Six mois après la victoire d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à la présidentielle, Soumaïla Cissé, le nouveau chef de file de l’opposition à l’Assemblée nationale malienne, fait le bilan. Interview.
Finaliste malheureux de l’élection présidentielle en août 2013, Soumaïla Cissé, le patron de l’Union pour la République et la démocratie (URD), est le nouveau chef de file de l’opposition à l’Assemblée nationale malienne – opposition qui compte 21 députés sur 147. Six mois après la victoire de son adversaire, Ibrahim Boubacar Keïta, il dresse un bilan “extrêmement mitigé” de son action.
Jeune Afrique : Quel bilan tirez-vous des six premiers mois d’exercice d’Ibrahim Boubacar Keïta ?
Les Maliens attendaient du président qu’il s’attaque au problème de la sécurité, qu’il règle la question de Kidal. Le résultat n’y est pas. On assiste à une recrudescence de l’insécurité dans le Nord, à Gao, à Tombouctou. Sa feuille de route pour négocier avec les groupes armés n’est pas suffisamment claire. Son bilan, sur ce point est extrêmement mitigé. En outre, la relance de l’économie tarde à venir, les investisseurs ne sont pas en confiance. Le président a effectué beaucoup de déplacements à l’extérieur dont nous attendons les retombées. En définitive, je qualifierais ces six premiers mois de besogneux. Le président semble avoir du mal à dégager des priorités.
Il faut s’attaquer le plus rapidement possible aux difficultés de vie quotidienne des Maliens.
Quelles doivent être, selon vous, les priorités ?
Rétablir l’intégrité territoriale, instaurer la paix et la sécurité, relancer l’économie et s’attaquer le plus rapidement possible aux difficultés de vie quotidienne des Maliens.
L’entourage du président rappelle qu’il a hérité d’un État en lambeaux…
La situation économique, sociale et sécuritaire reste toujours préoccupante mais on ne peut pas mettre tout cela sur le dos de l’héritage. En tout état de cause au bout de six mois, cela ne tient plus. Aujourd’hui, avec les 3 milliards d’euros que la communauté internationale a mis à la disposition du Mali pour sa reconstruction, nous devons plutôt regarder vers l’avenir.
Durant la campagne, ses adversaires avaient qualifié Ibrahim Boubacar Keïta de “candidat des putschistes”. Pourtant, nombre d’entre eux, dont le général Sanogo, ont été écroués.
Oui, et sur ce point, je me félicite que la justice soit saisie. Il faut aller jusqu’au bout des enquêtes judiciaires. Sans justice, on ne pourra pas réussir la réconciliation ni consolider la paix. Je note cependant qu’un certain nombre de putschistes sont au gouvernement, et d’autres à la présidence. Je trouve étonnant que le président ait nommé au poste de chef d’état-major particulier un officier connu pour avoir fait partie de la junte (le général Yamoussa Camara, ancien ministre de la défense de la transition, qui a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 13 février pour “complicité d’assassinat” dans l’affaire de la disparition de 21 bérets rouges en avril 2012, NDLR).
Dénoncez-vous, comme une partie de l’opposition, le poids de la famille ? Le président de l’Assemblée nationale est le beau-père du fils du président, qui est lui-même député, et l’on compte deux ministres issus de la famille de l’épouse du président.
C’est un sujet qui fait débat dans l’opinion malienne en ce moment. Ayant travaillé de longues années avec le président et connaissant le respect qu’il voue aux institutions de la République, j’ai été surpris de ces choix. Personnellement, je l’aurai évité.
Deux députés de la majorité ont un temps appartenu à des groupes rebelles armés. Qu’en pensez-vous ?
J’ai l’ai dénoncé. Au prétexte de la réconciliation, on absout des gens qui se sont compromis avec les jihadistes. Ils ont fait l’objet de mandats d’arrêts internationaux, que le gouvernement a levé, et ensuite ils se sont retrouvés à l’Assemblée Nationale sous les couleurs du parti au pouvoir. On ne leur demande aucun compte. C’est l’impunité la plus totale.
Nous aurons notre mot à dire sur toutes les questions qui touchent à la nation.
