« La situation au Mali est très complexe. Il est un peu tôt pour y voir clair », c’est ce que disait ce mardi matin Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense. La situation est en effet complexe à Bamako, depuis lundi 10 décembre, après l’annonce de la démission du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Il a été poussé à la démission après avoir été arrêté à Bamako sur ordre du capitaine Sanogo, le chef des putschistes du 22-mars. Explications et commentaires de Michel Galy, politologue, professeur de géopolitique à l’Ileri, l’Institut des relations internationales à Paris.
RFI: Paris condamne les circonstances de cette démission et demande aux anciens putschistes de cesser leurs intrusions dans la vie politique malienne, mais pour autant, Paris n’a pas formellement condamné la démission ?
Michel Galy: Effectivement. Il y a une nuance importante dans le vocabulaire mais pour autant c’est l’intervention réitérée des putschistes dans la vie politique malienne que condamne surtout Paris.
Est-ce que cela veut dire qu’aujourd’hui encore, le capitaine Sanogo est incontournable dans la vie politique à Bamako et encore plus au Mali ?
Certainement, c’est un peu le pouvoir de l’ombre. Il est retiré au camp de Kati à quelque 20 kilomètres de Bamako et il va être renforcé par l’arrivée d’un convoi d’armes qui était bloqué à Conakry. Donc, toute solution militaire et politique passe sûrement par lui.
Est-ce que la démission contrainte hier du Premier ministre malien a pu se faire sans l’aval des puissances régionales. On pense bien sûr à la Cédéao, à Blaise Compaoré le président du Burkina Faso qui est médiateur dans cette crise ?
Effectivement, il y a beaucoup d’interventions, beaucoup de médiateurs qui sont parfois contreproductifs. Mais à mon sens, c’est un coup d’Etat interne. Cependant il y a une dimension régionale ou internationale, puisque tant Cheick Modibo Diarra, le Premier ministre, que Dioncounda Traoré ont été quelque part imposés par la Cédéao, par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest. Il manque donc de légitimité, autant que les putschistes.
Est-ce qu’il y a aujourd’hui des personnalités émergentes ? Est-ce qu’au sein de la classe politique malienne, il y a des personnalités qui se font entendre ou au moins des partis politiques qui se montrent déterminés à proposer une alternative crédible ?
Il y a par exemple Ibrahim Boubacar Keïta, un des leaders de l’opposition. Ceci dit, il faut noter que les putschistes ont aussi un certain soutien populaire à travers des personnalités comme Oumar Mariko, ancien syndicaliste et la Copam [la Coordination des organisations patriotiques du Mali, NDLR] qui le soutient.
Un soutien, d’ailleurs, qui se manifeste très concrètement parfois dans les rues de Bamako quand il y a ces rassemblements. C’est ce qu’on a encore vu ces dernières semaines ?
Exactement. Ils ont empêché par exemple le président ivoirien Alassane Ouattara, président de la Cédéao, d’arriver à Bamako en avion au début des évènements.
Est-ce qu’il faut voir sous cette forme de coup de force d’hier soir un lien avec la mission européenne qui se prépare pour réorganiser l’armée nationale ? Est-ce que finalement les ex-putschistes n’ont pas eu peur de voir cette force remettre en question leur pouvoir sur la partie sud du pays ?
Tout dépend des modalités d’intervention de cette force. A mon avis, il n’y a pas de lien direct avec les décisions européennes. Mais si, tant les militaires français, européens, que la Cédéao veulent faire une sorte de deuxième coup d’Etat ou de contre coup d’Etat dans Bamako contre les putschistes, cela serait une décision très contestable puisqu’il risquerait d’y avoir des soutiens populaires putschistes. Et donc cela risquerait d’être une opération assez sanglante.
rfi.fr/ mardi 11 décembre 2012
“Les armes furent, de tous temps, les instruments de la barbarie. Elles ont assuré contre l’esprit le triomphe de la matière, et de la plus pesante. Constamment la raison en fut opprimée, le jugement bafoué, le talent meurtri. Point d’erreurs qu’elles n’aient défendues, point d’ignorants qui n’y recourussent, point de brutes qui ne les aient brandies.”
Général Charles De Gaulle.
Parceque le PM est honnête et ne voulait pas rentrer dans le jeu des vagabonds, d’où la mésente et l’incompréhension des bandits armés de Kati!
