Dans une interview qu’il nous a accordée, le coordonnateur politique du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), Moussa Ag Acharatoumane, évoque les difficultés, pour les groupes armés et l’Etat, à contrôler le territoire du Nord. Il réitère aussi son appartenance à la CMA et dément avoir rejoint la Plateforme. Ag Acharatoumane confirme avoir des rapports avec le général El-Hadji Ag Gamou depuis les assises d’Anefif. Il laisse surtout entendre que le problème de Kidal est destructeur pour les Touaregs. Un entretien exclusif.
Pensez-vous que le conflit de Kidal est communautaire ?
Le conflit en cours à Kidal est interprété de différentes manières. Certains diront qu’il est communautaire, d’autres qu’il est idéologique CMA-Plateforme ; d’autres encore parleront de guerre pour la drogue depuis l’affaire de Tinza. Une chose est sûre : le problème existe et il est destructeur d’abord pour les Touaregs en particulier et les “Azawadiens” en général, car ce sont eux qui meurent de tous les côtés pour des raisons souvent mouvantes et floues, même si certaines interprétations s’expliquent dans l’histoire et d’autres dans le contemporain. Mais c’est une tragédie à laquelle il faut immédiatement remédier par tous les moyens, l’essentiel c’est de l’arrêter à tout prix. Peu importe l’appellation qu’on lui donne.
On parle avec insistance d’une guerre pour le contrôle des routes de la drogue ? Quel commentaire en faites-vous ?
Tout se dit dans cette guerre comme mentionné plus haut, mais le mensonge domine la vérité.
En tant que chef de la coordination des Daoussahak, vous soutenez qui entre Imghad et Ifoghas ?
Les Idaksahak sont une communauté de nature paisible qui a toujours eu dans l’histoire de bonnes relations fraternelles souvent de sang et de même origine avec les communautés Ifoghas et Imghad. Notre intérêt le plus grand et le plus cher, c’est la paix entre nos parents au-delà de ces deux communautés, entre tous les Touaregs.
Où en sommes-nous avec les autorités intérimaires ?
Sur papier, on a beaucoup avancé, mais, sur le terrain, l’absence crève les yeux et laisse le doute s’installer dans l’esprit de nos populations quant à leur effectivité et il faut pallier cela rapidement, car elles sont inscrites comme premier point de la mise en œuvre de l’accord.
Vos hommes sont-ils prêts pour le cantonnement ?
Nous nous en tenons aux clauses de l’accord. Tout dépendra de cela. Mais, avec la dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain, si une solution n’est pas trouvée rapidement, rien ne pourra se faire dans ces conditions-là.
Un an après la signature de l’accord, certains estiment qu’il y a eu peu d’avancées. Est-ce votre analyse ?
Il est incontestablement établi que rien n’a avancé dans le cadre de l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale depuis la signature jusqu’à présent. Nous en vivons les conséquences aujourd’hui sur tous les plans et dans tous les domaines. Nos pauvres populations aujourd’hui souffrent beaucoup de cette situation de non application de l’accord d’Alger.
Etes-vous satisfait de l’application de l’accord par les autorités maliennes ?
Quand il y a un problème dans une famille, le premier responsable indexé est le chef de famille, nous sommes dans le même cas de figure en politique. Tout ce qui ne va pas aujourd’hui au Mali, la première responsabilité incombe au gouvernement. De ce fait, nous restons tous sur notre faim et ne comprenons pas cette lenteur, voire l’inexistence d’avancée dans l’application des accords.
Beaucoup de réunions sont organisées à Bamako entre les parties et beaucoup de postes, voire des structures sont créés pour l’application de l’accord, mais les résultats sur le terrain sont absents dans tous les domaines. Les populations souffrent et attendent dans l’incompréhension totale. Plus que jamais, les autorités maliennes en premier sont interpellées face à cette impasse. Elles doivent agir vite, sinon le Mali sera dans une situation compromettante.
La création de nouvelles régions dans le Nord est tout de même un geste salutaire non ?
A mon avis, ces régions datent d’avant l’accord. L’accord les a juste réactivées pour leur donner vie pour une meilleure gouvernance pour nos populations. L’accord les a rendues effectives pour leur opérationnalisation, ce qui est une bonne chose et contribue à donner l’occasion aux populations “azawadiennes” de se prendre en charge sur le plan politique.
Comment jugez-vous l’accompagnement de la communauté internationale dans le processus de paix ?
La communauté internationale fait de son mieux pour aider les parties dans le cadre de l’application de l’accord, même si elle n’use pas de tout son poids pour régler certaines situations qui compromettent gravement la paix et la stabilité. Elle doit aller au-delà de ce qu’elle fait présentement.
Lors de la dernière réunion de New York, on a parlé de sanctions individuelles contre ceux qui compromettent le processus. Il est temps que ces sanctions soient appliquées contre nous tous si nous sommes fautifs pour que cela serve d’exemple. On met beaucoup de choses sur papier, mais peu de choses se réalisent sur le terrain en termes d’application de l’accord.
La communauté internationale est aussi garante de cet accord, elle ne doit pas rester muette face à certaines situations et doit œuvrer activement et rapidement pour la protection des populations dans leur ensemble et sans distinction d’appartenance à X ou Y.
Comment se passe la cohabitation entre groupes sur le terrain ?
Le terrain est vaste et large. Dans certains endroits, le calme est là, mais précaire, car rien n’est sûr et rien n’est durable. Les garanties sont mouvantes et floues entre les acteurs. De ce fait, il y a des endroits où la cohabitation est mauvaise. L’exemple aujourd’hui de Kidal est frappant et cela doit trouver une solution rapide.
Vous venez de créer un nouveau mouvement. En quoi est-il différent du MNLA dont vous êtes un des membres fondateurs ?
Le MNLA tout comme le MSA sont des mouvements créés d’abord pour le bien-être des populations. Ils défendent leurs droits et dignité au-delà de leur appartenance de couleur ou d’ethnie. Et le nouveau mouvement poursuit les mêmes objectifs qui vont au-delà de ce qui a toujours été fait. Le MSA veut être une alternative d’abord et apporter ensuite sa contribution dans la protection de nos populations qui sont en danger de tout genre.
D’aucuns pensent que vous n’avez pas les moyens militaires pour tenir dans le Nord ?
L’Azawad (Nord du Mali) est un territoire très vaste. Même la puissance coloniale n’a pas pu tenir tout le territoire et l’Etat malien aussi a montré ses limites et ce ne sont pas des mouvements qui diront le contraire. Ce territoire n’est pas facile à contrôler, cela demande beaucoup de moyens que nous n’avons pas.
Les mouvements essayent de contrôler zone par zone ce grand espace ou des lieux ou endroits stratégiques qui peuvent leur permettre d’avoir un œil sur un grand espace. Chacun à ses moyens militaires et contrôle quelque chose, mais personne ne peut dire qu’il contrôle tout, car s’il reste encore un défi dans l’Azawad, c’est sa gestion sécuritaire. Le MSA a les moyens militaires qui sont connus de tous que nous n’avons pas besoin d’exposer en public au-delà de ce qui a été déjà dit.
Sitôt la création du MSA, vous avez eu une rencontre avec le Gatia. Est-ce que désormais vous êtes alliés ?
