Situé à Sotuba, le Centre aéré de la Bceao est un espace de détente, de loisirs, de sports où se pratiquent plus de 10 disciplines sportives avec des espaces aménagés pour la restauration, des cérémonies de mariages et anniversaires et des espaces verts. Equipé d’une piscine, d’une pataugeoire intérieure, d’un gymnase, d’une salle de musculation et d’une salle de danse, le Centre aéré offre plusieurs activités sportives pour les enfants, adolescents, adultes et aînés. Pour en savoir davantage sur ce centre, nous avons approché Mme Bankineza Maye Niaré, promotrice de Yes groupe, gestionnaire du centre. Entretien !
Aujourd’hui : Présentez-vous à nos lecteurs
Mme Bankineza Maye Niaré : Je suis Mme Bankineza Maye Niaré, la promotrice de la société Yes groupe qui est une société de droit malien et qui ambitionne d’apporter un changement dans le milieu du sport de façon générale, si non travailler avec la jeunesse. Donc, Yes a été constitué en 2012 par trois personnes. Depuis là, nous avons mené beaucoup d’activités avec la jeunesse malienne, notamment dans le domaine du sport, avec des clubs maliens notamment le Stade malien de Bamako, le Djoliba. Aujourd’hui, Yes s’est transporté dans la gestion d’espaces. Nous nous sommes spécialisés dans ça. Aujourd’hui, nous intervenons au niveau du Centre aéré de la Bcéao. Nous gérons ce centre en interaction avec la Bcéao.
Pourquoi avez-vous décidé d’intervenir dans ledu sport ?
Tout est parti de la crise de 2012. Après cette crise, je me sentais tellement mal, je pense que c’était la première fois de ma vie où je touchais le fond avec le Mali. Donc, j’étais tellement révoltée par le résultat que je voyais au Mali avec cette guerre, le coup d’Etat. Tout ce qu’on avait, on avait mis des années à le construire après 1991. On avait mis des années à construire ce Mali dont tous les pays de la sous région rêvaient. Et on s’est retrouvé dans le vide. Du coup, j’ai réfléchi, je me suis dit qu’est-ce que je peux faire pour apporter ma contribution à la reconstruction de mon pays, le Mali ? Je me suis dit que tout ce que nous allons faire, si nous ne réglons pas le problème de la jeunesse, notre action ne servira à rien. Donc, j’ai pensé que le sport était la seule activité qui pouvait unir tout un peuple sinon le monde entier. Donc, je me suis dit que je vais partir avec des valeurs de sport pour consolider les acquis de la jeunesse et contribuer à l’éducation de la jeunesse. C’est la raison pour laquelle j’ai ouvert une société dans le domaine du sport. C’est la raison pour laquelle je travaille encore dans ce domaine.
A la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore atteint mes objectifs parce que nous sommes en train de démarrer. Mais, nous espérons que partant de ces concepts, nous allons pouvoir réunir la jeunesse autour d’un thème comme les emplois, faire rêver la jeunesse, les faire inspirer, aider le Mali dans l’éducation de la jeunesse, dans la formation. Avec cela, nous pensons pouvoir jouer notre partition.
De la création de Yes à maintenant, qu’est-ce que vous avez pu poser comme actes concrets dans le domaine du sport ?
Dans le domaine du sport, nous avions scellé des partenariats avec des clubs de football, notamment avec le Djoliba qui jouait et qui joue souvent avec nos maillots parce que Yes est aussi une marque. Nous faisons des équipements de sports. Aujourd’hui, nous avons toutes sortes d’équipements de sports : maillots, ballons, etc.
Nous avons habillé le Djoliba, le Stade malien de Bamako qui ont joué pendant un temps avec nos maillots. J’ai discuté avec le Comité olympique. Je suis beaucoup soutenu par le ministère des Sports. Quand ils ont besoin de moi, ils m’appellent et on discute d’un certain nombre de choses. C’est l’occasion de remercier le ministre des Sports qui me soutient beaucoup. Au niveau du Centre aéré de la Bcéao, nous avons des terrains de football, des terrains de basketball, de volley, de hand, de tennis. Nous avons une piste d’athlétisme, nous avons une salle d’arts martiaux, de gymnastique, nous avons un espace de jeu de pétanque, nous avons des espaces pour des événements comme les mariages, les anniversaires et autres. Nous avons aussi une piscine olympique et une pataugeoire pour les enfants. Donc, concrètement, nous permettons aux jeunes de s’épanouir. Et partant de cela, nous allons créer un certain nombre d’activités pour réunir les jeunes autour des thèmes qui vont pouvoir contribuer à leur formation.