Vous êtes le leader de l’opposition à l’Assemblée nationale. Comment concevez-vous ce rôle ?
Nous sommes une opposition républicaine. Nous nous opposerons quand nous l’estimerons nécessaire, mais nous approuverons les projets et les propositions de lois qui iront dans le sens de l’intérêt national. Nous resterons vigilants. Nous ne serons pas des faire-valoir. Nous aurons notre mot à dire sur toutes les questions qui touchent à la nation.
Est-ce le cas aujourd’hui ?
Non. Depuis l’installation du gouvernement, l’opposition n’a jamais été consultée, encore moins associée à un quelconque événement de portée nationale. Mais j’ai bon espoir que les choses évoluent quand un statut sera reconnu à l’opposition comme le président lui-même l’a souhaité.
L’avez-vous rencontré depuis sa prise de fonction ?
Non. J’ai demandé une audience, je n’ai pas encore eu de réponse. J’imagine que ce sera chose faite dès que le calendrier du président le permettra.
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Propos recueillis par Rémi Carayol
Lire l’article sur Jeuneafrique.com
SOUMI LE SAIT ET DONC NE LE TANCE QUE GENTIMENT
Soumi joue son rôle de chef du premier parti de l’opposition. Mais ses réponses sont démagogiques. Le bureau de l’Assemblée Nationales n’est pas finalisée. Pour bien s’attaquer aux problèmes du Mali il faut certaines nouvelles lois.
Pour le Nord, Soumi doit proposer sa solution comme cela se fait dans les oppositions dans les pays développés. Il ne suffit pas de critiquer, il faut proposer une alternative crédible et discutable.
Soumi, son directeur de campagne était de fait sa femme, quelle crédibilité elle a pour diriger une campagne électorale. A Paris par exemple, les vrais militants de son parti ont été écartés au profit des arrivistes et de ses parents et ceux de sa femme. C’est cela la vérité. Il n’a même pas pu faire 1000 voix à Paris. Son échec est due à cela aussi. Qu’il construise son parti, un vrai parti ce n’est pas la famille. C’est pour cela qu’il a perdu les élections. Que chacun balaye d’abord devant sa porte.
Force est de croire et d’accepter avec Mr Cisse que le pauvre IBK n’a pas de programme…. et chaque jour il surprend les maliens encore lucides, pas des décisions inopportunes, comme par exemple toute sa famille dans tous les rouages du pouvoir ; même au pire moment de GMT on n’a pas vu autant de népotisme et de manque de patriotisme..
Le seul programme qu’IBK a aujourd’hui c’est pour mettre sa famille, ses cousins, neuveux, beaux et amis dans les positions de gestion du Mali, c’est du nepotisme et c’est la mere de toutes les corruptions. Merci Soumi pour un bilan clair, democratique et republicain.
IBK aura echoue son presidence si a la fin de ses permiers 5 ans le Mali n’a pas toujours:
-Une armee d’au moins 50 000 hommes capables seule a defendre le territoire part
-Une armee avec une aviation organisee et reactive
-Une armee avec des infrastructures adequates
-Une armee bien nourrie
-Construit 3 camps militaires equipes d’outil defensives et offensives capables neutralise tout ennemi (quelque terroristes MNLA ne doivent plus pouvoir assieger le camp de Tessalit avec 600 soldats de l’armee pendant 1 mois.
En 2018, on ne veut pas entendre de donnees bidons: on a cree tel nombre de jobs, telles routes etc.. on veut simplement voir qu’on est devenu une veritable nation et cela ne existera jamais tant qu’on ne peut pas defendre notre territoire.
Vision2014, INISOGOMA!!!
Il faut plus qu’une arme’e de 50 000 personnes pour securiser plus de 800 000 km2.
