Voilà un mois que la société Securicom est secouée par un problème créé par un groupe d’agents travaillant sur la plateforme de l’aéroport international de Bamako Sénou, refusant de se plier à une décision de leur direction, qui les a affectés dans une autre entité du groupe Securicom. Pour mieux s’imprégner de cette situation qui n’arrange personne, risquant de ternir l’image de la société, nous avons rencontré, le DG, Mamadou Sidibé dit Kamadou qui a bien voulu répondre à nos questions pour plus d’éclaircissements. Lisez.
Le Prétoire : Un bras de fer vous oppose depuis un certain temps au syndicat de Securicom
Mamadou Sidibé : Je rectifie tout de suite, je n’ai aucun problème avec le syndicat de Securicom, ni d’ailleurs le mouvement syndical en général. Un mouvement syndical est nécessaire pour la défense des intérêts des travailleurs. N’oublions pas que même les patrons d’entreprise peuvent former un syndicat. Un syndicat existe au sein du Groupe Securicom depuis 2004. En prévision, j’ai étoffé ma direction avec une division chargée des affaires sociales et de syndicalisme.
J’ai un problème avec quelques agents qui refusent d’être déployés ailleurs qu’à l’aéroport. Le droit du travail m’autorise en tant qu’employeur à modifier le lieu d’affectation de tout salarié selon les besoins de service. C’est écrit dans le règlement intérieur du Groupe Securicom. Là où un syndicat peut intervenir à mon avis, c’est la partie protection des salariés, et dans le cas d’espèce, il n’y a aucune perte de pouvoir d’achat ou d’avantages pour ces agents mutés.
Pourtant les plaignants lient ces mutations à leur appartenance à un syndicat.
Ecoutez, est-ce que la mutation d’un agent d’un poste à un autre peut être un écueil à son engagement syndical ? Lors des douloureux événements qu’à connus notre pays en 2012, l’aéroport est resté fermé pendant un moment, les activités des compagnies perturbées pendant 8 mois. Securicom a perdu 63% de son chiffre d’affaires. Cependant, aucun licenciement économique n’a été opèré encore moins une diminution de salaires. Posez-vous la question de savoir où était le personnel censé travaillant à l’aéroport. Ils ont été tous déployés au sein du Groupe Securicom. Pourtant, ce sont ces mêmes personnes qui disent que Securicom aéroport est différent des autres structures du groupe, et ont embarqué la CSTM dans cette erreur.
Mais ils affirment qu’ils appartiennent à Securicom SARL et non à Securicom Protect ?
Posez la question à ceux d’entre eux qui avaient été déployés ailleurs lorsque l’aéroport était fermé. Je vous promets que si en 2012-2013 nous les avons licenciés pour raisons économiques, les mêmes personnes allaient dire qu’elles appartiennent au Groupe Securicom et non à telle ou telle entité du Groupe.
Pourquoi d’ailleurs ce problème ?
Simplement parce que les agents en question ne veulent pas bouger de l’aéroport de Bamako Senou. Pourquoi ? Je ne saurais vous le dire. Y on t-ils des intérêts ? Suite à beaucoup de problèmes constatés ces derniers temps, nous avons décidé de procéder à une mobilité du personnel. Lorsque vous restez longtemps sur place, vous vous exposez à des tentations et la matière est sensible. La mobilité est le gage du professionnalisme et de la vigilance.
Quel appel avez-vous à lancer aux autorités ?
Je demande aux autorités de rester vigilantes. Le syndicalisme ne doit pas s’interférer dans les décisions de management, au risque de contribuer à une prise d’otage de l’entreprise par les salariés. Il est tout à fait normal qu’une activité syndicale s’installe au sein des entreprises, que le syndicat défende ses adhérents, mais il ne faudrait pas oublier que l’entreprise aussi a des droits. Le Manager, dans le respect scrupuleux des textes, a un pouvoir de décision et doit assurer la bonne marche et donc la sécurité de l’emploi de tous les salariés ainsi que les intérêts des actionnaires. Encourager ce genre de comportement revient à enlever au manager son pouvoir de management et exposer l’entreprise à des difficultés. Alors, à ce moment on ne parlera plus de mutation car ce sera trop tard, l’entreprise disparaitra.
Je tiens à souligner également au monde du travail au Mali que notre pays se trouve à un tournant décisif de son histoire eu égard aux douloureux événements du nord qui ont été amplifiés par les événements du 22 mars 2012. Ces dits événements ont précipités une partie considérable des PME et PMI, clients des sociétés de gardiennage et de surveillance à mettre la clé sous le paillasson.
Ces sociétés étant de véritables pourvoyeurs d’emplois pour la jeunesse méritent une attention particulière des autorités pour la résorption du chômage au Mali.
Est-ce que la grève ne perturbe pas le bon fonctionnement de Securicom surtout à l’aéroport de Bamako Senou ?
Ecoutez, tout mouvement de grève a un impact sur l’entreprise concernée, mais nous travaillons à en atténuer les conséquences.
Nous demandons aux uns et aux autres de revenir à la raison. Il ne sert à rien de détruire notre gagne-pain commun. En cette période de difficultés, chacun doit s’engager à fond pour aider l’entreprise à s’en sortir plutôt qu’à l’affaiblir.
Réalisée par O. Konaté
TRES BIEN DIT KOUYATE IL FAUT TOUS LES DEGAGER BANDE DE DROGUER ET DE SOULARD
CE QUI SUR LES BANDES DE CLOCHARD QUI SONT LES TABOURE ET SES JEUNES DROGER VONT TOUS AVOIR HONTE UN JOUR DEVANT KAMADOU INCHLLAH
IL FAUT LES LICENCIER IN POINT C’EST TOUT. EUX ILS ONT DU BOULOT JUSQU’A CHOISIR LA OU ILS VONT TRAVAILLER.
IL FAUT LES LICENCIER
Merci de revoir votre photo, ici c’est bien le Président du CNPM (même s’il est aussi Mamadou Sidibé)
Etes vous sur d’avoir la bonne photo?
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