays où 85 % de la population n’a pas 35 ans ! Vous voyez l’extraordinaire décalage.
D’où la nécessité de rajeunir la classe politique…
Nous avons besoin aujourd’hui d’un leadership qui reflète à peu près la population, d’un leadership donc beaucoup plus jeune qu’en France où un président de la République de 39 ans a été élu l’année dernière dans un pays où la moyenne d’âge est pourtant largement supérieure à 30 ans. Chez nous, où la moyenne d’âge est de 16 ans et demi, on devrait élire un président de 22 ans… Cela montre bien l’enjeu. Quand on le dit, les gens sourient, mais c’est bien une réalité : le monde de 2018 ne ressemble en rien avec ce que le monde été il y a seulement dix ans. Il y a dix ans, on ne parlait pas de Google, de Facebook, de You Tube, d’Amazone, d’Airbnb qui rythme la vie non seulement en Europe, mais en Afrique et cela va être de plus en plus le cas. Je pense que, dans dix ans, le monde sera encore plus changeant que celui d’aujourd’hui. C’est pourquoi nous avons besoin d’un leadership qui connaît toutes ces choses, qui soit en phase avec le temps, qui soit ouvert sur le monde, qui soit conscient que les nouvelles technologies offrent de formidables opportunités pour nos pays, en Afrique surtout. Les nouvelles technologies, ce n’est pas seulement pour les Etats-Unis ou la Chine, c’est aussi pour l’Afrique. Ce sont des moyens de croissance et de développement. Pour aller dans ce sens, il faut avoir des leaders qui en soient conscients et non des leaders qui ont fait leurs classes à l’époque de Modibo Keita. C’est simplement la loi de la nature. La jeunesse africaine forcément se trouve non comprise et non écoutée car ceux qui doivent le faire n’arrivent plus à la comprendre car ils ne sont pas de la même époque.
Que pensez-vous du dialogue politique qui vient de s’ouvrir au Togo entre le pouvoir et l’opposition ? Cela peut-il calmer les attentes de la jeunesse et ramener la paix dans le pays ?
Nous le souhaitons vivement. Vous savez en Afrique on a tellement d’enjeux, de défis. Aujourd’hui les jeunes Togolais ont besoin d’emplois, ils ont besoin de croire en des lendemains meilleurs comme les jeunes Maliens, les jeunes Angolais ou les jeunes Sud-Africains. Et pour avoir de l’emploi, il faut un développement économique, il faut des investisseurs, il faut des Togolais qui entreprennent et, pour tout cela, il faut un Etat qui organise, qui accueille et crée les conditions. Or cet Etat ne peut pas le faire quand vous avez toutes les semaines des marches, des troubles quelque soient les motifs ou justifications. Je pense que nos pays ont besoin de stabilité et d’entente. Si ce dialogue, que nous espérions, arrive à ce résultat, je pense que nous serons tous à l’applaudir et nous souhaitons vivement que cela soit le cas. Il faut donc en appeler au sens de la mesure et des responsabilités de tous les leaders, qu’ils soient du pouvoir comme de l’opposition, de tous ceux qui sont en train de se parler, pour qu’ils puissent mettre l’intérêt du pays au-dessus de leurs intérêts particuliers et immédiats, qu’ils puissent travailler à arriver à un consensus qui permette au Togo de croire en des lendemains meilleurs. Donc nous le souhaitons et nous prions vivement pour cela. Quand un pays africain va bien, c’est aussi de l’espoir pour d’autres. Quand un pays africain ne vas pas bien c’est un malheur pour les autres.
Retrouver l’intégralité de cette interview (réalisée en partenariat avec New World TV) sur le site de la chaîne : www.newworldtv.com
Propos recueillis à Bamako par Bruno Fanucchi
www.lafriqueaujourdhui.net
Tu ne comprends rien wsr, tu arretes de raconter ta vie stp. Moussa Joseph est comme ses peres que tu appelles ventrus, vicieux, vautours et vieux: GMT, IBK, Sidibe, Drame, Cisse mais encore plus amateur qu’eux. Dans un pays de droit Moussa Joseph serait en prison a cote d’IBK. Tous deux des apatrides.
Mara a été 1er Ministre avec un résultat zéro tout ce que Mara a pu laisse ceux sont des Mensonges soit pour salir le Nom de ATT: avion sans Papier et Trahir les Soldats maliens après leurs échec sur Kidal en disant que le gouvernement n’a jamais ordonne aux soldats d’aller attaque Kidal alors le Menteur et egoïste Mara a déclare la Guerre au media et après tout ça Mara Ment encore pour couvrir la Surfacturation de l’Achat de l’avion par IBK
Il est évident qu’au Mali les compétences ne sont pas toujours récompensées . Il est évident aussi qu’au Mali la médiocrité , l’amateurisme et la bouffonnerie soient récompensées . Une chose est certaine et cela ne fait l’ombre d’aucun doute , la vérité finit toujours par triompher . Il est certains aussi que les maliens savent qui est qui au Mali . Quoi qu’on fasse il y aura toujours des gens qui agiront et parleront dans le sens de leurs intérêts strictement personnels au détriment de ceux du Mali . Quoi qu’on fasse il y aura toujours des maliens de mauvaise foi . Quoi qu’on fasse il y aura toujours des maliens traitres et ingrats . Quoi qu’on fasse il y aura toujours des maliens opportunistes et arrivistes .
Regard ce connard qui essaie de se faire passer pour une vierge! Moussa Mara menteur est le symbole du “pourquoi” les Maliens ne font pas confiance aux Politiciens.
