Mohamed Ali Ag Ibrahim, ministre du développement industriel : «J’ai pour mission d’honorer les engagements du chef de l’Etat sur le secteur des industries»

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Hisser très haut le secteur des industries comme tremplin de la croissance économique et de lutte contre la pauvreté. Tel est l’objectif primordial que s’est fixé le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim.  Pour atteindre cet objectif, il est au four et au moulin. C’est ainsi qu’il a visité, vendredi 9 septembre 2016, quatre unités industrielles à Banankoro et Sanankoroba. Il s’agit des unités de l’huilerie de la société DIARRA Negoce ; de la société Sahélienne des huiles ; de la société Africaine de Transformation du Coton, du Commerce au Mali (Satcoma) ; de la société Africaine de Transformation des Fruits et Légumes (Atrafel).

Après la visite, le ministre nous a accordé un entretien au cours duquel il a rappelé que le président Ibrahim Boubacar Kéita a un engagement fort pour le développement industriel. Et honorer ces engagements du Chef de l’Etat est la mission qui lui a été assignée au sein de l’équipe du Premier ministre Modibo Kéita.

Le Matin : Monsieur le ministre vous venez de visiter quatre unités industrielles. Déjà, en termes de création d’emplois, qu’est-ce que vous retenez ?

Mohamed Ali Ag Ibrahim : La création de ce département est une expression forte du chef de l’Etat à l’adresse de l’industriel malien. Il a un engagement fort pour le développement industriel. J’ai pour mission d’honorer les engagements du Chef de l’Etat sur ce secteur.

Ensemble, nous ferons de sorte que le secteur de l’industrie puisse aller plus haut. Je veux être le premier agent commercial du département, je veux vendre le département.

Pour répondre à votre question, je voudrais rappeler que ces quatre unités sont à 20 minutes de Bamako. A 40 kilomètres de Bamako, nous avons donc quatre grandes unités industrielles en phase de définition. Après avoir interrogé les promoteurs, nous leur avons signifié le soutien total du Département.

En cela il faut rappeler que, à la Journée de l’Industrie de l’Afrique, le président de la République a partagé sa vision du développement industriel avec les opérateurs du secteur. Et c’est cette vision que nous sommes en train de mettre en œuvre.

Sur instruction du Premier ministre, il faut soutenir toutes activités pertinentes avec un impact immédiat sur l’amélioration des conditions de vie du peuple malien. Et il faut y aller. Imaginez le nombre d’emplois qui va être créé à 20 minutes de la ville de Bamako ? C’est vraiment important.

Avez-vous une idée exacte du nombre d’emplois qui vont être ainsi créés ?   

Il s’agit d’environ 300 emplois directs. Et ces emplois seront créés d’ici la saison prochaine. De ce qu’on a constaté de visu, l’immédiateté de ces emplois est incontestable.

Vous venez dire ce que vous avez vu. Est-ce que ces usines respectent les normes internationales ?

Bien sûr ! Ces usines respectent les normes internationalement requises parce qu’elles sont respectueuses d’un schéma fait par des techniciens du secteur. Et ce schéma est vérifié et conforme.

Qu’est-ce que ces usines vont apporter à la production agricole nationale ?

Nous avons déjà une capacité de production d’environ 2 millions de tonnes sur un disponible au niveau national prévisionnel de 400 mille. Nous avons donc un gap important d’où la nécessité de la diversification de l’exploitation pour atteindre la capacité de production.

Propos recueillis par Aliou Touré

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