Il y a eu beaucoup de commentaires sur cette rencontre et beaucoup de gens sont passés à côté des objectifs visés, qui sont pourtant clairement expliqués dans ledit communiqué. Il faut d’abord rappeler que cette rencontre était programmée depuis et s’inscrivait en droite ligne avec toutes les réunions que nous avons eues depuis Anefif, en passant par Inwelan, Emassemess, Tinfadimata, Tedjerert, exclusivement faite dans le cadre du retour de la cohésion sociale et de l’entente entre nos populations qui ont beaucoup souffert des affrontements inter communautaires.
Le deuxième objectif était de lutter contre le banditisme florissant dans nos régions. Il a handicapé nos commerçants, nos civils qui ne peuvent plus quitter un marché pour un autre à cause des bandits armés en moto. Un certain nombre de dispositions ont été prises pour organiser des patrouilles séparément pour un départ et quand cela s’avère nécessaire ensemble de les traquer et les séparer de leurs armes, brûler leurs motos, ensuite les traduire devant des cadis pour les juger conforment à notre religion. Ce sont des mesures prises suite à une forte demande de nos populations, des acteurs qui viennent en aide à nos populations et tout cela aussi s’inscrit dans le cadre du retour de la quiétude et de la paix pour nos populations.
Cet exemple doit être fait partout, car toutes les populations souffrent de cette insécurité grandissante. Il ne faut pas voir derrière cela la construction d’alliance nouvelle qui va à l’encontre des uns ou des autres. Ces populations ont toujours été alliées, car elles ont toujours vécu ensemble avant l’arrivée des Etats et des mouvements. Et nous avons un devoir vis-à-vis de ces populations en sauvegardant ce qui peut leur permettre de tous de cohabiter ensemble, l’objectif est là, pas plus.
Et le général Gamou dans tout ça ?
Le général El-Hadji Ag Gamou est un acteur que nous avons officiellement commencé à côtoyer depuis les assises d’Anefif, car étant le chef de la communauté Imghad et continuons à avoir des échanges avec lui dans ce cadre-là pour ensemble ramener la cohésion entre nos populations et éviter tous genres d’affrontements qui vont faire plus de morts dans nos familles et creuser un fossé entre les communautés.
Quelle est la position du MSA par rapport à la CMA ? Vous êtes exclus d’office ou non ?
Nous tenons à préciser que la CMA n’est pas un mouvement, mais bien une coordination qui regroupe un certain nombre de mouvements.
Notre objectif dans cette construction politique a été de créer un espace qui va regrouper des mouvements progressivement, les amener à créer un seul mouvement par la suite, chose que nous avons toujours essayée mais qui se fait de jour en jour lentement. Nous avons politiquement, depuis la naissance de la CMA à Rome jusqu’à la signature de l’accord d’Alger, fait un travail gigantesque politique, médiatique pour donner une bonne image de la CMA sur le plan national et international, militairement aussi le même travail a été abattu par nos troupes.
Donc, aujourd’hui personne ne peut prétendre être plus CMA que nous. Certes, il y a eu la naissance du MSA, qui se justifie largement par le manque de capacité de nos anciens mouvements dans la protection de nos populations dans leur ensemble qui vont au-delà des appellations et des régions, l’essentiel est de persévérer dans cette démarche. Nous avons démissionné du MNLA, du HCUA, du MAA pour créer le MSA. Nous n’avons pas dit qu’on démissionne de la CMA en tant que coordination.
De ce fait, pour que cela ne suscite plus de débat déplacé, nous sommes de la CMA comme tous les autres mouvements “azawadiens” et des discussions doivent avoir lieu très prochainement entre nous et nos amis des autres mouvements pour clarifier tout cela et ensemble continuer à bâtir la CMA pour le bien-être des “Azawadiens”. J’en profite aussi pour démentir toute information qui dit que le MSA a rejoint la Plateforme.
Réalisé par Alpha Mahamane Cissé
Bonjour,
Aucun état ne peut vivre en autarcie (isoler des autres).
Bien sûr, comme le disent certains, évitons d’être assistés.
La collaboration avec d’autres états est indispensable si elle est de type gagnant-gagnant et si elle nous apporte ce que nous n’avons pas et que nos besoins exigent.
CE QUI EST AUSSI VALABLE POUR LA DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ.
Nous devons donner une importance à notre défense et sécurité.
C’est pourquoi, la modernisation des forces de défense et sécurité Maliennes souhaitée par IBK est la bienvenue tout en n’oubliant pas de valoriser les fonctions associées et les Hommes qui les assument.
Centrées sur l’Homme et la cohésion nationale, la loi d’orientation et de programmation militaire et la reforme du secteur de sécurité (avec une vision globale prenant en compte tous les acteurs) prennent en compte ces aspects.
Nous arriverons, ainsi, à bâtir des forces de défense et sécurité à même d’assurer leurs missions régaliennes, DONC, LA PROTECTION, LA DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ DE LA NATION, DES PERSONNES ET DES BIENS.
Valorisons (1) nos forces de défense et sécurité, (2) valorisons les fonctions associées (en les mettant dans de bonnes conditions pour leur santé, celle des blessés et la prise en charge des ayant-droits, à travers le renforcement de capacités, de meilleurs salaires, des avancements en adéquation avec les salaires, constitution d’une force d’élite composite (combinant des éléments de la défense et ceux de la sécurité) et expérimentée (bien formée et bien entrainée) dont celles (à intégrer plus tard, pour plus de cohésion, dans cette force d’élite composite) contre le terrorisme sont un début, …) et (3) impulsons-les, elles nous protégerons, défendrons et sécuriserons mieux et seront autonomes.
Une telle force d’élite composite (combinant des éléments de la défense et ceux de la sécurité après la mise en place effective du DDR (Démobilisation, Désarment et Réinsertion) et de la RSS (Reforme du Secteur Sécurité)) devra être affectée et gérée par l’état major général des armées (au Ministère de la défense) en coopération étroite avec le ministère de la sécurité et de la protection civile.
Si les deux ministères (défense et sécurité) ne s’entendent pas sur l’affectation de cette force d’élite composite, elle pourrait être affectée à l’état major particulier du Président.
Si ce n’est pas un problème de ressources (financières et humaines), cette force d’élite composite serait affectée à l’état major particulier du Président et les deux forces contre le terrorisme (celle au ministère de la défense et celle au ministère de la sécurité) resteront dans leurs ministères respectifs comme c’est actuellement.
Ainsi, se construiront petit à petit des vraies forces d’élite au Mali pour une défense et une sécurité optimales et sans faille pour que plus jamais ça (ce qui s’était passé).
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Est-ce qu’en créant le MSA qui se sépare du MNLA original, Moussa ag-Chaghatma, le daouçahak de Ménaka, voudrait imiter Abdrahaman ag-Alla, l’Amaghid de Kidal qui créa, en 1992, ARLA par dissidence du MPA original de l’Afaghis Iyad ag-Ghali?
Formulée autrement, ma question serait que Moussa ag-Chaghatma voudrait-il dupliquer, pour une CMA forte, ce qui était advenu aux différentes branches ethniques et/ou tribales du MPA pour ensuite se regrouper en MFUA qui avait signé, en lettres d’or; le Pacte National de Paix et de Concorde de 1992?