Tu etais 3 M, bientot, tu vas devenir 4 M. (+ Maudit)
FB il faut dire la verite IBK l’avait surestime car il a touujours fait un mauvais jugement ton IBK, et il a planifie sa visite force aevc IBK malgre les resistance de Boubeye Maiga, aujourd’hui la situation a donne raison a Boubeye et a rendu tord a IBK et Moussa Joseph, donc la priorite de Moussa Joseph et IBK est de laisser ce pays en paix, ils ont echoue a plat, ils ne peuvent pas diriger ce pays, ils sont tous deux incompetents et apatrides.
”apatrides” explique nous
Mon cher wsr tu sais quelque chose de l’avion d’IBK aux 3 prix d’achat et tu sais combine Moussa Joseph a defendu l’achat de cet avion? Tu te souviens des evenements de Kidal et tu penses qu’un patriote va agir de la sorte, quand tu aimes ton pays tu regardes ses interest et tu n’agis pas en gamins c’est ce que les deux IBK et Moussa Joseph ont fait malgre les conseils de leur sage tonton Boubeye, ils ont mis le Mali a genoux devant le MNLA et les negotiations sinon accords d’alger ont ete faits avec le Mali par terre sinon a genoux devant les rebelles, en plus des dizaines de Maliens civils et militaires tues inutilement et des veuves et orphelins. Voici pourquoi je ne peux pas pense que IBK et Moussa Joseph sont des enfants qui aiment leur patrie.
Oui mais tu te souviens que je vous parle d’honnêteté intellectuelle!!!
Le mot “apatride” a un sens bien précis…
Tu l’emplois maladroitement.
En plus en ce qui concerne Kidal: je te rappelle que ce sont les enturbannés qui ont attaqué et tué!!!!!
(Si cette visite avait été une réussite, tu n’aurais rien dit de tout ceux qui auraient dit à Marasme de ne pas y aller)…
Je commence à me dire que des membres de ta famille ont été touché par les enturbénnés à Kidal!
Restez honnête: c’est cela qui nous sépare de ces vieux vautours vicieux voleur ventrus comme ibk, sidibé, dramé, cissé…
Tu ne comprends rien wsr, tu arretes de raconter ta vie stp. Moussa Joseph est comme ses peres que tu appelles ventru vicieux vautours et vieux: GMT, IBK, Sidibe, Drame, Cisse mais encore amateurs. Dans un pays de drit Moussa Joseph serait en prison a cote d’IBK. Tous deux des apatrides.
king je suis exigent avec toi, comme la plupart des maliens tu n’as pas l’habitude de ca!!!
Dans un tribunal digne de ce nom, si tu veux coincer mara: tu pourras le faire avec un certains nombres de dossiers de son passage à la primature…
Mais jamais tu ne pourras le condamner devant un juge, parce que son convoi a été attaqué par des enturbannés!!!
Encore une fois, mara vit au mali, toi tu vis à étranger et tu dis que mara est apatride. C’est complètement débile!!!
Tu peux dire que mara est un “amateur” vautour vicieux voleur ventru, … mais “apatride” non!!!
L’honnêteté et l’exigence, les maliens n’y sont pas habitués!!!
Tu en est la preuve avec le nègre non savant en chef…
PS:
Pour ce qui est de ma vie, personne n’en a rien à foutre de ma petite vie! 🙂
😊👤LES MALIENS DOIVENT CONSIDERE LEUR TERRE ET LES AMES QUI Y VIVENT
DE TOUT TEMPS COMME UN TOUT VIVANT AVEC UNE ETERNITE SACREE ET NON EPHEMERE NON TEMPORAIRE NON DEPENDANT D UNE VIE MAIS DE TOUTES VIES ET AMES DISPARUES NEES ET QUI Y NAITRA! UNE ETERNITE ABSOLUE ET TRES ANIMISTE DONC SACREE DANS TOUS LES ASPECTS NATURES ET HUMAINS👤😊
😊CE PAYS EST MINE PAR LES ETRANGERS QUI ONT ENVOYE DES POISONS QUI
DISLOQUENT ET EMPOISONNENT EN CONSTANCE DEPUIS LES AGES LES ARABES AVEC LEUR ISLAM DE DOMINATION ET DE CONQUETES TERRITORIALES ET LES FRANCAIS (EUROPABRAMIQUES COUSINS AUX ARABES) DOUBLANT LES EFFORTS DES PREMIERS AVEC LANGUES CULTURES ET LOIS INCOMPREHENSIBLES A NOUS ET EN REMPLACEMENT A CE QUI EST NOTRE ELABORE DES SIECLES!😊
🐏🐴🐓🐺🐩🐢🐇🐷🐀🐶enlevez a un humain langue&croyances prepres a lui vous aurrez des animaux! ni plus ni moins 🐶🐀🐷🐇🐢🐩🐺🐓🐴🐏
fatohkrou bokrou: bientôt ton buveur de whisky va dégager!!!
Quelles stupidités les gens ne diront pas pour le pouvoir. Selon Moussa Marra la situation du pays est plus déplorable aujourd’hui qu’en 2013. Pourtant Marra a été premier ministre pour justement arranger les choses. Que fut notre frustration!!! Le président IBK et les maliens l’avaient surestimé.
Pour rappel c’est Marra qui a fait quitter l’armée malienne de Kidal de façon définitive avec sa visite forcée qui a coûté la vie à plusieurs de nôtres. C’est cet homme aujourd’hui qui se propose en messie pour sauver le Mali selon lui.
Les maliens sont bien informés de qui est Marra et combien il pèse. Il peut donc raconter ces idioties partout où il le veut. Mais le peuple malien va tous les désavoué en portant son choix sur le président IBK comme en 2013.
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