Comment voulez vous que Dioncounda puisse faire démissionner un PM gonflé, imbu de sa personne qui ne reconnait même pas le pouvoir du Président…. Il aurait tenté, que les forces sauvages du mal auraient bondi encore une fois pour le condamner voire l’agresser une seconde fois….
Alors la seule solution est de le faire déposer par ceux qui l’ont fait venir et qu’il supportait aveuglément pour son propre agenda de restauration de l’ordre GMT et de confiscation du pouvoir….
Il n’a eu ce qu’il meritait depuis longtemps…Comment ‘Maudit Bo Diarra’ peut se permettre de vouloir quitter le pays au moment où celui ci s’apprêtait à organiser des concertations nationales pour trouver des issues à la crise sans précedent….. Il n’a vraiment aucun de la responsabilité…. et de la chose nationale….
Non ….. Pour une fois Sanogo a posé un acte de salubrité publique il faut le reconnaitre…. Même si l’on est contre le lièvre il faut reconnaitre qu’il court vite et bien… dit on…
les masques commencent à tomber!!!!! 👿 👿 👿 👿
Dans ce cas bien précis je trouve que Sanogo a eu raison de limoger le PM. Voila combien de mois maintenant que ce dernier n’a posé aucun acte tendant à libérer le Mali et aussi j’ai suivi cet ancien PM, il change régulièrement de discours. Il n’ a jamais eu une ligne directrice, aucun programme de sortie de crise, aucune cohérence dans ses prises de décision. S’il va a Ouaga on lui dicte quelque chose, il va à New York ou en France on lui dicte autre chose et il est d’accord avec tout le monde. Il était vraiment incompétent. Il a compris hier au moins à qui il devait remettre sa démission. Quon le veuille ou pas c’est Sanogo, le Président du Mali malheureusement peut être…
Dans ce cas bien précis je trouve que Sanogo a eu raison de limoger le PM. Voila combien de mois maintenant que ce dernier n’a posé aucun acte tendant à libérer le Mali et aussi j’ai suivi cet ancien PM, il change régulièrement de discours. Il n’ a jamais eu une ligne directrice, aucun programme de sortie de crise, aucune cohérence dans ses prises de décision. S’il va a Ouaga on lui dicte quelque chose, il va à New York ou en France on lui dicte autre chose et il est d’accord avec tout le monde. Il était vraiment incompétent. Il a compris hier au moins à qui il devait remettre sa démission. Qu’on le veuille ou pas c’est Sanogo, le Président du Mali malheureusement peut être…
ILS SONT MARRANTS CES MECS DE LA CDEAO.ILS ARRIVENT PAS A REGLER LES PROBLEMES DANS LEUR PAYS ILS VEULENT REGLER LES PROBLEMES DU MALI A LA PLACE DE NOTRE ARMEE .UN CONSEIL COMMENCER PAR RESPECTER SANOGO LE RESTE SUIVRA.DEPUIS QUAND UN MEC PREND LE POUVOIR ET LE DONNE AUX AUTRES.FANGUANT DEBE BODIGUI.
LES MALIENS NE DOIVENT PAS LAISSER FAIRE CELA
TANT QUE LE CAS SANOGO NE SERA PAS REGLE RIEN NE SE RESOUDRA
UN HOMME QUI PENSE QUE C EST JUSTE UN PROBLEMES DE MATERIELS NE DOIT PAS DIRIGER NOTRE ARMEE
IL FAUT DES GENS QUI REFLECHISSENT AVANT D AGIR ET NON L INVERSE
«Toute solution militaire et politique passe sûrement par LA MORT DU poltron Sanogo» ❗ ❗ ❗
timbuktu t’as raison
L ARRIVEE DES ARMES A RENFORCE SON POUVOIR
LA CEDEAO S EST FAIT AVOIR
SANOGO les maliens peuvent te nommer “INCONTOURNABLE”.C’est Dieu qui la voulu rien ne peut contre la volonté du DIEU VIVANT.
TRÈS BONNE ACTION MON CAPITAINE.LE MALI A BESOIN ENCORE DE TOI LONGUE VIE A TOI POUR TON COURAGE ET TA DÉTERMINATION.DIEU TE GUIDERA.
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