Si les deux questions sont répondues par l’affirmative, alors Moussa ag-Chaghatma n’a pas pris le droit chemin et le temps opportun pour faire de la CMA une coordination des mouvements armés à l’image des MFUA.
En effet, Moussa ag-Chaghatma, géniteur de l’avorton MNA qu’il avait conçu, fin 2010, alors qu’il était étudiant (donc non pubère) et qui, pour créer le MNLA en fin 2011, se prostitua avec les mercenaires Ichoumar battus et débandés de la Libye post Kadhafi.
Par la suite, Moussa ag-Chaghatma, tel un aventurier qui traverse le Sahara en “tricycle” avec les deux autres Moussa (ag-Ghissa et ag-Attaher), passera trois ans à ne faire que le porte-parole du MNLA en Europe, rabâchant, sur RFI et autres médias européens touarégophiles, une communication mensongère du genre “agitation propagandiste”, glorifiant son MNLA, « Mouvement Nihiliste Libidineux Azawadrêve » en Europe, pour ensuite créer son MSA « Mouvement de Salissement de l’Azawagh », en Août 2016 et, en fin Septembre 2016, voudrait porter la CMA au zénith; vaste programme!
Sincèrement
Bonjour,
Merci Black Spirit et Lelong de vos interventions.
Vous avez raison, personne ne détient la vérité absolue mais il y a des logiques qui sont plus vraies que d’autres.
Vous savez, le Tin (de TINBOUCTOU) ou le TIM (de TIMBOUCTOU) veut bien dire lieu ou puits en Tamasheq.
A cette époque, entre le XI et XII e siècle), le nom d’un lieu était déterminé à partir de ses habitants (noms d’un personnage parmi eux) ou de leurs langues ou de leurs coutume ou d’un événement ou quelque chose qui se répète souvent à cet endroit.
Ce qui fait que d’autres habitants de ce lieu, autres que les Touaregs, auraient donné un nom lié à un personnage parmi eux ou à leurs langues ou à leurs coutumes ou à un événement ou quelque chose qui se répète souvent à cet endroit.
Chez les Touaregs, depuis toujours et même de nos jours, les noms sont déterminés comme décrit précédemment.
Par exemples, c’est le cas au Mali de Tin Fadimata (lieu de Fadimata) qui est le nom d’une commune située dans la région de Ménaka mais aussi de Tin Assakok (lieu de nids d’oiseaux).
Mais seule l’histoire et les manuscrits de l’époque pourront nous aider à trouver la vérité.
Référez-vous au site suivant pour une vue d’ensemble sur l’histoire de Tombouctou (manuscrits) et pour être édifiés :
http://www.tombouctoumanuscripts.org/fr/about/history/
On y lit que la population de Tombouctou a toujours été mélangée, bien que Tombouctou soit fondée par les Touaregs Imagharen.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Bonsoir,
Merci également Dr AG RHISSA des vôtres .
A défaut de manuscrits , nous ne devons rien admettre dans notre esprit qui ne soit évident .
Nous devons rechercher la vérité par la raison .
Merci pour le lien .
” Donc mon ami personne ne detient la verite absolue.
Nous avons tous une connaissance limitée. ” L’absence de vérité absolue est la seule vérité absolue ”.Aussi loin que puisse aller notre savoir , il ne pourra jamais couvrir totalement notre ignorance . La pensée mise en valeur semble coller à notre sujet du ‘ jour” . Relisez bien mon post, J’ai bien fini par dire ” Allez savoir” ,qui exprime l’incertitude face à une opinion exprimée.
Lelong ,
Je ne dis pas que vous avez tort quand vous dites :” meme si tin veut dire puits en tamasheq cela ne veut pas dire que Tombouctou a ete fonde par les Touareg. ”
Tin voulant dire puits en Tamasheq n’est effectivement pas une raison suffisante pour dire que Tombouctou a été fondé par les Touaregs .
Les raisons que j’ai mentionnées dans mon post précédent semblent logiques.
Black-spirit,
On nous a dit en cinquieme ou sixieme annee de l’ecole fondamentale que Tim avec m veut dire puits en arabe et non tamasheq.
Aussi tu le sais autant que moi que les Touareg sont des nomades, en plus de cela nos differentes populations sont composees de bergers, marchands ambulents. Elles ont differents noms pour les coins de repos, pour les reperes. Donc le nom qui aura la chance d’etre ecrit dans les cahiers des arabes ou des explorateurs empretant les chemin du Nord finira la plupart du temps dans les documents officiels du colonisateur. Souvent ca peut etre le surnom d’un lieu deja connu qui prend le dessus. C’est le cas de Nioro du Sahel ou certains pretendent que ce nom vient Noor ou Nour en arabe. Souvent meme l’ecrivain peut obtenir 2 ou 3 noms mais il prefera un qui lui sent Bon a ecrire ou par affinite pour une peuplade.
Aussi apres differentes conquetes le vainquer change le nom d’un lieu a sa guise.
Donc mon ami personne ne detient la verite absolue.
” LeLong 3996 heures 8 minutes plus tôt
Dr Anasser, meme si tin veut dire puits en tamasheq cela ne veut pas dire que Tombouctou a ete fonde par les Touareg. ”
Cette raison est insuffisante .
La ville prit son essor au XII ème siècle .Elle se serait développée autour du puits d’une vieille femme Touareg nommée Buktu ou Bouktou (qui signifie , originaire d’Essouk ) d’où en berbère,Timbuktu (Timbouktou ) ou Tin-Buktu ( lieu de Bouctou)
Telle est la version indigène !!!
L’explorateur allemand,Heinrich Barth donne à la ville une étymologie Songhaï ” .Tombouctou,dans cette langue, désignerait une dépression entre les dunes .
Allez savoir …
… Lieu de Bouktou …
Bonjour,
Chers frères Wsr, Bafimba, Bamaké, Soldat Raté et LeLong, il ne sert à rien de polémiquer sur des faits historiques que personne ne peut falsifier.
A quoi bon ces insultes dans certains de vos messages.
Merci Soldat Raté, Bafimba et Lelong d’avoir opté pour la vérité.
Personne n’est là pour faire l’éducation en histoire du Mali des autres. On rappelle juste la vérité.
LE Tin ou Tim DE TIMBOUCTOU ou TINBOUCTOU SIGNIFIE BIEN LIEU OU PUITS EN TAMASHEQ.
Tombouctou a bien été créé au XI e siècle, certains disent XII e siècle, en tout cas bien avant l’empire du Mali (XIII e – XIV e siècle) et les autres empires, Peulh et Sonray, qui ont été créés après.
Référez-vous au site suivant pour une vue d’ensemble sur l’histoire de Tombouctou (manuscrits) et pour être édifié :
http://www.tombouctoumanuscripts.org/fr/about/history/
On y lit que la population de Tombouctou a toujours été mélangée, bien que Tombouctou soit fondée par les Touaregs Imagharen.
Probablement, c’est bien une coalition incluant les Touaregs qui a chassé, au XVIII e siècle, les Marocains de Tombouctou. Ces derniers avaient dominé l’empire Sonray au XVI e siècle.
Tout ça n’est pas important pour nous, ce qui l’est c’est de savoir que toutes les ethnies Maliennes (majoritaires ou minoritaires) et leurs membres peuvent contribuer au développement de leurs régions ou communes dans le cadre de la régionalisation et conformément à l’accord de paix.
