La CENI a, enfin pu se constituer, après moult tractations. Sa présidence est assurée par Mamadou Diamoutani, Docteur en Mathématiques appliquées et ingénieur en informatique. Il est le secrétaire Générale du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM). D’une sociabilité hors du commun, Mamadou Diamoutani, nous a accordé une interview. Lisez !
Le Pouce : C’est la toute première fois qu’un religieux est nommé à la tête de la CENI au Mali. Quel est votre sentiment ?
Mamadou Diamoutani : C’est un sentiment de satisfaction et en même temps de justice. Parce que, toutes les composantes de la société civile, représentées dans la CENI ont eu à la présider C’est aussi un sentiment de responsabilité que nous devons assumer pleinement pour que la mission qui nous ait confiée soit une réussite et conformément à la loi.
Le Pouce : Quel est le climat qui règne actuellement au sein de la CENI ?
Mamadou Diamoutani : Une fois que le bureau de la CENI est mis en place, nous constitutions une famille, nous travaillons tous ensemble. Chacun jouera pleinement son rôle. Nous sommes une équipe, nous avons la même mission et nous allons nous mettre ensemble pour la réussir.
Le Pouce : Pouvez-vous rassurer les Maliens que la CENI sera impartiale lors des élections à venir ?
Mamadou Diamoutani : Nous sommes chargés de la supervision et du suivi du processus électoral. Cela exige de nous cette impartialité. Vous savez la CENI est composée de partis politiques et de la société civile. Donc, je me dis qu’on soit d’un parti politique ou de la société civile, à partir du moment où on est à la CENI, on est obligé d’avoir une certaine probité. On est obligé d’être impartial pour ce qui concerne le déroulement des élections. Nous sommes décidés à faire en sorte que la CENI gagne en crédibilité, que la confiance placée en elle soit méritée. Vous pouvez compter sur nous pour que la supervision et le suivi se fassent normalement.
Le Pouce : Votre mot de la fin
Mamadou Diamoutani : C’est de souhaiter à notre pays des élections transparentes, crédibles et apaisées, pour que les résultats qui vont sortir de ces élections soient acceptés de tous. Nous ferrons tout pour que la victoire du vainqueur soit préservée et que les vaincus acceptent leur défaite.
Entretien réalisé par Mohamed DAGNOKO