Les micro priorites sont bien definies dans le PAG (Programme d’Action du Gouvernement). Cependant, Soumi a raison quand il dit que la priorite cest la securisation du pays…et cela devrait etre la priorite des priorites…rien ne doit distraire le President de cela. Je ne vois pas encore ce qu’on est en train de faire de serieux pour l’Armee Malienne. IBK doit savoir que tout se reposera finallement sur la capacite militaire du Mali et non le contraire… et surtout que seul a travers son initiative (lui IBK) que le Mali pourra acquerir finallement cette puissance de feu tant necessaire. La France, UE, UN tous vont s y opposer sous pretexte que ce n’est pas notre priorite…qu’il faut plutot aller au dialogue. Leur 3 milliards n’iront jamais aux armes (il faut reconnaitre), mais le Mali doit absoluement, imperativement et intractabement devenir une puissance militaire, capable de defendre seul son territoire. Cest la priorite absolue et unique pour les premiers 5 ans d’IBK.
Dans le sens de renforcement de l’armee, beaucoup de temps semble etre perdu dequis l’election de IBK. On ne fait que prendre les armes qu’on nous donne….aucun programme d’achat d’armes n’est encore initié….on semble oublier encore les douleurs une fois que la peur est faite disparue par les autres pour nous.
tout a fais d accord avec toi 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
mais ci il fout que on prend les 3milliard a condition que on leur donne l autonomie a c’est batarrrr la c’est non non non non non non non 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Vision
Ibk est rale tie par la France qui lui met la pression pour l accord de defense
qu il refuse et est entrakn de tt faire pour sortir le Mali de cet emprise
La France est un pays puissant donc c est normal qu il ait du mal a s occuper
d autres choses.
Laissons le tranquille et aidons le a resister aux pressions imperialistes.
merci soumi le Mali aura une opposition maintenant grace à vous surtout à vos idée et a votre façon de faire on ‘appel ça le vrai politicien les gens pensent que la politique est basée sur du faux loin de ça cela est du au comportement des acteurs politiques main je pense que vous allez crée la différence. IBK va dans tous les sens il a besoin d’être cadré nous nous dirigeons vers le pire. que DIEU nous en garde merci soumi j’ai à L’ URD depuis votre premier discours à l’assemblée nationale
SOUMI Champion, Koulouba 2017: on y croit!!
IBK qui n a pas de programme et qui n aura pas de programme ou qui n a pas de prorites est mieux que soumi qui a une valise de prorites Si le malheureux soumi a eut honte ne doit jamais placer un mot sur ce mali IBK aui n a pas de programmes t a nuquer ici jusqu a jusqu a tu test rendu toi chez lui et tu viens dire que ce dernier n a pas de programme on l aime avec sans programmes. 😀
Bonjour djokolo, à te lire on dirait que nous sommes encore en campagne électorale. Ce n’est plus “le coeur qui doit parler ” maintenant mais “la raison”. On a dépassé les clivages partisans. Je ne te demande pas d’aimer Cissé mais au moins cherche à savoir et analyser ce qu’il a dit dans l’interview. “Vos clichés troués” sur l’homme n’intéresse pas le malien.
Toufan!
Détrompez-vous!
Djokolodjo a bien analysé l’interview de Soumi.
Si Soumi était un homme politique conséquent,il donnerait d’autres réponses que ce que celles émises ici.
Lui n’a t-il pas une idée du haut niveau de déliquescence de l’Etat?
Cela veut bien dire que tout est à reconstruire au Mali.Pour garantir la sécurité sur l’ensemble du territoire,il faut bien former des hommes non?
ATT avait laissé faire pour recruter uniquement les enfants difficiles ou non des cadres de l’armée et de son clan.Quand la guerre a éclaté,ils ont été tout simplement
rappelés à Bamako.
En clair les réponses de Soumi ne sont pas pertinentes.
Djokolo a raison, chacun a son analyse. Soumi joue son rôle de chef du premier parti de l’opposition. Mais ses réponses sont démagogiques. Le bureau de l’Assemblée Nationales n’est pas finalisée. Pour bien s’attaquer aux problèmes du Mali il faut certaines nouvelles lois.
Pour le Nord, Soumi doit proposer sa solution comme cela se fait dans les oppositions dans les pays développés. Il ne suffit pas de critiquer, il faut proposer une alternative crédible et discutable.