Œuvrons pour travailler ensemble, la main dans la main, pour un Mali Un et Indivisible, de tolérance et de solidarité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Dans les années à venir, les touaregs vont comprendre pourquoi les soninkés sont des batisseurs et pourquoi le mali n’appartient pas aux touaregs!
Continuez avec votre azamerde…
ComradesIi like to think I am always available to Malians concerning legitimate challenging conditions however, I will not ever be available to discuss the theft of the nation of Mali territory for the sake of creating some asinine nation which should be established in Algeria or Libya if established at all. My Tuareg comrades it is in all Malians best interest you pursue accomplishment which are honorable plus beneficial to all. You see the “hunt would would” spirit of Mansa Kankan Musa is on the way home after over 700 years of absence. Malians despite the hardship of enduring incompetent leadership are at the dawn of a better Mali. I do not want you to miss out. My credibility is worldly in acknowledging so I also acknowledge I do not want the Tuareg to miss out. After all some of your ancestors were children of Mansa Kankan Musa. Let us again without undue hardship do the right thing. Keep it real. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan.
Tombouctou signifie: la femme (peule) au gros nombril!!!
A tous les nègres comme le raté du ciboulot: le pseudo docteur Rhissa est en train de falsifier en direct live votre histoire. Et vous en bon nègre, vos dites: “oui méchéé”
bande de koufindens….
Rhissa, je tepropose de lire:
Louis Ferdinand Flutre : “Pour une étude de la toponymie de l’AOF”, de 1957
Et si tu as plus de courage:
“La revolution Ramakushi” de Path Diagne
Dieu m’a punie car il m’a fait malien!
Bonjour,
Cher frère Wsr, il ne sert à rien de polémiquer sur des faits historiques que personne ne peut falsifier.
A quoi bon ces insultes dans certains de vos messages.
Personne n’est là pour faire l’éducation en histoire du Mali des autres.
LE Tin ou Tim DE TIMBOUCTOU ou TINBOUCTOU SIGNIFIE BIEN LIEU OU PUITS EN TAMASHEQ.
Tombouctou a bien été créé au XI e siècle, certains disent XII e siècle, en tout cas bien avant l’empire du Mali (XIII e – XIV e siècle) et les autres empires, Peulh et Sonray, qui ont été créés après.
Référez-vous au site suivant pour une vue d’ensemble sur l’histoire de Tombouctou (manuscrits) et pour être édifié :
http://www.tombouctoumanuscripts.org/fr/about/history/
On y lit que la population de Tombouctou a toujours été mélangée, bien que Tombouctou soit fondée par les Touaregs Imagharen.
Probablement, c’est bien une coalition incluant les Touaregs qui a chassé, au XVIII e siècle, les Marocains de Tombouctou. Ces derniers avaient dominé l’empire Sonray au XVI e siècle.
Tout ça n’est pas important pour nous, ce qui l’est c’est de savoir que toutes les ethnies Maliennes (majoritaires ou minoritaires) et leurs membres peuvent contribuer au développement de leurs régions ou communes dans le cadre de la régionalisation et conformément à l’accord de paix.
Œuvrons pour travailler ensemble, la main dans la main, pour un Mali Un et Indivisible, de tolérance et de solidarité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Mr. Ag acharatoumane ,
Ce probleme Nous concerne tous et toutes, Maliens et maliennes.
Donc j’aurai aimé que vous parler de tous les populations nordiques au lieu d’un focus sur nos frères, soeurs, parents touaregs seulement . La cause serait plus juste a mon avis.
🙁 🙁 🙁 🙁 🙁
Petit Cretin Criminel ….!!!!!!!! 🙁 🙁 🙁
Je t’avais bien averti que cette affaire de ZAZAREVE allait tourner en ZAZACAUCHEMARDS …. et cela pour la communauté touareg en particulier … 🙁 🙁 🙁 🙁
Moussa Ag,… Chacun aura son compte dans cette maudite affaire du nord … PROMIS …!!!!!! 🙁 🙁 🙁 🙁
Les grosses conneries ont de grosses conséquences …. 🙁 🙁 🙁
…’ Moussa Ag Acharatoumane, MSA : “Le problème de Kidal est destructeur pour les Touaregs”…’ … /// …
:
C’est celui qui le dit, qui y est…! ( il sait de quoi il parle ).
Le problème de Kidal est destructeur, mais pas seulement pour les Touaregs. IL est destructeur pour le MALI, pour la Société Malienne, pour l’Unité et la cohésion du pays. Destructeur pour l’espoir de voir se pays accéder au développement économique et social.
Ceux qui pensent que la FRANCE est présente dans le Nord du MALI dans le seul but de s’emparer des richesses du sous-sol de notre pays, se trompent.
Même s’il n’y avait que des cailloux , la FRANCE serait présente. La FRANCE, le ROYAUME-UNI, la RUSSIE, les ETATS-UNIS d’AMERIQUE les grandes puissances politiques et économico-militaires se font un devoir d’être partout présents dans le monde où il y a un conflit armé.
Les assaillants qui attaquent notre pays ne s’intéressent pas au développement de notre pays et au sort de nos populations.
C’est à nous de comprendre que ce conflit est destructeur pour notre Société. IL nous empêche d’avancer humainement, de bâtir le pays, de le sortir de l’enclavement, de permettre à tous les enfants de ce pays de s’éduquer aussi par l’école, l’école de la République laïque, une et indivisible.
Dont tact, bafimba 123…!
Mr Ag Rhissa a bel et bien raison TIM BOUCTOU signifie le puits de la vieille Bouctou Elle était touareg.C’est ce que j’ai appris quand j’étais à Toumbouctou dans les années 74-78
Elle n’était pas touareg…
Personne à Tombouctou ne vous dirait que Bouctou était touareg! Elle est sarakolé: peule exactement!
🙂 🙂 🙂
Petit vaurien … tu es devenu savant par la force des choses hein … 🙂 🙂 🙂
Moussa Ag,… Content de lire l’âne savant de MW …. 🙂
“Petit vaurien” c’est ce ki sera écrit sur ton tombeau!!!
