En cette journée dédiée aux femmes du monde entier, en tant que premier magistrat de la ville de Sikasso, comment vous avez fêté ce 8 mars dans la capitale du Kénédougou ?
M.T : Le 8 mars est une journée mémorable pour toutes les femmes du monde entier, elles sont en train de fêter une journée mémorable dans leurs vies et les femmes de Sikasso sont en train de vivre un moment pathétique avec nous tous. Je dis nous tous car, les femmes ne peuvent pas aller sans les hommes. Aujourd’hui nous en tant que responsables, nous pensons que nous sommes tous en fête. Nous en sommes comblés et après avoir fait l’analyse et la synthèse de la vision des femmes, nous pensons qu’elles doivent être soutenues dans leur élan. Nous avons bien accepté de les accompagner. Les accompagner aujourd’hui du fait que les femmes sont des véritables crédos de la paix et de la réconciliation. Certes le pays a traversé des moments difficiles et nous avons pensé que les femmes peuvent jouer un rôle très important et peuvent amener cette paix recherchée et nous devons les soutenir dans leurs visions et dans leur élan. Cette année qui est une année placée sous le signe de la paix et de la réconciliation et les enjeux de leurs autonomisations, nous pensons que les femmes peuvent avoir une véritable considération et cela nous allons les accompagner dans cet état. Aujourd’hui à Sikasso la fête est réellement belle parce que nous avons une grande dame qui a accepté d’être la marraine de cette journée à Sikasso, Mme Togola Jacqueline Nana qui a bien voulu rendre la fête avec un éclat particulier et cela nous la félicitons, et aussi le PDG de la CMDT M. Kalifa Sanogo qui a voulu être présent et être de la fête. Nous, autorités communales et administratives de cette ville, nous nous sentons très heureux, nous pensons que les braves femmes de Sikasso méritent un soutien sans faille de la part des autorités politiques et communales. Aujourd’hui, elles jouent un rôle très déterminant dans le cadre de l’assainissement de la ville de Sikasso et je leurs fait un grand chapeau pour leur détermination à rendre la ville de Sikasso propre.
Aujourd’hui Sikasso est une ville propre et cela grâce à votre engament dans cette voie, malgré ces acquis il y a quelques petit soucis, quel en est aujourd’hui l’état de l’assainissement de la ville sous votre autorités ?
M.T : Je fais toujours un chapeau aux grandes dames de Sikasso, pour moi la femme c’est d’abord la propreté depuis mon investiture à la mairie, les braves dames ont haussé le ton disant que Sikasso ne sera plus comme elle était. Elles vont faire en sorte que Sikasso soit toujours propre.
Et elles ont tenu parole ?
M.T : Elles ont tenu leur promesse dans la mesure où Sikasso est devenue propre, comme vous l’avez si bien signalez, Sikasso présente une certaine propreté, mais si elle n’est pas totale elle est au delà de la moyenne qui peut être notée. Cela est dû aux femmes, dans un ménage la propreté est à l’actif de la femme et dans une ville ne peut que revenir qu’aux mêmes femmes, et je dis un grand merci aux femmes de Sikasso. Les groupements de femmes, les GIE de femmes qui sont en train de faire de bon travail pour rendre Sikasso propre et cela sous la baguette magique de la coopération belge. Cette coopération est en train d’appuyer l’assainissement de la ville de Sikasso, nous venons de signer tout récemment une convention sur le volet CONFEDES pour accompagner la ville dans son élan d’assainissement. A cela, nous ne pouvons cesser de les remercier pour avoir accordé assez d’importance dans la ville de Sikasso avec cette décharge qui est l’une des meilleures de la sous région qui mérite une considération assez soutenu non seulement de la part de Sikasso mais aussi au-delà. Parce que la composition réelle de cette décharge mérite beaucoup de spécialité et d’attention. Je souhaite une très longue vie à cette coopération belge qui n’est pas seulement au volet d’assainissement mais dans d’autres volets qui sont en train d’abattre beaucoup. Dans le domaine de la pêche et d’autres volets avec beaucoup d’intérêt pour la région de Sikasso qui est considère comme un véritable poumon du pays en matière du développement agricole. Dans le cadre de la pêche un marché de poisson doit être construit dans le cadre de la coopération belge dans la ville de Sikasso et mieux encore un fond revolving doit être mis en place pour pouvoir faire les déchets liquide, des puisards et des lavoirs tout cela doivent citer dans le cadre de l’esprit au développement de la ville de Sikasso.
Un pôle de développement est prévu à l’entrée de la ville de Sikasso, quel en sera l’objectif ?
M.T : Depuis notre investiture à la mairie, nous avons réfléchi un peu sur les 28 villages rattachés à la ville de Sikasso et ses quatre portes d’entrées qui sont goudronnées. C’est la décentralisation qui nous a permis d’avoir cela, du moment où nous avons ces villages rattachés et que ces mêmes villages viennent recueillir les services de base dans la ville de Sikasso. Il est mieux que ces villages puissent avoir un rapprochement de l’administration aux administrés au regard de cela il faut créer des pôles de développement au niveau de certain de ces entrées dans un point important rapprocher de ces villages. Un exemple sur la route de Bamako il y a un village rattaché à la ville de Sikasso dans ce village il y a aussi le poste de contrôle, nous nous sommes dit que dans ce secteur il faut créer une école qui aura tous les cycles, aussi un centre de santé pour les soins de santé et dans le volet économique avoir un petit marché pour les produits locaux. Encore des terrains de sport, un centre culturel, au lieu que ces gents viennent en ville pour avoir toutes les prestations aussitôt ils seront à l’aise pour avoir toutes ces prestations à leurs cotés.