Soumi, son directeur de campagne était de fait sa femme, quelle crédibilité elle a pour diriger une campagne électorale. A Paris par exemple, les vrais militants de son parti ont été écartés au profit des arrivistes et de ses parents et ceux de sa femme. C’est cela la vérité. Il n’a même pas pu faire 1000 voix à Paris. Son échec est due à cela aussi. Qu’il construise son parti, un vrai parti ce n’est pas la famille. C’est pour cela qu’il a perdu les élections. Que chacun balaye d’abord devant sa porte.
Case Saramaya 2014 de Karim Keita, 2ème épisode:
– l’Honorable Karim, vous portez bien votre costume de fils de président africain et vous vous tenez plutôt bien à cette table du banquet de fils à papa.
Comme ça à cause du très gracieux RPM, parti de papa le président, vous réussissez tour à tour à être:1. Candidat aux législatives; 2. Élu député et 3. Élu président de la très stratégique commission de défense de l’assemblée nationale d’un pays en guerre.
-Tout à fait Madame!
– Ok l’honorable, qu’est ce que l’actualité ukrainienne vous inspire-t-elle sur le plan de la géopolitique?
-Vrai qu’étant un pays frontalier avec l’Angleterre je connais très bien l’Ukraine et je peux vous dire que c’est un pays merveilleux avec lequel nous avons en commun la langue française.
-Très bien!
L’Aqmi semble résister au Sahel malgré l’opération Serval, la menace islamiste est-elle partie pour durer quels que soient les moyens militaires déployés?
-Oui les Shebab sont une menace permanente pour le Maroc c’est pour cela que le roi Mohaled VI veut le soutien de papa.
Pour cela le roi ne lésine pas sur les moyens.
-Très inspiré quand même!
La mission EUTM réussira t-elle sont pari de formation de l’armée malienne?
-Sans nul doute!
Car les États-Unis en Terre Malienne ça ne date pas d’aujourd’hui.
Les américains réussiront certainement à former encore et encore.
Je leur fait totalement confiance.
-L’EUTM c’est plutôt les européens.
J’avais décidé de ne pas vous contrarier à cause de votre statut d’honorable député mais là ça frôle l’incident diplomatique.
Et je ne peux pas le cautionner tout simplement.
Je suis désolé!
IBK PEUT REUSSIR S’IL SE LIMITE AUX POINTS SUIVANTS:
1- LIBERER TOUS LES DETENUS ET ANNULER L’ACTION CONTRE ATT.
2- ENGAGER DES NEGOCIATIONS POUR ACCORDER UNE AUTONOMIE DE GESTION AU NORD.
3- ORGANISER UNE CONFERENCE VERITE’ ET RECONCILIATION
4- ECOUTER ATTENTIVEMENT LES CONSEILS DONNE’S PAR LES PAYS FRERES ET AMIS!
IL DOIT AVOIR SUR SON AGENDA, 4 OU 5 ELEMENTS CRUCIAUX POUR LE MALI ET QUI SONT FAISABLES! IL DOIT ETRE TRES DISCIPLINE’ EN SE LIMITANT AUX ELEMENTS EN QUESTION!
l’opposition attire l’attention du peuple sur ce que son gouvernement fait, a cela le courage de l’honorable Mr Cissé d’aller en opposition en ce moment si important pour tenir le MALI debout est salutaire pour moi sans esprit partisan ni appartenance politique, cela va dans l’intéret du MALI ,elle accompagne l’exécutif dans sa mission tout en faisant savoir qu’il est surveillé de très près par son peuple a travers une opposition républicaine, vive le MALI que DIEU bénis le MALI
l’opposition attire l’attention du peuple sur ce que son gouvernement fait, a cela le courage de l’honorable Mr Cissé d’aller en opposition en ce moment si important pour tenir le MALI debout est salutaire pour moi sans esprit partisan ni appartenance politique, cela va dans l’intéret du MALI ,elle accompagne l’exécutif dans sa mission tout en faisant savoir qu’il est surveiller de très près par son peuple a travers une opposition républicaine, vive le MALI que DIEU bénis le MALI
Le poker gagnant d’IBK
Coincé entre ses promesses de campagne et les désidératas d’une communauté internationale au chevet d’un Mali à terre dont il a hérité en septembre 2013, IBK joue plutôt bien sa nouvelle présidence.
