Désigné candidat du Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM Fasoko) en janvier dernier, Mamadou Oumar Sidibé est en pleine revue de ses troupes à Bamako et à l’intérieur du pays. Depuis 2001 haut fonctionnaire de la douane malienne où il a appris tous les secrets de développement d’un pays, le candidat déclaré du PRVM ambitionne de servir son pays, le Mali, au plus haut niveau à partir du 4 septembre prochain.
Pour cela, il a une vision et les ressources humaines nécessaires. Dans une interview exclusive qu’il a bien voulu nous accorder, Mamadou Oumar Sidibé lève un coin du voile sur une partie de son projet à bâtir un Mali émergent. En exclusivité !
Info Soir : Pourquoi voulez-vous briquer la magistrature suprême ?
Mamadou Oumar Sidibé : Je veux être candidat pour plusieurs raisons. J’ai une vision. Mais aussi un programme bien écrit et bien agencé pour mon pays comme la plupart de mes concurrents aux élections, à la différence que j’ai une équipe composée d’hommes et de femmes intègres, fiers, honnêtes, patriotes et compétents à m’accompagner pour sauver le Mali, faire de ce pays un pays prospère et émergent. Car, il est une chose d’avoir un programme, mais il en est une autre d’avoir les hommes valables pour l’exécution de ce programme.
Je suis candidat à la magistrature suprême pour le renouveau de ce pays, pour la refondation de notre système de gouvernance, bref pour aller à la 4ème République.
Je veux être le Président du Mali, de mon pays, riche par sa culture, fier de son passé, riche par ses ressources naturelles, mais pauvre par la gestion de ses ressources humaines, pour apporter la solution à cette problématique.
Oui nous pouvons, nous devons accepter la transformation des mentalités, revoir le système de gouvernance, éveiller la conscience des gouvernés, bref être toutes et tous des vrais patriotes.
Je veux diriger le Mali en dépit de la dépravation des mœurs, de l’effondrement progressif et programmé de notre pays. Car, je crois en ce pays, mon équipe croit en ce pays, l’espoir est permis, car beaucoup d’hommes et de femmes croient que le changement est possible, que la refondation de notre système est possible.
Je demande aux Maliennes et aux Maliens d’espérer et de croire.
Nous avons la solution, la solution est en nous. Ensemble, relevons le défi de la reconstruction de notre pays, pour nos enfants, nos petits-enfants, bref pour notre progéniture !
Qu’est ce qui fait la particularité du PRVM sur l’échiquier politique malien?
Ce que j’aimerais expliquer aux Maliens est que le PRVM Fasoko est avant tout une histoire de conviction, de confiance entre des personnes qui ont décidé de s’unir pour faire la politique autrement c’est-à-dire avec intégrité, dignité et honnêteté ; d’où sa devise « Dambé-Danaya-Ladiriya »
Avec une force pareille, pourquoi avoir créé la Coalition pour le Renouveau Politique (CRP) ?
Pour votre gouverne, j’aimerais préciser que la coalition pour le renouveau politique (CRP) n’est pas ma création. Mais une sollicitation qui m’a été faite de la part d’une centaine d’associations et de partis politiques qui se sont retrouvés dans ma vision et mes programmes pour que je puisse être leur porte drapeau.
Sachez aussi que c’est en s’unissant avec d’autres qu’on est le plus fort. Cet adage est applicable aussi en politique où la force réside toujours dans l’union et où une voie de plus ou une association de plus est toujours salutaire et bienvenue.
Avant votre candidature, il était question de la candidature du député Adama Kané au compte du PRVM. Que s’est-il donc passé ?
C’est vous qui le dites. Sinon le cas de l’honorable Adama Kane est un non évènement puisqu’il a démissionné du parti.
Etes-vous de ceux qui pensent qu’il faut avoir la bénédiction des leaders religieux pour pouvoir émerger politiquement ?
Les leaders religieux sont des hommes respectés et respectables. Ils constituent des références pour nous, dans nos vies religieuses. Alors, que cela soit sur le plan politique, économique ou social, nous aurons toujours besoin de leurs bénédictions et de leurs accompagnements. Pour le reste, à chacun sa vision.
Quel appel avez-vous à lancer aux Maliens pour une alternance en septembre 2018?
La restauration de l’espoir passe par une alternance en 2018. Nous, forces patriotiques, progressistes, républicaines et démocratiques acquises au changement sommes condamnés à resserrer les rangs pour sauver le Mali.
Pour y arriver, il faut que nous sortions des luttes d’egos et de calculs d’intérêts personnels.
Oui l’alternance en 2018 est possible, ensemble nous pouvons y arriver, car le peuple malien veut le changement. Alors, redonnons l’espoir à ce peuple qui a tant souffert.
Dans quelques mois, à l’occasion de l’élection présidentielle, une opportunité nous est offerte. Celle de refuser, enfin, le statu quo, pour choisir d’avancer. Parce que ce combat, que nous devons livrer pour faire changer notre pays, commencera en juillet 2018.
Vive la République du Mali ! Qu’ALLAH bénisse le Mali et les Maliens!
Réalisée par Youssouf Z KEITA