🙁 lol )-:
Tant que mon tombeau n’est pas à côté de celui d’un cretin …sur lequel il est écrit … WSR …. 🙂 🙂 🙂
En tout cas si mon tombeau est à côté du tien … WALLAYE JE VAIS TE CASSER LA FIGURE TOUS LES JOURS … 🙂 🙂 🙂
Moussa Âg,… Qui espère ne pas se retrouver à côté du CON frère WSR apres sa mort … 🙁
Justement tu savais qui était WSR, ta bouche demanderait pardon à lui-même pas à moi, car moi je te prend pour un oulouden…
Recherche pour savoir qui est WSR!
espèce de nègre docile inculte
🙂 🙂 🙂 🙂
Petit Con,…
Tu es vraiment fâché hein … 🙂 🙂 🙂
Mais puisque tu t’amuses à me traiter d’inculte … je vais te donner une leçon de culture sur WSR …. 🙂 :-):-)
WSR n’est qu’un petit cretin sans argument … qui se gesticule dans toutes les directions sur un forum publique comme un singe … et espère qu’avec des insultes il ne sera pas contesté …:-) 🙂 🙂
Mais il se trompe … et le petit con aura faire travailler son cerveau de vaurien pour sortir plus que des insultes ou souffrir perpétuellement de sa stupidité … 🙂 🙂 🙂
Moussa Ag,… Les cons se reconnaissent par leur tempérament … 🙂
Si tu veux te battre encore … on peut se donner rendez vous à NY comme avant … PAUVRE CON …!!!!! 🙂 🙂 🙂
Elle n’était pas touareg et ça ton docteur en tic le sait bien, c’est pour ça qu’il ne le dit…
Lui il sait mieux que vous ce qu’il ne faut pas dire pour ne pas se faire pièger…
Les coureurs de brebis touaregs arrivent à battre l’armée la plus puissante du monde (pratiquement), les almoravides marocains qui dominent l’Afrique du nord et le sud de l’Europe, mais ils laissent la place aux soninkés coroboros pour qu’ils créent leur empire avec comme capitale Gao…
Rhissa, tu es ridicule… tu dois travailler plus à ouvrir des des lycées techniques (tic) et autres maternités à Kidal, au lieu de passer ton temps sur le forum de maliweb… en tant que docteur, votre niveau tombe très bas…
Je suis pas historien… et même si on n’a pas beaucoup voyagé à l’intérieur du MALI, du SENEGAL ou de la GUINEE, en regardant sur la carte de ces pays on peut constater que des villages portent des noms à consonance ARABE, et pourtant n’ont jamais été habités par les ARABES. L’une des explications serait que des NEGRO-AFRICAINS islamisés sont allés à la MECQUE et ont aussi voyagé à travers les pays ARABES… Certains de ces convertis devenus IMAMS ou Chefs de village ont donné des noms à consonance ARABE à leurs villages ou à des lieux qu’ils vénèrent.
Cela étant dit, les Maliens arrivent faire la distinction entre leur lien de partage de la même religion que les ARABE, et la crise politique qu’ils vivent au nord MALI. C’est mon avis d’illettré…!
Ce que vous dites: le fait de changer nos noms en mamadou, moussa etc et les noms de nos pays et villes (Gabon, Côte d’ivoire…) comme le royaume de Ghana qui en réalité s’appelle Wagué dougou, c’est-à-dire le pays des Wagué, le Wagadougou que les arabes ont appélé ghana, pays de l’or blabla…
cela est une très mauvaise chose pour notre avenir culturelle…
Le nègre manque de confiance à lui-même, depuis sa défaite face aux arabo-berbères d’un côté et les européens de l’autre.
Sinon comment expliquer que quelques enturbannés prennent des armes tous les 10/15 ans et tuent, puis deviennent des députés et colonels…
Va faire une rébellion en Algérie, ils vont te détruire au niveau subatomique!
Le nègre est trop lache
Je suis pas historien… et même si on n’a pas beaucoup voyagé à l’intérieur du MALI, du SENEGAL ou de la GUINEE, en regardant sur la carte de ces pays on peut constater que des villages portent des noms à consonance ARABE, et pourtant n’ont jamais été habités par les ARABES. L’une des explications serait des NEGRO-AFRICAINS islamisés sont allés à la MECQUE et ont aussi voyager à travers les pays ARABES… Certains de ces convertis devenus IMAMS ou Chefs de village ont donné des noms à consonance ARABE à leurs villages ou à des lieux qu’ils vénèrent.
Cela étant dit, les Maliens arrivent faire la distinction entre leur lien de partage de la même religion que les ARABE, et la crise politique qu’ils vivent au nord MALI. C’est mon avis d’illettré…!
Dr Anasser, meme si tin veut dire puits en tamasheq cela ne veut pas dire que Tombouctou a ete fonde par les Touareg.
Beaucoup de villages, de villes, de region geographiques ont plus d’un nom d’appelation, mais il y a un qui se repend vite ou qui survive les autres a cause des meandres de l’histoire.
Je vous Donne un seul cas: Ouagadougou. Est-ce que les Bambara peuvent reclamer cette pour la raison que dougou veut dire village ou ville en leur langue? Meme question pour Bobo-Dioulasso.
M. Rhissa dit des bêtises, nous parlons tamasheq: Timbouctou ne veut pas dire les “puits”… en tamasheq
Ne vous laisser pas impressionner!
Bonjour,
Frère Wsr, sachons qu’on parle tous Tamasheq, vous et moi, nous devons nous entendre sur Tin ou Tim qui veut bien dire lieu ou puits en Tamasheq.
Contrairement à ce que vous dites, ce n’est pas Timbouctou qui veut dire dire puits MAIS Tin ou Tim qui veut dire puits ou lieu.
C’est cela la vérité.
Peut être que des experts historiens pourront confirmer ou infirmer ce que l’on dit mais la vérité, c’est la vérité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et sécurité
🙂 🙂 🙂
Vous perdez votre temps Doc … mon con frère WSR ne parle rien à part les conneries … non fondées …. 🙂 🙂 🙂
Moussa Ag,… Qui a peur des puits après les prouesses du vaurien de Kati … dont IBK s’est fait complice pour le pouvoir et l’argent … 🙁 🙁 🙁
quand un nègre complexé défend un type qui passe son temps à dire des mensonges du genre: M; Rhissa: “Les regions du nord du mali sont les plus délaissées du mali”…
Ce qui est absolument faux. Puisque c’est toutes les régions du mali qui sont délaissés par nos vieux vautours…
Mais bon ce sont des conneries ce que je dis…
espèce de nègre lâche.. ça va bien au bronx, fait qu’un policier blanc ne tire une balle!
🙂 🙂 🙂 🙂
” ça va bien au bronx, fait qu’un policier blanc ne tire une balle!”…. 🙂 🙂 🙂 🙂
Traduction Maitre Ali Boron …. Traduction française de tes braiments …?????? 🙂 🙂 🙂 🙂
Moussa Âg,… Le con frère WSR est fâché au point de braire des âneries … 🙂 🙂 🙂 🙂
Bonjour,
VOUS AVEZ RAISON FRÈRE LeLong MAIS CE SONT LES FAITS HISTORIQUES QUI LE CONFIRMENT.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Je me conforme à l’histoire pas tes mensonges!
Tu n’as jamais repondu à ma question:
Pourquoi le mali et le niger sont les seuls 2 pays ou les touareg prennent des armes et tuent, lors de leurs rebellions.
Et pourquoi ils ne font pas de rebellions sur leur points d’origine berbères: Algérie et libye?
Je pense qu’une assise aussi des historiens africains permettrait de mettre tout le mode à sa place.
comme le dit si bien le plus grand historien du 20ème siècle, concernant les mensonge sur la civilisation africaine pharaonique de KEMET:
“C’est au prix de tels remaniements des définitions de base qu’on a pu blanchir la race egyptienne”
M. Rhissa vous voulez touarisé l’histoire du Mali…
Vous nous trouverez en face!
Nous ne sommes pas comme ces lâches incultes vieux vautours qui sont à Bamako, dont vous faites les yeux doux, pour avoir des faveurs…
Encore une fois, je vous pose la question depuis 63: combien de puits, d’école techniques, de maternités etc que les migrants touaregs en Libye, Maroc… ont construit avec leur seul argent, comme les Soninkés le font dans leur région de Kayes.