“On peut tout faire avec une baïonnette sauf s’assoir dessus” disaient Telleyrand et Napoléon, mais à l’absence de la baïonnette on se sert de la diplomatie.
Et c’est ce que fait assez bien le président IBK.
Près de 45 années de politiques sécuritaires malavisées et malencontreuses ont eu raison de la baïonnette malienne pourtant maniée en son temps par le président Modibo Keita non pas contre nos frères arabes et touareg du nord du Mali, mais contre la folie séparatiste qui hantait notre nation à l’orée de son indépendance.
Nous avons manqué de vision pendant plus de 4 décennies, le résultat a été une mise sous tutelle, de faite, de notre pays au bon vouloir de la communauté internationale.
Non, nous n’avons pas perdu notre dignité (loin s’en faut) ni notre identité mais nous avons plutôt perdu notre baïonnette pour un bon moment.
Est-ce grave docteur?
Pas si grave si nous prenons en remplacement la DCI diplomatie, ce médicament générique bien moins cher mais tout aussi efficace à combattre le mal dans nos murs.
L’architecture de la crise sécuritaire est la partie visible d’un iceberg de crise multiforme de société qui capitalise des frustrations nées depuis le temps colon et qui se sont cumulées avec d’autres frustrations du Mali indépendant.
La gouvernance chaotique du pays depuis plus de 45 ans en perpétuant une misère humaine inacceptable, chez nous, a attisé comme de l’alcool versé sur du feu, les haines non cicatrisées par le temps.
L’avènement du terrorisme islamiste au Sahel et l’existence des trafics multiformes se sont greffés à ce climat de haine perpétuel pour exploser à la face du monde en 2012.
Nos amortisseurs sociaux n’ont pas réussi à stopper le raz-de-marée qui a balayé l’État malien sur tout le littoral.
Il nous fallait donc aller au delà des ciments traditionnels de notre société pour retrouver une énergie suffisante pour parler de paix là où elle semble impossible.
L’enchevêtrement des médiations, l’amoncellement des groupes armés revendicatifs, et l’impératif de préserver un pays un et indivisible, donnaient l’impression d’un chaudron sous les pieds de la communauté internationale abondamment accourue chez nous .
IBK dans ce magma de défis a su garder un langage de fermeté sans faire partir nos partenaires qui continuent à croire à la prime des élections de 2013 sinon à la promesse d’une vraie démocratie.
Le dialogue difficile qui balbutie dans un numéro d’équilibriste entre frères ennemis de l’Algérie et du Maroc dans le rôle de médiateurs en plus ou en remplacement du Burkina Faso, semble montrer un intérêt sans précédent à la recherche d’une solution durable au problème du nord du Mali.
Le mérite d’IBK est que sa fermeté semble accorder plus d’intensité à la prise en compte globale du volet politique en plus du volet sécuritaire par l’entrée dans la médiation du contre poids marocain à l’Algérie et au Burkina.
Cela pose un évident problème d’efficacité qui met en compétition nos médiateurs dans la recherche de la paix durable chez nous.
Et il y’a plus de chance que l’efficacité du dialogue politique (avec les groupes armés) issu de la compétition de médiateurs sera plus un gage de succès et de stabilité que d’enlisement et de cristallisation de la crise au nord de notre pays.
C’est le poker gagnant d’IBK.
IBK ne s’en sortira pas s’il ne s’attaque pas aux problèmes profonds des maliens.
IBK est venu sans programme et à ce rythme là, il partira sans programme.
Et ce n’est pas le Roi du Maroc qui viendra rédiger son programme à sa place. 👿
Au lieu de chercher à satisfaire les besoins et les attentes des maliens, notre président cherche plutôt à placer son fils Karim à des postes qui dépassent largement les compétences de ce dernier, à nommer ses amis et les membres de sa famille à des postes bien juteux!