Quelles sont les activités menées au Centre aéré ?
Nous faisons le tennis. Quand les enfants viennent, ils prennent des tickets pour prendre des cours en tennis, basket, volley, handball, arts martiaux. Toutes ces disciplines sont pratiquées à partir des abonnements. Dans la salle de gymnastique, il y a des activités sportives qui s’y pratiquent tous les jours.
A la piscine, c’est la même chose. Les enfants prennent des abonnements ou des tickets du jour pour s’amuser ou prendre des cours car nous avons des maîtres nageurs qui leur apprennent à nager. La piscine est ouverte tous les jours de la semaine sauf le vendredi. Nous avons aussi des espaces pour les événements pour organiser les mariages, notamment le Teambuilding. Nous travaillons avec des sociétés qui viennent au niveau du centre pour des sorties récréatives, notamment des journées récréatives pour se détendre. Nous travaillons aussi avec des associations comme Toast masters, la Jeune Chambre, qui viennent tenir des réunions dans nos espaces. Comme activité, nous avons en projet l’organisation de soirées promotionnelles.
La première édition de ces soirées promotionnelles commence le vendredi 7 avril 2017. C’est une soirée avec une brochette d’artistes notamment Bouillé Kouyaté, Fatim, Balla Tounkara. Nous avons une brochette d’artistes pour la soirée qui commence à 21 heures. En marge de cette soirée découverte, il y aura l’occasion pour les clients de déguster nos grillades, de prendre des boissons. Ce serait une soirée agréable. Et nous invitons la jeunesse bamakoise à venir nombreuse pour découvrir notre centre, à s’approprier cet espace. Car le Centre aéré qui fait 9 hectares est pour la jeunesse. Et ce serait dommage de ne pas mettre cet espace à la disposition de la jeunesse malienne.
En venant au Centre aéré, qu’est-ce qu’un client peut avoir comme avantage ?
En venant au Centre aéré, le client est traité en roi. Il a beaucoup de choix pour entretenir son corps. Car nous ne pouvons rien faire si nous ne sommes pas en bonne santé. La vie doit être organisée autour du sport. Au-delà du sport, nous avons des activités récréatives pour les enfants, les adultes. Nous avons beaucoup de choses à offrir à nos clients. Un enfant qui vient chez nous sera dans de bonnes conditions physiques. Le Centre aéré est un lieu d’apprentissage, d’éveil, de sport, d’éducation, de récréation dans des espaces verts, un lieu de découverte. Le centre est situé à Sotuba, tout juste après la station Shell près de la Malienne de l’automobile. Un enfant qui vient au Centre aéré est un enfant qui va être dans de bonnes conditions physiques.
Pour la fréquentation de votre centre, que direz-vous à la jeunesse et à la population malienne ?
L’appel que je lance à la population malienne, c’est de venir s’approprier les infrastructures du Centre aéré. Le centre appartient à la Bcéao qui y a énormément investi pour le bonheur de la jeunesse malienne, pour permettre à la jeunesse de pouvoir s’épanouir. Je pense que ce serait vraiment dommage pour la jeunesse malienne (qui n’a plus beaucoup d’espaces, qui n’a pas beaucoup d’activités pour s’épanouir) de ne pouvoir s’approprier cet espace.
Et aujourd’hui, nous sommes dans la phase promotionnelle du Centre car il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas au courant qu’il y a ce Centre aéré à Bamako qui est un complexe sportif, de détente, de loisirs de 9 hectares à Sotuba. La Bcéao a énormément investi dans cet espace pour le mettre à la disposition de la jeunesse. Donc, j’appelle les jeunes à venir découvrir le Centre aéré pour en faire leur lieu de détente, de sport et de loisir, pour venir entretenir leur corps, s’épanouir.
Réalisée par Siaka Doumbia