D’ailleurs les Soninkés sont les seuls à travailler au développement de leur région grâce à leur travail. Et non en faisant la guerre tous les 10/15 ans pour avoir des postes de colonels de salon, de gouverneurs enturbannés, comme on les voit à l’ortm, alors que les populations peules, touareg, bambara, kountas etc sont dans la misère la plus blanche à Kidal!
Ils mettent leur famille à l’abri à Nouatchiottes, Ouaga, Paris etc, à chaque fois avant de prendre les armes et commencer à tuer.
Qu’est-ce que le peuple malien leur a fait de mal? RIEN!
Bonjour,
Merci aux uns et aux autres de vos contributions.
Tombouctou signifie bien Tin Bouctou qui veut dire en Tamasheq lieu (puits) appartenant à Bouctou.
Ce nom a été donné au XI e siècle.
Il semble qu’un tel nom n’a pas été donné ni par un Sarakolé, ni pas un Sonray, ni par un Peulh.
Comme l’attestent les faits historiques qui se sont produits très longtemps après la création de Tombouctou, voir ci-dessous :
– lors de l’empire du Mali, crée entre le XIII e et XIV siècle, Mansa Moussa (empereur du Mandé) est arrivé à Tombouctou au XIV siècle.
– L’empire Sonray (Songhoy) a démarré au XV e siècle (en 1458, Sonny Ali Ber prend la ville). .
– La domination Marocaine s’est produite au XVI e siècle (1591).
– Au XVIII e siècle les Touaregs chassent les Marocains de la ville.
– L’empire Peulh du Macina au XIX e siècle (1825, la ville est conquise par l’empire Peulh) pendant la première partie du XIX e siècle.
– La colonisation Française pendant le seconde partie du XIX e siècle.
– En 1957 (XX e siècle), Tombouctou intègre l’OCRS (Organisation Commune des régions Sahariennes), cette dernière a éclaté en 1958 (XX e siècle).
– En 1960 (XX e siècle), l’indépendance du Mali.
– 1963, première rébellion Touareg.
Conformons-nous à l’histoire pour comprendre ce qui s’était passé.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
PARTIE1:
Je vois que vous savez faire des copier/coller…
La technique qui consiste à amputer les peuples de leur histoire et de leur mémoire pour mieux les dominer est une technique bien connue, très occidentale.
Vous avez bien appris vos lécons.
tombouctou comme les grande villes africaines anciennes de l’afrique de l’ouest ont été batties par des africains: Koumbi saleh, Jénné, Mopti, Kawkaw, Kidal etc…
timbouctou porte le nom d’une princesse peule du nom de Bouctou: quand les nomades touaregs sont venus dans la ville du Wagadou.
Nos ancêtres les ont accueillis, ce qui a été une erreur selon. L’hospitalité légendaire de l’africain, lui font toujours du mal. Puisque les touaregs vont se ranger du côté des marocains quand ces derniers vont envahir notre pays, quelques temps plus tard.
Les touaregs sont venus y trouvés des villes florissantes avec ses marchers, ses bergers, ses écoles, ses botanistes, ses scientifiques etc…
D’ailleurs les “puits” dont vous parler, que vos ancêtres touareg M. Rhissa sont venus trouvés, ont été creusés par le travail des africains!!!
Alors que l’africain est toujours massacré dans les pays dominés arabo-berbères comme la mauritanie, le maroc et autre arabie maudite… où ils tuent les noirs , comme aux usa, sans justice
Vous dites qu’il faut s’intéresser à l’histoire: OK.
Les touaregs qui sont des nomades, sont des berbères.
Les berbères ont 2 foyers: l’est de l’Algérie (Kabylie) et l’est de la Libye (La cyrénaïque): Pourquoi ils ne font des rebellions que dans 2 pays africains, qui ne sont pas leur foyer originel: Mali/Niger. Ils savent qu’avec leurs cousins arabe, ça se finirait par leurs massacres!
Dans leurs foyer d’origine, quels sont les villes qu’ils ont crée???
Les touaregs qui n’ont jamais atteint le stade de royauté, et encore moins celui d’état, n’ont rien fondé dans leur foyer originel, mais ce seraient les villes africaines qu’ils auraient fondées?
PARTIE 2:
“Mansa Moussa (empereur du Mandé) est arrivé à Tombouctou au XIV siècle”
Mais quelle belle connerie: tombouctou fait partie du Wagadou qui est une partie intégrante de l’empire Mali, et bien avant l’empire des Soninkés!!!
Il n’est pas arrivé a Tombouctou, puisque cette ville africaine fait partie de son royaume!
“Au XVIII e siècle les Touaregs chassent les Marocains de la ville.”
C’est absolument FAUX!
Comment des chasseurs de brebis peuvent battre la plus grande armée musulmane en terre africaine, alors qu’ils n’ont pas d’armée? IMPOSSIBLE… une fable que certains touaregs comme vous et vos amis français aiment à relayer ça et là!
Non ce sont les guerriers BAMBARAS, songoys, peuls et surtout Soninkés qui se sont coalisés pour mettre fin à l’occupation marocaine de notre pays!
Ne jouez pas aux juifs qui aiment se greffer à l’histoire des nations, pour s’attribuer par la propagande les hauts faits de ces peuples!
Aujourd’hui avec tous les pays africains où se trouve les touaregs, mis ensemble: les touaregs ne dépassent pas les 300 000 âmes…
Si les touaregs étaient majoritaires dans le nord du mali, cela fait longtemps que la communauté oxydentale aurait divisé le mai depuis longtemps. Mais ils ont bien vu que ce n’était pas le cas…
Ils ont crue à la propagande vos frères sur les merdias français. Mais une fois sur place, la réalité les a rattrapé.
Je n’ai pas le temps de refaire votre éducation historique. Mais je suis que je vous verrai, les yeux dans les yeux, un jour a Bamako, une ville africaine, ou touareg surement pour vous,.
Bonjour,
Cher frère Wsr, il ne sert à rien de polémiquer sur des faits historiques que personne ne peut falsifier.
Personne n’est là pour faire l’éducation en histoire du Mali des autres.
Tombouctou a bien été créé au XI e siècle, certains disent XII e siècle, en tout cas bien avant l’empire du Mali (XIII e – XIV e siècle) et les autres empires, Peulh et Sonray, qui ont été créés après.
Référez-vous au site suivant pour une vue d’ensemble sur l’histoire de Tombouctou (manuscrits) et pour être édifié :
http://www.tombouctoumanuscripts.org/fr/about/history/
On y lit que la population de Tombouctou a toujours été mélangée, bien que Tombouctou soit fondée par les Touaregs Imagharen.
Probablement, c’est bien une coalition incluant les Touaregs qui a chassé, au XVIII e siècle, les Marocains de Tombouctou. Ces derniers avaient dominé l’empire Sonray au XVI e siècle.
Tout ça n’est pas important pour nous, ce qui l’est c’est de savoir que toutes les ethnies Maliennes (majoritaires ou minoritaires) et leurs membres peuvent contribuer au développement de leurs régions ou communes dans le cadre de la régionalisation et conformément à l’accord de paix.