IBK a déjà oublié qu’il ne doit sa victoire qu’aux votes des millions de maliens qui n’aspirent qu’à la sécurité, à la santé, à l’autosuffisance alimentaire, à l’emploi, en un mot, au développement et à la tranquillité.
Conclusion : ça ne sert à rien de tourner autour d’un pot dont le contenu est connu de tous, soit on s’empare du contenu, soit on renverse le pot.
Qd on a rien a reprocher on s’attaque pour devoir d’attaquer. Au fait de cet interview, rien d’alarmant vraiment car le gvt fait des avances solide chaque jour, mm ceux qu’il n’a pas oser en parler. Apres tt je vous cprend Soumi et ses defenseur fideles, mais malheureusemt le gvt est entrain de reussir partout.
C’est ou partout? Quelques exemples me suffisent.
En tout cas ladji bourama traine ses pieds a pas canard. Il faudra qu’il se remue un peu.
Pas de canard .
Très bien comme interview . Le Mali est encore fragile et à besoin d un temps de convalescence . Ce genre d intervention à l opposé de la méthode Mariko va donner plus de crédibilité à Soumaila Cisse . Se tromper n est pas une mauvaise chose, c est ne pas rectifier qui est grave . IBK à cause de coups reçus dans le passé à pense bien faire en s entourant de gens en qui il a confiance . Malheureusement cela peut être perçu comme du népotisme d ou la nécessité de rectifier le tir . Au Mali, ce qui marche c est la justesse des choix, leur impartialité . Dans le contexte actuel, IBK doit savoir qu il est le Président de tous les maliens . Ses choix doivent le démontrer mais se recroqueviller dans un espace familial pour gérer le Mali peut être source de friction avec le peuple . IBK à tout pour réussir : popularité, bilan, expérience, fermeté,franc parle . La balle est donc dans son camp pour rentrer dans l histoire ou finir autrement .
Soumi joue son rôle de chef du premier parti de l’opposition. Mais ses réponses sont démagogiques. Le bureau de l’Assemblée Nationales n’est pas finalisée. Pour bien s’attaquer aux problèmes du Mali il faut certaines nouvelles lois.
Pour le Nord, Soumi doit proposer sa solution comme cela se fait dans les oppositions dans les pays développés. Il ne suffit pas de critiquer, il faut proposer une alternative crédible et discutable.
Soumi, son directeur de campagne était de fait sa femme, quelle crédibilité elle a pour diriger une campagne électorale. A Paris par exemple, les vrais militants de son parti ont été écartés au profit des arrivistes et de ses parents et ceux de sa femme. C’est cela la vérité. Il n’a même pas pu faire 1000 voix à Paris. Son échec est due à cela aussi. Qu’il construise son parti, un vrai parti ce n’est pas la famille. C’est pour cela qu’il a perdu les élections. Que chacun balaye d’abord devant sa porte.
cisse il faut faire possible pour avoir une place a lORTM . ces maintenant ke tu dois commencer les campagnes prochaine .il faut television privee comme le Senegal. tant ke le mali na pas des journalistes visuel competant le malien ne sortira jamais l ignorance . le probleme du mali ces l ORTM . CISSE on te regarde
andresamake87@gmail.comelieve again.
Sur un ton d’honneur et en toute conscience , cette déclaration du leader de la jeune opposition est pleine de sens car existe un flou d’autant plus grand qu’il est couvert par le secret quasi absolu, mystique concernant le programme gouvernemental.
Le Président doit prendre la mésure de cette situation dénoncée par le chef de l’opposition. Le Mali est toujours dans une situation d’impasse, un phénomène résultant de la crise sécuritaire. Le Président doit développer un véritable programme de redressement national resserré qui doit se concentrer sur les priorités du moment, un projet de société autour de l’union et la réconciliation nationale, et pour la croissance économique.
Bravo M; Cissé!
Je vous ai découvert pendant la campagne présidentielle, continuer dans ce sens, pour incarner une opposition constructive face au régime d’IBK.
Beaucoup de Maliens vous observent en ce moment, et si vous continuez sur cette lancée nous sommes des milliers prêts à vous rejoindre pour la prochaine présidentielle. Toutefois on doit sentir que vous êtes à l’ AN par vos prises de position, et non faire comme la plupart de nos députés, dormeurs…..!
