Les temps sont durs pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma). Critiquée de toutes parts à Bamako, la force onusienne ne cesse de perdre des hommes dans le Nord. En l’espace de dix jours fin mai, six Tchadiens et cinq Togolais ont péri dans des embuscades probablement menées par des groupes jihadistes.
Jeune Afrique : La Minusma fêtera bientôt son troisième anniversaire. Mais la situation sécuritaire du Mali semble aller de mal en pis…
Mahamat Saleh Annadif : Il y a deux façons d’analyser l’évolution de la situation sécuritaire. Nous avons la mission d’aider à la stabilisation du Mali et, depuis les accords d’Alger, de suivre le cessez-le-feu entre les parties signataires : de ce point de vue, nous observons qu’il y a du mieux. Il n’y a plus d’affrontements entre les mouvements signataires de l’accord et le gouvernement. Il n’y a pas non plus d’affrontements internes aux mouvements depuis les accords d’Anefis (signés entre les différents groupes armés en octobre 2015 dans la ville du Nord, ndlr). Aujourd’hui, ces mouvements se parlent, et ils publient même parfois des communiqués conjoints… Il y a donc une nette amélioration.
Mais sur le terrain, nous observons deux phénomènes. Tout d’abord, les groupes terroristes, Ansar Eddine, Aqmi, Al Mourabitoune et le reliquat du Mujao, continuent de causer énormément de dégâts. Ils visent la communauté internationale – Barkhane, la Minusma, les Fama – et ils le revendiquent. Ces groupes bénéficient de complicités au sein de la population et même des mouvements signataires des accords…
Et l’insécurité, ce sont aussi les conflits locaux. On voit aujourd’hui des civils s’entretuer au Mali. Et partout où ils s’entretuent, c’est parce que l’État est absent. On doit également faire face aux coupeurs de route, qui profitent eux aussi de l’absence de l’État. C’est très dangereux, car ce phénomène descend du Nord vers le Centre, et même vers le Sud.
Ce qui se passe dans la région de Mopti est très inquiétant
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« La guerre glisse vers le centre du Mali »
Oui, les Maliens attendent toujours que la guerre vienne à eux. C’est ce que nous faisons depuis longtemps, attendre. C’est SERVAL qui est venu gacher notre affaire en Janvier 2013 sinon nous attendions de pieds fermes IYAD et ses amis entre Segou et Bamako pour les envoyer en Enfer !! 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
Vraiment, des fois, tu donnes raison au General SANOGO qui te traite de tous les noms d’oiseaux… Autant je deteste IYAD et sa philosophie, autant je suis convaincu qu’il n’y a pas d’homme au Mali capable de l’envoyer en enfer, si non, il y serait deja! 😡 😡 😡
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