Œuvrons pour travailler ensemble, la main dans la main, pour un Mali Un et Indivisible, de tolérance et de solidarité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Bonjour,
Frère Wsr, on ne peut falsifier l’histoire d’aucun peuple MAIS conformons-nous à l’histoire que nous ont laissée nos aïeux.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Y en a marre de l’impunité au pseudo titre de la paix sociale !!!
Il est inacceptable que les citoyens qui se font un devoir de respecter scrupuleusement les règles de droit de la démocratie au Mali soient gênés dans leurs activités quotidiennes .Tout ce bla-bla….. !!! Pourquoi cette différence de traitement alors que force doit rester à la loi ? L’Etat de droit devrait se faire entendre .Il est temps que l’Etat se reprenne pour assurer la sécurité et la tranquillité de ses concitoyens .
On s’en fout. Vous avez opté pour l’instabilité, vous allez continuer à vous entre déchirer. Ce n’est pas notre problème. Comment peut-on faire la paix avec des gens qui n’arrivent pas à se supporter entre eux? Laissez le Mali et les Maliens tranquille, réglez vos problèmes. Quand vous aurez fini, vous reviendrez discuter avec les Maliens dans le cadre d’un Mali unifié, sans Azawiri ou Azamerde. Vous faites chier le Mali depuis votre naissance. C’est trop, on ne sait plus ce qu’il faut faire avec vous. Mais sachez une chose. Le jour où les Maliens n’en pourront plus, ils prendront tous les armes pour vous exterminer afin de pouvoir dormir en paix. Que voulez-vous au juste? 40 ans de lutte interminable, ça doit suffire à vous conduire à une table de négociation, mais nenni, avec vous, y’ a que le bâton qui règle les problèmes. Comme quoi, l’âne n’est sensible qu’au bâton. Alors, nous prendrons le bâton. ON en marre. Allez régler vos problèmes, ou allez vous faire foutre, c’est à vous de voir, bande de cons.
Ce même Moussa a été l’un des plus grands destructeurs du Mali.Il a été très actif dans la destruction du Mali parce qu’il n’est rien,il est égoïste,il n’a aucune réalisation au Mali,il a le cœur plein de haine.Ses vidéos sont sur le net.Aujourd’hui pour échapper à la CPI ,il s’adosse sur le Mali.Mon cher le Mali reste le Mali .C’est un béton sec.Honte à toi.La colline est amovible.C’est le lieu des vas et viens du singe.
Oui à la négociation avec cependant des limites . Si les groupes signataires sortent du cadre qui a été fixé , il faut remettre l’échange dans le droit fil . Toute faute doit être sanctionnée afin que justice soit faite .
Je l’ai dit et le redis : Cet accord est une vaste fumisterie . Le gouvernement est dans le mensonge . Ces gens ont atteint le summum de l’immoralité politique .
ON a parlé trop de KIDAL .
@wsr
Quand on vérifie bien l’étymologie du nom “Tombouctou” il est purement Soninke (Maraka) et personne au monde ne peut le nier!
Absolument, vous avez raison.
Les sarakolés sont des bâtisseurs: c’est eux qui ont crée les 1er grands empires de l’Afrique de l’ouest (Wagadou…), après avoir quitté leur pays antique d’Aswan, dans la vallée du Nil.
Mais s’il vous plaît prenez le temps d’écrire quelques ligne pour dénoncer les mensonges de afp, en écrivant à M. guihot.
C’est important pour nous maliens de le faire, car nos lâches élites ne feront rien!
Bonjour,
Merci frères Wsr et Pkagame de vos contributions.
Tombouctou signifie bien Tin Bouctou qui veut dire en Tamasheq lieu (puits) appartenant à Bouctou.
Ce nom a été donné au XI e siècle.
Il semble qu’un tel nom n’a pas été donné ni par un Sarakolé, ni pas un Sonray, ni par un Peulh.
Comme l’attestent les faits historiques qui se sont produits très longtemps après la création de Tombouctou, voir ci-dessous :
– lors de l’empire du Mali, crée entre le XIII e et XIV siècle, Mansa Moussa (empereur du Mandé) est arrivé à Tombouctou au XIV siècle.
– L’empire Sonray (Songhoy) a démarré au XV e siècle (en 1458, Sonny Ali Ber prend la ville). .
– La domination Marocaine s’est produite au XVI e siècle (1591).
– Au XVIII e siècle les Touaregs chassent les Marocains de la ville.
– L’empire Peulh du Macina au XIX e siècle (1825, la ville est conquise par l’empire Peulh) pendant la première partie du XIX e siècle.
– La colonisation Française pendant le seconde partie du XIX e siècle.
– En 1957 (XX e siècle), Tombouctou intègre l’OCRS (Organisation Commune des régions Sahariennes), cette dernière a éclaté en 1958 (XX e siècle).
– En 1960 (XX e siècle), l’indépendance du Mali.
– 1963, première rébellion Touareg.
Conformons-nous à l’histoire pour comprendre ce qui s’était passé.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
@wsr!
Quand on vérifie bien arithmologie du nom “Tombouctou” il est purement Soninke (Maraka) et personne au monde ne peut le nier!
Bonjour,
Cher frère Pkagame, il faut remonter les faits historiques pour voir si ce que vous dites est vrai ou pas.
Référez-vous à ma contribution plus loin qui rappelle ces faits historiques qui indiquent que les Soninké n”étaient pas les fondateurs de Tombouctou.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Ce qui est certain, c’est que et les Peuls et les Touareg constituent des minorités au Mali et dire que ces minorités se mettent à torturer leur majorité, cela est inacceptable. Le jour où cette majorité arborerait son costume guerrier, il n’y aurait ni Peuls, ni Touareg au Mali, ils seraient chassés hors des frontière de ce Pays. Qu’Allah le tout puissant aide et protège notre très cher Mali au bord du précipice.
NB: Des minorités qui torpillent leur majorité, c’est l’ironie du sort.
La seule différence est que les Touaregs sont, en comptant tous les pays ou ils sont: Mauritanie, Maroc, Mali, Burkina, Niger, Algérie, Tunisie, Libye: ils sont à peine 300 000, d’après un livre que j’ai consulté récemment.
Or les peuls sont le plus grand peuple nomade (aussi sédentaire) d’Afrique qui se trouvent dans le sahel, l’Afrique de l’ouest, Afrique centrale, Afrique de l’est: Sénégal, Mauritanie, Burkina, Niger, Guinée, Tchad, Soudan, Nigeria, Cameroun, Centre Afrique, Kenya etc…
Avec les peuls, on parle d’un peuple de plusieurs millions, rien à voir avec les touaregs…
Si les touaregs étaient majoritaires dans le nord du mali, cela fait longtemps que la communauté dite internationale, à savoir l’oxydent qui nous domine, aurait divisé le mali en 2 depuis longtemps…
Mais bon ils vont laisser traîner l’affaire, en espérant que les peuls et autres autres rejoignent les touaregs pour diviser le pays. Car diviser des pays que l’oxydent trouvent trop grand: Algérie, Congo, Angola, Libye (en route), Soudan (déjà fait), Éthiopie (déjà fait)… est une de leur politique internationale. Et nos dirigeant sont trop nul pour ne pas le comprendre.
Les Peuhls on prit les armes pour se defendre parceque l’etat a été incapable de les protéger contre des voyous qui volent leur betail & leur biens.