Honorable Soumaila Cisse’ vous aviez bien dit ” Rétablir l’intégrité territoriale, instaurer la paix et la sécurité, relancer l’économie et s’attaquer le plus rapidement possible aux difficultés de vie quotidienne des Maliens” honorable ,en toute honnetete’ pensez vous que toutes ces priotes peuvent etre resolues en six mois ? Non impossible honorable.
Même en 3 mois les priorités d’un pays peuvent être entamées.
Personne n’a dit à IBK d’avoir des résultats en 6 mois mais on lui demande de COMMENCER À S’ATTAQUER AUX VRAIS PROBLÈMES DES MALIENS (SÉCURITÉ , ÉDUCATION, SANTÉ, EMPLOI, POUVOIR D’ACHAT).
Ce qui est loin d’être le cas en 6 mois de voyage… pardon de présidence.
– Bonjour, je suis Tahar, président de groupe industriel et financier marocain.
– Bonjour Jeamlille Bittar, grand homme d’affaires malien, président du conseil économique et social du Mali, ex patron de la chambre de commerce et d’industrie du Mali, sans compter mon expérience à la présidence de la fédération d’athlétisme du Mali.
-Enchanté, joli parcours, parlons business à présent.
Avez vous un groupe industriel ou financier?
-Non je n’ai pas de groupe, j’ai juste une entreprise de transport.
-Ah oui le transport aérien?
-Non le transport terrestre.
-Ok, vous êtes dans le fret, les marchandises…
-Non c’est Bittar Airlines, le transport en commun, j’ai des bus en interurbain.
-Ok je vois!
Très bien quel est votre chiffre d’affaires annuel ?
-Je fais beaucoup d’aller retour entre bamako et Gao.
Disons 10 bus par jour.
C’est le top des top ici.
Ne soyez pas trop impressionné.
-Non je veux savoir le volume total des ventes annuels que vous faites avec votre entreprise exprimé en francs CFA.
-Ah il faut que je demande au comptable de calculer d’abord.
-Ah donc vous n’avez pas de bilan arrêté et certifié lors de la dernière clôture de l’exercice ou une situation de comptes intermédiaires?
-Non je n’ai pas de bilan avec moi si tu veux je peux appeller un cabinet comptable pour qu’il nous monte un bilan vite fait..
-Mais ce ne serait pas un bilan sincère qui reflètera la réalité économique de votre entreprise.
Avez-vous un rapport d’un commissaire aux comptes?
Ou un rapport d’audit?
– Non on s’en fout de ça.
On le fait toujours à la dernière minute avec les banques et ça passe pour nos financements.
-Et avez-vous un budget annuel d’investissement et de fonctionnement?
-Non pas du tout.
Au Mali le budget c’est l’État qui le fait.
Qu’est ce que tu crois ?
-Comment vous planifiez alors votre développement?
-Avec des marchés publics, des exonérations, des subventions d’état et des pots de vins.
-Ok!
Mais vous pouvez prévoir tout cela dans un document en recettes et en dépenses que vous appeliez budget en ce moment avec des prévisions de vos charges d’entretien et d’assurances, de frais de personnels et d’impôts.
– Ah nous , on ne paie pas d’impôts, on a déjà des exonérations.
-Avez-vous au moins une prévision de l’activité et de la trésorerie pour qu’on puisse avoir une idée claire des cash flow générés par votre business dans le futur?
-Ça va dépendre du gouvernement en place.
Vu que l’essentiel de notre argent vient du gouvernement. Il nous faut un ministre clément et compréhensible qui décide de faire affaire avec nous.
-Mais le business doit d’abord compter sur un marché et la rentabilité économique de ses investissements et non pas sur un gouvernement.
-Ah chez nous ici au Mali c’est le gouvernement.
Ça se voit que toi tu nous connais pas assez.
Soit tu es avec le gouvernement soit tu meurs.
-Ok puis-je voir vos statuts, vos kbis et autres documents juridiques?