Vous parlez un peu de l’urbanisation des villages rattachés à la ville de Sikasso ?
M.T : Cela nous ramène à cet état et aussi ces 28 villages sont installés sur des zones qui ont un noyau d’habitat, mais aussi des zones de culture. Avec cette prétention de se faire un logement décent dans l’anarchie puisse avoir son zone urbanisé. Que chaque village rattaché puisse avoir une partie urbanisé que toute les conditions d’urbanisation sont prise en compte. Ces villages au fur et à mesure vont rentrer dans le système que j’appelle le système de schémas directeur. C’est pour cela Sikasso a besoin aujourd’hui la révision de son schémas directeur cela qui s’est passé depuis plus de 10 ans pourra être rattrapé pour ne pas tomber dans une certaines anarchie d’occupation. Au regard de cela Sikasso souhaiterait à l’avenir la révision de son schémas directeur en tenant compte de son schémas directeur en tenant compte des 28 villages rattachés. Tous ces villages rattachés ont l’intention d’avoir un chez soi dans la ville alors qu’ils sont rattachés à la commune urbaine de Sikasso ils ont le mérite d’être à cotés d’eux-mêmes et dans une zone beaucoup plus urbanisé. A cela, je crois que c’est un signe de développement harmonieux en matière d’habitat pour la commune urbaine de Sikasso. Cela mettre fin à cette anarchie, à cette occupation à cette possibilité de morcellement et freiner un tel comportement. Je souhaite demander aux autorités compétentes comment la commune urbaine de Sikasso peut avoir la révision de son schéma directeur la dernière qui s’est passée en 2005.
Vous avez aussi parlé de point de ravitaillement en eau potable et la construction des forages?
M.T : Nous devons saluer cet appui de la coopération suisse qui à travers le conseil régional a bien voulu octroyer à la ville de Sikasso et certains villages qui se trouverait en difficultés d’eau. Aujourd’hui ce n’est plus un doute, les forages ont étés réaliser et ils pourront être affecté à ces forages des petit aménagements de château pour servir certains villages et quartiers surtout les quartiers qui sont en zones de réhabilitation ne serait ce que quatre kilomètre par quartier qui pourront être alimenté en eau potable. Cela va être un coup salutaire pour faire face à la pénurie d’eau qui est en train de ronger la ville de Sikasso bien vrai que nous avons une pluviométrie danse. 13 forages ont été effectués et il aura des adductions sommaires qui vont être fait pour aménager 4 kilomètres dans les zones qui ont reçut les forages. Les quartiers déjà réhabilité en ont déjà bénéficié t il s’agit de Mamassoni, Babembabougou, Banconi, Bougoula et Kamalen Sirakolo etc.
Aujourd’hui à la mairie de Sikasso, les travailleurs sont payés à temps avec une fiscalité claire et nette, comment les mobilisations se passent au niveau de la mairie de Sikasso ?
M.T : Jai pris la direction de cette collectivité avec une idée assez fixe, c’est d’obtenir une certaines performances et arriver à être à hauteur de souhait, j’avais des réalisations à faire. Au regard de cela, j’ai retroussé les manches je me suis institué un plan de trésorerie hebdomadaire pour voir a peut près quel sont les poches de recettes des communes conforment aux textes réglementaires. Et de voir quels sont les potentiels qui peuvent exister pour chaque poste de recette et comment mettre les hommes à hauteur de pouvoir les faire avec un suivi. Quand nous arrivions la mairie de la ville était à 6 mois d’arriéré de salaire et en moins de 6 nous sommes arrivé à endiguer ces mois et cela tout le monde a suit. Apres, nous avons amélioré ces recettes à travers un mécanisme tout en faisant un suivie avec mon collègue nous sommes arrivé à mettre les hommes et faire un suivie rigoureux avec un plan de trésorerie hebdomadaire pour essayer d’éviter d’invasion des ressources. Jusqu’à ce jour la ville de Sikasso n’a jamais souffert de retard de salaire. Nous avons pu faire certaines réalisation cela n’est pas cacher, cela est aux vu et au su de tout le monde. Mais une ville comme Sikasso doit mériter plus, quand vous tenez compte des poches de recettes et conformément aux textes et règlement en vigueur et tous ce qui est admis il faut se fixer un plafond. Un plafond de recette possible mensuel ensuite vous mettez les hommes qu’il faut à la place qu’il faut la machine peut marcher pour faire des recettes. Sikasso est une ville carrefour, une ville qui veut une certaines émergences, quand on met les hommes qui ont une certaines expertise de pouvoir comprendre comment il faut aller à une mobilisation et qui la volonté de faire Sikasso peut aller encore loin. Aujourd’hui Dieu merci n nous ne sommes pas en retard de salaire et tout cela est à une cohésion, depuis notre arrivée nous avons pensés à une cohésion sociale. Trouver réellement ce mécanisme pour que les gens puissent se comprennent et avoir une prise de conscience et pour cela il faut mettre les hommes qu’il faut dans les conditions qu’il faut pour que réellement les choses puissent marcher. Et c’est cela que nous avons fait aujourd’hui le résultat est là, c’est palpant, les recettes sont là et ca se passe bien.
Par notre correspondant Idrissa Ouattara et Diakaridia CAMARA (L’Intelligent)
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