Et ils continueront a le faire tant que l’etat ne prendra pas ses responsabilités.
Le Mali n’a pas un problème Peuhl ou Touareg.
Le Mali a un problème de voyous comme la CEMA & le Front Pour La Liberation du Macina.
Le Mali a, aussi, un problème d’amalgame, d’obcurentistes & d’intolérants comme toi.
Ton iddée de faire disparaitre les Peuhls & les Touaregs, comme tu le dis dans ton poste, prouve mon point de vue……
Les NAZIS, l’ont essayé en Allemagne avec les juifs dans les années 40…
Les extrémistes, comme toi, l’ont essayés au Rwanda, avec les Tutsis, dans les années 90….
Tous ont echoué!
Avec de telles idées, c’est plutot de l’aide, dont tu as besoin….. Sinon, tu finira à la CPI…
Desolé!
Actuellement le site de africa numéro 1, relaie un article anonyme de afp, comme souvent.
Dans cet article, afp présente la ville de Tombouctou, comme “fondée par des tribus touaregs au 5ème siècle”
Ceci est un mensonge, car Toubouctou a été crée par des peuls, des sarakolés, des songoys etc… Cette ville est l’une des plus ancienne ville d’Afrique!
D’ailleurs la ville porte le nom d’une princesse peule: Bouctou
Et puis depuis quand des nomades créent des villes au coeur de pays de sédentaires?
Je vous invite à écrire une lettre de protestation, dans la politesse, auprès du responsable de cette radio:
Direction Générale
Dominique GUIHOT
direction@africa1.com
Bientôt ils diront qu’ils ont fondé Gao, ensuite Jénné, ensuite Mopti, ensuite Bamako etc…
Ne vous laissez pas voler votre patrimoine, sans réagir!
PS:
Un petit mail de quelques lignes vaut mieux qu’une journée d’intervention dans le forum de maliweb.
Bonjour,
Merci frère Wsr de votre contribution.
Tombouctou signifie bien Tin Bouctou qui veut dire en Tamasheq lieu (puits) appartenant à Bouctou.
Ce nom a été donné au XI e siècle.
Il semble qu’un tel nom n’a pas été donné ni par un Sarakolé, ni pas un Sonray, ni par un Peulh.
Comme l’attestent les faits historiques qui se sont produits très longtemps après la création de Tombouctou, voir ci-dessous :
– lors de l’empire du Mali, crée entre le XIII e et XIV siècle, Mansa Moussa (empereur du Mandé) est arrivé à Tombouctou au XIV siècle.
– L’empire Sonray (Songhoy) a démarré au XV e siècle (en 1458, Sonny Ali Ber prend la ville). .
– La domination Marocaine s’est produite au XVI e siècle (1591).
– Au XVIII e siècle les Touaregs chassent les Marocains de la ville.
– L’empire Peulh du Macina au XIX e siècle (1825, la ville est conquise par l’empire Peulh) pendant la première partie du XIX e siècle.
– La colonisation Française pendant le seconde partie du XIX e siècle.
– En 1957 (XX e siècle), Tombouctou intègre l’OCRS (Organisation Commune des régions Sahariennes), cette dernière a éclaté en 1958 (XX e siècle).
– En 1960 (XX e siècle), l’indépendance du Mali.
– 1963, première rébellion Touareg.
Conformons-nous à l’histoire pour comprendre ce qui s’était passé.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Regarde-moi cet enturbanné de mes couilles!
Kidal a été fondée par des Kountas, peuls etc…:
Dans cette ville c’est tout le mali qui y vit, pas seulement les touaregs…
Le problème de Kidal emmerde tout le monde et pas seulement les enturbanés du sable…
Tous irresponsables….!!! Vous avez vendu votre pays et vos communautés pour vos fantaisies et ambitions personnelles!!! Azawad traduit la haine du Mali et la discrimination et exclusion des autres communautés du nord….c’est ça azawad en réalité.
…’ Moussa Ag Acharatoumane, MSA : “Le problème de Kidal est destructeur pour les Touaregs”…’ … /// …
C’est celui qui le dit, qui y est…! ( il sait de quoi il parle ).
Le problème de Kidal est destructeur, mais pas seulement pour les Touaregs. IL est destructeur pour le MALI, pour la Société Malienne, pour l’Unité et la cohésion du pays. Destructeur pour l’espoir de voir se pays accéder au développement économique et social.
Ceux qui pensent que la FRANCE est présente dans le Nord du MALI dans le seul but de s’emparer des richesses du sous-sol de notre pays, se trompent.
Même s’il n’y avait que des cailloux , la FRANCE serait présente. La FRANCE, le ROYAUME-UNI, la RUSSIE, les ETATS-UNIS d’AMERIQUE les grandes puissances politiques et économico-militaires se font un devoir d’être partout présents dans le monde où il y a un conflit armé.
Les assaillants qui attaquent notre pays ne s’intéressent pas au développement de notre pays et au sort de nos populations.
C’est à nous de comprendre que ce conflit est destructeur pour notre Société. IL nous empêche d’avancer humainement, de bâtir le pays, de le sortir de l’enclavement, de permettre à tous les enfants de ce pays de s’éduquer aussi par l’école, l’école de la République laïque, une et indivisible.
Moussa Ag Acharatoumane, MSA : “Le problème de Kidal est destructeur pour les Touaregs”
Par L’Indicateur du Renouveau -27 Sep 2016
1- Un vrai zouave celui-là! Il parle de remédier à un conflit “peu importe l’appellation qu’on lui attribue”, juste pour dire qu’on est malade et recoit des médicaments d’un médécin sans lui dire préalablement de quoi on souffre!
2- C’est vraiment symptomatique quand lui et ses acolytes ont introduit ce conflit au Mali, sans avoir le souci, qu’un coup de canon a besoin d’être réparé pendant dix ans. S’est-il vraiment posé cette question que ces populations, dont il parle, n’avaientt pas de canon, donc servireraient évidemment de la chair pour canon? Et de se poser encore la question pourquoi lui précisément n’a fait que s’armer de puis le debut et hier tout près?
3- Voilà, on n’aime ou on n’aime pas, mais il va falloir que beaucoup comme lui se départissent de ces armes, s’ils ont un souci réel du peuple Touareg, parce que cette facon de se référer à ce peuple est et a été toujours un manque de respect et surtout d’irresponsabilité de ces mêmes gangsters nourris de violence inouie et qui n’ont qu’un intérêt égoiste criminel à défendre et non celui des populations…
Bonjour,
Les Touaregs, tout comme les Peulhs et les autres composantes ethniques, font partie de la même nation Malienne, elles doivent toutes mettre le Mali en avant.
Ne nous trompons pas de combat, le seul combat qui vaille c’est le combat démocratique pour un MALI UN ET INDIVISIBLE acceptant la diversité ethnique, refusant l’esclavagisme et permettant la libre administration des régions et communes.
Nous y sommes.
A travers l’accord de Bamako, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peulhe ou autre.
L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.
L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.
D’après l’accord de Bamako, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).
C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.
Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut.
Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.
Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et ré-apprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.
Appliquons l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en œuvre, en particulier à travers la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.
D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”
A propos de cette contribution, j’avais écrit il y a plus d’un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.
Engageons-nous, honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, cet accord.
Cdlt
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
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