-Il faut que j’appelle un avocat pour qu’il nous les établisse. Mais en ce moment c’est toi qui va lui payer hein.
-Mais vous devriez les avoir depuis la création de l’entreprise et lors de la signature de nos relations d’affaires…
-Non chez nous on les a bien après si quelqu’un nous le demande.
On n’est pas très paperasse, ça nous ennuie.
On est plutôt argent liquide, belles voitures, belles maisons et jolies filles.
Surtout quand elles s’assoient sur les Djakarta.
-Ok est-ce possible de voir vos déclarations sociales et fiscales?
-Quoi?
-Les déclarations que vous faites auprès des organismes sociaux (pour payer vos charges sociales) et auprès des organismes fiscaux (pour payer vos charges fiscales).
-Non nous on ne fait jamais ça. Tu t’imagines tout l’argent que cela va demander?
Si je paie tout ça, je ne pourrais même pas acheter un seul costume.
-Puis je voir les documents de paie et du personnel (convention collective, contrats de travail, registres du personnel, fiches de paie…)
– On paie cash le personnel sans paperasse.
Mais arrête avec tes mille questions là!
On fait du business ou pas?
-Non on ne le fait pas et on ne le fera pas!
Je suis désolé je repars ce soir même au Maroc et je n’attends même pas le roi.
Si tu prends cette offensive diplomatique et économique du Maroc en Afrique noire comme du “grand amour” tu te mets tout seul le doigt dans l’œil.
Il ne faudrait pas croire que le Maroc nous donne des cadeaux car il est certainement mieux loti que nous mais il cherche avant tout ses propres intérêts économiques et stratégiques.
Le Maroc a besoin d’une coopération économique élargie avec l’Afrique noire pour affiner son décollage économique, ce qui lui permet de déployer ses entreprises (très dynamiques) sur nos marchés en y investissant de manière à avoir un meilleur retour sur investissement pour ses opérateurs économiques.
Pour cela les marocains ont une expertise avérée dans les Investissements étrangers directs et ont reçu à convaincre les investisseurs du monde entier à s’installer au Maroc.
Des forums “investir au Maroc” sont régulièrement organisés dans les pays développés et au Maroc même.
Donc ils savent ce qu’ils font et comment ils doivent le faire pour trouver leur compte sur le plan économique.
Le problème de cette coopération élargie avec le Maroc (qui est une bonne chose en soi) est que nos dirigeants et nos soi-disants hommes d’affaires ne sont pas du tout préparés pour ça.
1. Ils n’ont aucune expertise avérée dans le domaine des investissements étrangers directs et apparemment leurs conseils dans ce domaine ne sont pas à la hauteur.
2. IBK et son gouvernement, le patronat malien ainsi que le conseil économique et social n’ont aucune stratégie de développement à long terme. Du coup ils se lâchent de manière désordonnée sur des conventions à l’emporte pièce sans savoir ce qu’ils veulent pour le Mali dans 25 ans, 50 ans.
3. Donc pas de plan de développement ni de programmes de développement et de coopération clairs et précis.
4. Ils donnent l’impression de découvrir les conventions qu’ils signent avec les marocains.
5. Ils ne proposent presque aucun investissement nouveau ce qui est la preuve qu’il n’ont pas de plan d’investissement ni de stratégie claire de coopération.
6. Ils croient que la coopération c’est la mendicité (comme la majorité des maliens).
Et il ressortent toujours nos structures moribondes comme l’hôpital Gabriel Touré et le mettent dans une coopération au lieu de penser à des nouveaux hôpitaux plus modernes et plus spécialisés pour étayer notre système de santé publique.
7. Aucune convention n’est signée sur la formation et l’accompagnement professionnel alors que c’est là un point faible du Mali et un atout pour le Maroc.
Nos écoles ne savent plus former dans aucun domaine et le malien ne sait pas manager. Le meilleur investissement du monde ne produira rien sans management clean et sans personnel compétent.
Le réveil va être brutal pour nos nullards de dirigeants!
Wa salam!
Soumi le mali a besoin des gens comme vous pas des vieux comme ibk atteint de la maladie azaheimer
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